jeudi 20 décembre 2007

Kurisumasu Paati!!!

Et voilà, c’est mon dernier message de 2007. Oui, au moment ou je vous parle, mes valises sont presque prêtes et pour passer le temps avant le vol UA882 vendredi, eh bien je travaille. Et croyez-moi, même si ma job est intéressante parfois, je laisserais tout de côté pour aller pelleter! Oui oui, vous m’avez bien compris, je préfère pelleter que de travailler sur des bolides de F1!!!

Bon, pas tout les jours, mais en ce moment, je fais juste repenser à mon chez moi et à tous vous voir ensevellis sous ce beau manteau blanc (qui malheureusement changeras au brun lors de mon arrivée) et pis j’ai hâte. Ça va fait changement de pouvoir lire les pancartes, les annonces et comprendre le monde qui parle autour de moi. Ça va faire bizarre, je le sais. Je serai un étranger chez moi!!!

Mais bon, je vous écris pas ce message pour être nostalgique ou pour vous faire verser une larme, c’est surtout pour vous raconter notre super « Hawaian Christmas Party ». En fait, tout prétexte est bon pour faire un party, mais là c’était une question de tradition. Depuis quelques années déjà, les gars de Dassault au Japon on organisé des partys pour l’Halloween et Noël. Cette année, j’ai décidé d’en organiser un pour la St-Patrick et l’an prochain, je pense bien faire la même chose pour la St-Jean. Bref, un party aux 3 mois, question d’inviter toutes nos connaissances ici et oublier nos petits problèmes!!!

Celui-ci n’a pas fait exception. Il y avait pas mal de monde. Le nombre exact? Aucune idée, mais ça devait tourner autour du 75 habituel. Beaucoup se sont désistés, car c’est la fin de l’année et il y a beaucoup d’autres événements. Et apparament, beaucoup de mariages aussi. V’là deux samedi, Alex et moi on a fait 4 restos avant de trouve rune place convenable ou casser la croûte. Les trois premiers restos style lounge étaient réservés pour des mariages. Une chance qu’il ont pas des bordées de neige comme au Québec!!! Allo la « sloche »!!!

Bon, je m’écarte du sujet. Donc, comme je disais, un petit party comme d’habitude. Voici quelques photos triées sur le volet.


Pour l’occasion, vu que nous étions les hôtes, il a bien fallu mettre l’ambiance, donc on s’est déguisé comme on pouvait. Les gars m’ont convaincu de m’acheter un « suit » de Père Noël. Heureusement, y’a des magasins à une piasse ici aussi, donc ça m’as pas couté cher! Ici, je dois vous préciser que le thème était « Hawaian Christmas » d’ou les colliers de fleurs et les lunettes fumées. Dommage, les proprios du bar n’ont pas voulu qu’on vide quelques poches de sable dans leur établissament!!! Ça aurait fait un maudit bon « Beach Party ».

Le deuxième party s’est déroulé chez Alex dans le calme et la sérénité! La police n’est même pas débarquée!!!

Sinon, ben comme je disais plus tôt, je prépare mon retour au Québec. Mes journées ne sont pas trop bouquées pour l’instant, donc ça laisse place à l’improvisation. Quelques soirées sont prévues avant Noël et après une ou deux parties de hockey (j’espère que les glaces dehors vont être prêtes) et peut-être du ski tant qu’à y être!!!

Voilà! Ma première année nippone se termine. On se revoit sur ce blog en 2008 pour d’autres aventures rocambolesques. J’espère bien tous vous voir pendant les Fêtes cette année.

Ciao

Pace

dimanche 9 décembre 2007

My Tokyo Christmas

Juste un petit message comme ça pour vous montrer un clip que j'ai découvert aujourd'hui qui suit mon dernier message sur l'esprit des Fêtes au Japon. Il s'agit d'un clip pour une chanson d'un groupe québécois, les Doux Cactus, en japonais, qui parle en fait de Noël. Ils sont venus au Japon pour tourner leur clip. Mettons qu'ils n'ont pas pris n'importe qui pour faire la fille!!!



メリークリスマス
Merry Christmas

Ça sent Noël!!!

Bon, je commence par m’excuser d’avoir rangé ma plume ces derniers temps et de vous avoir laissé avec pas grand chose sous la dent. Malgré tout, mon dernier message portait sur le Salon de l’Auto de Tokyo et les boys, j’ai pas eu de réactions là-dessus. Vous êtes-vous échoués dans un banc de neige ou quoi?

Bon, il y a deux raisons pour lesquelles mon blog ne s’est pas renouvellé dernièrement. La première, ben y s’est pas passé grand chose. Les dernières fin de semaines se sont déroulés très pacifiquement à Utsunomiya. Il y a bien eu une partie de golf ou la température au moment du départ frôlait le point de congélation. Nulle besoin de vous dire que les premiers trous ont été difficiles. Heureusement, la bière au 9 1/2 a fait du bien. La deuxième, c’est dû au fait que je suis pas mal occupé à la job en ce moment. Je viens d’embarquer sur un nouveau projet et je nage quelque peu dans l’inconnu en ce moment.

Pour ceux qui se demandent sur quoi je travaille, je peux vous expliquer un peu ce projet-ci. EN fait, je me retrouve dans le département MS (Motor Sports) de Honda et ils ne font pas juste des Formule 1. Au Japon, il existe la Formule Nippon qui est une version moins extravagante que la Formule 1. Honda et Toyota fournissent les moteurs et toutes les écuries ont le même chassis (carosserie si vous préférez). En 2009, la série va adopter un nouveau chassis construit par la compagnie Swift, basée en Californie. Voici un des premiers sketchs du chassis.



Bref, vu que Honda fabrique les moteurs, ils doivent modifier la position de celui-ci dans la nouvelle voiture. Avec ces changements et la forme quelque peu innovatrice du nouveau chassis, la position de l’entrée d’air au moteur est modifiée. Ainsi, mon projet consiste à modéliser l’entrée d’air du moteur et vérifier comment l’air est distribué aux 8 cylindres du moteur. Mais bon, comme partout, les échéanciers sont extrêmement courts, ce qui fait que les journées sont longues et les soirées peu productives. Tout ça pour dire que jusqu’à Noël, ça risque d’être mince en histoire!!!

Tout de même, la fin de semaine dernière, nous sommes descendus à Tokyo. Ça faisait quand même 6 semaines que nous n’étions pas allés. Je me sentais un peu fébrile. L’occasion était bonne (toutes les occasions sont bonnes vous allez dire!) car il s’agissait du dernier soir d’Alexi au Japon. Eh oui, mon compagnon du département MS a quitté son emploi pour aller rejoindre le groupe Honda Performance Department à Los Angeles. C’est pas rien!!!

Pour souligner l’occasion, un petit souper était organisé et la soirée allait probablement se continuer jusqu’aux petites heures du matin. Pour le resto, nosu nous sommes retrouvés près de la station Naka-Meguro ou nous avons découverts une série de petits restos bien sympas. Le nôtre était un petit bar-bistro très « à la bonne franquette ». Quelques chaises dépareillées entouraient une table qui était composée d’une série de petites tables recouvertes d’une grande vitre avec du duct-tape sur les coins pour pas se couper. Très rustique.

Mais surtout, le plus amusant dans toute cette belle soirée, c’est ce que nous avions réservé à Alexi. EN effet, pour souligner sa dernière nuit tokyoïte, nous lui avons acheté un t-shirt, tout de blanc, et nous avons inscrit « My Last Night in Tokyo » sur le devant. Ensuite, nous avons quelques accessoires : un crayon feutre, une corde, du papier-collant. Le but est d’attacher le crayon à un bout de la corde. L’autre bout lui ...... il est rattaché à Alexi. Poru savoir ou, dites-vous que seul un homme peut tenter l’expérience. Let the fun begin!!! Pour les boys qui étaient au Ski Club 2005 aux 2 Alpes, vous savez de quoi je parle!!!


Le but de tout ça n’est videmment pas la torture. Tout ceci, en fait, c’est pour récolter le plus de sigantures, de messages, d’encouragements ou même de numéros de téléphone possible. Croyez-moi, ça fait un maudit beau souvenir!!! Surtout quand y’a des choses écrites en japonais!!!


On s’est donc fait du gros fun noir à demander à du monde d’écrire plein de conneries sur son t-shirt. Pensez-y pour un prochain enterrement de vie de garçon!!!

Le lendemain, le réveil a été difficile comme d’habitude. Néanmoins, nous avons pu avoir une journée productive. Après un bon bagel au saumon fumé et fromage à la crème, nous nous sommes rendu au Roppongi Hills, grande tour à bureau et commerciale. Quel ne fut pas notre surprise de retrouver à l’entrée un marché de Noël avec des petites cabanes en faux-bois ou on retrouvait plusieurs décorations mais aussi de la bouffe allemande. Nous, Alex, Marc-Alex et moi, les décorations c’est pas notre fort. Alors, Marc-Alex nous a convaincu de prendre un petit verre de vin chaud pour se remettre de notre soirée tumultueuse de la veille. « Un p’tit verre de vin chaud M. Duss? » (pour les connaisseurs des Bronzés seulement).



Le verre de vin chaud ne m’as pas nécessairement aidé, mais les jeunes femmes qui s’y trouvaient, oui. Il faut bien l’admettre, les japonaises s’habillent vraiment mieux que les québécoises. Elles ont de la classe, tout le temps. Je présume même qu’elles font le ménage en tailleur parfois!

Alex est allé à un concert de violon (longue histoire) et Marc-Alex et moi nous sommes allés à Asakusa. C’est une place très populaire pour les touristes car autour du Senso-Ji, le plus vieux temple de Tokyo, le marché de souvenir est abondant. Et laissez-moi vous dire qu’un samedi après-midi, y’a pas mal de monde. Tout de même, le magasinage des Fêtes s’est bien déroulé!!





Pour se rendre à Roppongi de notre hotel, il faut par le Tokyo Midtown où les décorations de Noël sont déjà présentes. Mais comme vous pouvez voir, c'est plutôt moderne comme décorations.

Pour faire contraste à la veille, notre samedi soir a été plus relax. Du moins c’est ce que je croyais au début. Des amies de la blonde de Pat sont venues nous rejoindre et nous avons fait la tournée des bars miteux de Roppongi. Ça a quand même plus de classe que les bars miteux de Montréal, mais pas tant que ça.

Finalement nous avons terminé tout ça dans un bar qui s’appelle Wall Street quelquechose. Il doit bien y avoit une dizaine de bars avec le nom Wall Street dedans, alors on s’y perd rapidement. La place était assez déserte, mais ça nous a permis de niaiser un peu avec le poteau de danseuses au milieu de la piste de danse. J’ai donné quelques leçons pour défendre la réputation de Montréal en tant que royaume de l’effeuilleuse du nord-est de l’Amérique. Je dois avouer que j’avais de très bonnes élèves!!! Jugez par vous-même!

Le dimanche a débuté du bon pied avec un bon déjeuner « 2 oeufs bacon ». Marc a été le seul à se laisser tenter, Alex a pris une omelette au saumon (paraît que c’est bon) et moi les oeufs bénédictine! Vous pensiez que Cora c’était cher? Les 2 oeufs, 11$, le bacon c’est 5$ en extra. Les oeufs bénédictine, 22$. Le jus d’orange, 7$, et s’il est frais pressé, 11$. C’est pas croyable comment y’a du monde qui ont du cash qui leur sortent par les oreilles.

Au coin de la rue devant le resto, en 2 minutes, nous avons vu trois BMW série 5, une Porsche GT3 RS, deux Ferrari F430 et une Lamborghini Diablo. Hallucinant, tellement que le concessionaire Audi sur le coin fait dur.

Après du shopping à l’Oriental Bazaar sur Omotesando, retour au Roppongi Hills pour aller déguster quelques saucisses allemandes et de la bonne choucroute. Et pourquoi pas une petite bière avec ça, on l’a bien mérité.

Malheureusement, la fin de semaine est déjà terminée! Il n’en reste que deux avant de prendre l’avion pour la maison!!! Mettons que j’ai hâte un peu. Mais avant de partir, nous nous réservons un petit party de Noël qui je l’espère sera aussi réussi que le party d’Halloween!!

À plus

Pace

jeudi 22 novembre 2007

Tokyo Motor Show 2007

Voici maintenant le moment de parler de l’événement de l’année! Eh oui, je parle évidemment ici du Salon de l’Auto de Tokyo!!! Et croyez moi, je suis encore sous le choc!!!

Si on oublie la traduction française, il s’agit bel et bien du « Tokyo Motor Show ». Donc, comme le nom l’indique, il ne s’agit pas seulement de montrer des véhicules sur 4 roues ou même ceux qui ne peuvent transporter que 7 personnes au maximum. Vous voyez ou je veux en venir je crois!!!

Je vous conseille donc d’aller sur mon site MSN pour admirer mes photos de l’événement en même temps que je vous le résume!

Nous pénétrons donc dans le hall des motos et des camions. Pour les motos, ça va, c’est comme le Salon de la Moto à Montréal. Toutes les marques y sont, ou presque : Honda, Kawasaki, Yamaha, Suzuki, Ducati, Triumph et même Harley-Davidson. Je ne suis pas un grand fan de moto, mais vu que j’étais avec Julien qui est un motocycliste assidu, j’ai tenté de récolter le plus d’information possible.

Mais bon, tout ça était un peu difficile. En effet, là, je dois vous parler de la réputation du salon de Tokyo. Oui, c’est un des salon automobile les plus fréquentés au monde, mais on y trouve à peu près les mêmes voitures qu’ailleurs, sauf quelques concepts souvent réservés au marché japonais. Si il y a une chose qui le distingue des autres, c’est peut-être à cause de celles-ci.




Oui, les gentilles demoiselles qui posent pour les « photographes » (amateurs pour la plupart) sont parfois plus attrayantes que leur compagnon métallique. Pas que je veux comparer, loin de moi cette idée sordide! Donc, on pose la voiture et ensuite on pose la fille. On apprend vite comment ça marche ici en regardant ces as du cliché! Y sont pas juste bon pour prendre des photos d’églises dans leurs bus climatisés faut croire!!!

Mais bon, je peux bien vous en parler pendant des heures, les gars vous pourrez vous rincer l’oeil en regardant mes photos. Les filles, ben, si vous aimez les voitures, j’ai réussi à en prendre quelques unes!!!

Après les motos, les camions. Pas les SUV là! Les vrais camions commes les semi-remorques et autobus de luxe. Franchement, c’est la première fois que je vois ça dans un salon. Et il y a même un lineup pour aller s’asseoir à l’intérieur. Hallucinant! Sacrés japonais!

Ensuite viens le hall des pneus et des produits audio. Enfin, produits audio est un bien grand mot, puisque les japonais sont beaucoup plus intéressés par les focntions GPS que la focntion audio de ces appareils. D’ailleurs, pour une section audio, je n’ai pas vu énormément de haut-parleurs!! Mais des mannquins par contre, ayoye! À défaut d’être intéressés par les pneus et trucs GPS, nous avons tout de même cru bon de parcourir toutes les rangées. Ma caméra était déjà bien remplie et je n’avais toujours pas vu une seule voiture!!!

Enfin, nos parvenons au premier des trois hall consacrés aux voitures. Un seul problème par contre, y’a du monde à messe mes amis. Va falloir jouer du coude pour prendre de bonnes photos. Voici donc mon résumé dans l’ordre ou je m’en souviens.

BMW

Premier sur la liste, non pas parce que j’ai un penchant pour la marque, mais bien parce que c’est le premier qui s’est présenté devant nous. Rien de bien spécial en fait, aucun nouveau modèle à part le X6 qui est une enième tentative de SUV par BMW qui me laisse de froid tout autant que les autres. Par contre, il y avait la perle d’entre les perles, la BMW M5, blanche par surcroit. Un jour elle sera mienne! Et je prendrais bien une photo si ce n’était pas de ce petit gamin qui tapisse la grille avant de ses traces de doigts! Sacrilège! (Click)

Contrairement à Paris, nous n’avons pu rejoindre la section VIP. Nous avions pu charmer la préposé BMW à Paris, mais là c’est 3 « goons » qui nous ont indiqué que c’était impossible. Je ne crois pas qu’on pourra les charmer Julien. Chez Mini, il y a la Mini Clubman qui est une Mini un peu plus longue. À Quand un SUV Mini? Quel paradox non, mais ça s’en vient, je vous jure!


Mitsubishi

La nouvelle Evolution X était la vedette et j’ai même pu y pénétrer pour tester le confort de l’habitacle. Très confortable, très puissante et avec un look que j’affectionne particulièrement, je ferai un test routier à mon retour c’est certain! Ah oui, elle aura 300ch!!!

Honda

Pas le choix d’aller faire un petit tour chez Honda malgré la masse de monde. Les compagnies japonaises ont évidemment les plus gros emplacements ce qui n’empêche pas les bouchons de circulation. Pour bien exposer leurs deux voitures concept, la CR-Z et la Puyo, ils ont eu la brillante idée d’entasser tout le monde dans une enceinte pour une petite présentation de quelques minutes. Heureusement, ici au Japon, quand tu lève les bras, tu réussi à prendre de belle photo, généralement!



La CR-Z donnera place à une nouvelle voiture hybride qui rappelera la défunte CRX. D’ailleurs, Alex et Marc-Alex ont travaillé sur ce projet dernièrement. Ensuite, la Puyo, il s’agit d’un concept ou la voiture est faite de matériaux mous! Juste au Japon!!!

Nissan

Au tour de Nissan maintenant et la vedette incontestée du salon, la nouvelle GT-R. Elle est vraiment impressionante, car avec seulement un V6, elle a tourné autour du Nurburgring en Allemagne en 7mins 37sec alors que le record du tour est de 7mins 24sec. C’est ahurissant et c’est pourquoi la circulation était dense pour prendre un cliché de la « Porsche Killer ». Heureusement, Julien et moi avons eu la brillante idée de monter sur la passerelle et de la photographier de loin. Et quel ne fut pas notre surprise d’apercevoir à la fin de la passerelle une autre GT-R qui se trouvait alors à quelques centimètres de nous! Trop facile!



Alfa Romeo/Maserati/Ferrari

Les Alfa, on aime ou on n’aime pas. Moi j’aime bien, surtout la Brera coupé. À Paris, nous avions bu du champagne gracieuseté du représentant Alfa Romeo, mais ici, nous sommes à des années lumières. Même les mannequins sont, disons, moins sympathiques! Ils se sont pas forcés trop trop!

Maserati et Ferrari sont des incontournables ici car les japoanis adorent les voitures italiennes de prestige. Donc, c’est difficile de s’approcher et de prendre de bonnes photos. Plus tard dans la journée, j’ai pu admirer un peu mieux la nouvelle F430 Scuderia sublime en bleu poudre et l’impressionante Maserati GranTurismo. Oui oui Père Noël, j’ai été très sage cette année! Et je la veux en bleu foncé!


Subaru

Chez Subaru, la nouvelle Impreza WRX STI tentait de faire ombrage à l’Evolution X. Mais il faut croire qu’il y a des trous dans les nuages, car la Mitsubishi est de loin la plus impressionante. Les deux voitures sont munies de quatre roues motrices et leur puissance tourne autour de 300ch. Cependant, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, l’Evolution se distingue. Ou plutôt c’est la Subaru qui se tire dans le pied avec un design extérieur discutable (ça ressemble à une Chevrolet) et une qualité d’intérieur franchement médiocre. En fait, ça fait penser aux intérieurs de GM, dans les mauvaises années (les années ’90)! Et pour une voiture qui se vendra au moins 40 000$, ce n’est pas acceptable.

Heureusement, miss Subaru Rallye m’as permis de quitter le stand avec le sourire!!!


Toyota

Pas que j’ai un parti pris pour Honda, mais Toyota faisait pitié dans son kiosque. Les nouveautés sont, comment je pourrais dire, peu intéressantes. Une chaise qui roule, wow! Ils en font une nouvelle à chaque année! Et les toasters sur roues, pas très innovateur non plus. Mais c’est japonais, donc le monde s’entasse comme des sardines pour voir la démonstration!

Chex Lexus, il y avait la LF-A qui est super agressive de devant. Mais à l’arrière, on dirait qu’elle a baigné dans un étand rempli de déchets nucléaires et qu’un 3e pot d’échappement a miraculeusement poussé au dessus des deux autres! Ouach! Et en prime, vous avez le son de la voiture sur un circuit qui résonne des haut-parleurs placés sous la voiture. Ils auraient dû cependant investir un peut plus dans les hauts-parleurs cependant! Ça sonnait comme une Geo Metro!

Audi

Le cousin pauvre (yeah right!) de Lamborghini a réussi à pondre une « super voiture » digne de ce nom, la R8. Elle est vraiment superbe et je ferais bien un petit essai routier. En plus, avec les quatre roues motrices, c’est une voiture idéale pour l’hiver!!! Sinon, vous pouvez vous rabattre sur la RS4 (non présente au salon) qui offre le même moteur mais avec 4 portes cependant! J’aime.

Porsche

Un des kiosque les plus difficile d’approche a été celui de Porsche. Pourquoi? Aucune idée à vrai dire. Les filles peut-être, elles étaient bien habillées. Mais en passant par l’arrière, j’ai pu apercevoir cette Porsche 911 version de course et avec un revêtement mat. Vraiment débile comme couleur et elle avait l’air 100 fois plus attrayante qu’une Porsche normale! J’en veux une, j’en veux une! Ah ouais, on ne peut l’acheter, merde!



Dodge

Je terminerai avec Dodge. Quoi? Et Mazda, Mercedes, Jaguar, Lamborghini, Hyundai dans tout ça? Désolé, mais je ne suis pas certain que j’ai tant de choses à écrire sur eux et pis de toute façon ce message commence déjà à être long. Si vous voulez plus de détails, envoyez-moi un e-mail au pire.

Pourquoi Dodge alors? À cause de celles-ci :



Oui, c’est deux anges vêtues de rouge et de noir ont volé mon coeur. Un sourire, deux même, et j’étais envoûté. Et la voiture? La Dodge Charger m’importait peu à ce moment là. C’est ça le Salon de Tokyo, c’est plus que des voitures. C’est une expérience!!!


Pour aller me refroidir les esprits, j’ai pratiqué le sport favori des japonais, c’est-à-dire j’ai attendu en ligne, pendant 30 minutes. Pour ké faire? Pour essayer le nouveau GranTurismo 5 Prologue avec des simulateurs. Une primeur japonaise ça mes amis!!! Donc, comme je disais, une demi-heure d’attente pour......3 minutes de course. Et voilà, c’est terminé! Suivant next!

Je suis donc revenu chez moi la tête remplie de beaux souvenirs et ma caméra aussi remplie pour mes les rappeler!

Alors les gars, quand est-ce que vous venez?

jeudi 15 novembre 2007

Hiking à Shiobara

La première fin de semaine de novembre s’annonçait plutôt rock’n’roll au début. En effet, le Tokyo Motor Show était sur ma liste d’événements à ne pas manquer. Vu que c’est le deuxième plus gros salon de voiture au monde après Paris, je me suis dis qu’une journée ne serait pas suffisante.

Mais bon, Alex m’a convaincu que c’était pas si gros que ça et qu’on fait le tour rapidement. Me connaissant, c’est pas le genre de place ou je vais circuler rapidement. Magasiner par contre c’est autre chose. Je sais ce que je cherche et je rentre rarement dans un magasin sans avoir une bonne idée en tête de se que je veux. Et dans les salons de l’auto, y’a toujours plein de choses pour vous distraire!!! Mais bon, je garde tout ça pour mon prochain message!

Puisque j’avais décidé de descendre une seule journée, le dimanche, pour le salon de l’auto, mon samedi était libre. De plus, la météo s’avérait prometteuse. Donc, nous avons décidé d’aller dans le coin de Shiobara afin d’admirer les couleurs de l’automne (oui oui, ici l’automne existe encore!) et respirer du bon air frais. Départ à 12h30 d’Utsunomiya et Shiobara est à environ une heure de voiture, donc la journée s’annonçait belle.

Pas de problème pour se rendre en autoroute jusqu’à Nishinasuno. Mais Shiobara, se trouve à une vingtaine de kilomètres de là, dans les montagnes. Qui dit montagne (à vrai dire même dans les plaines c’est comme ça) dit route à une voie. Et qui dit couleurs d’automne au Japon, dit achalandage! Mais pas du petit achalandage! De l’achalandage genre les « lineups » du Boxing Day, la ligne pour les billets de spectacles de Madonna, le traffic pour prendre le tunnel L-H Lafontaine, etc. Vous voyez le genre. Bref, peu importe ce que tu veux faire ici, y’a du monde.


Nous sommes sortis de l’autoroute vers 13h30. Il nous restait environ 15km à faire. Devinez à quelle heure nous sommes arrivés à notre destination?

(musique de Jeopardy)

16h

Hallucinant! Ça avançait tellement lentement, que j’ai eu le temps de sortir de la voiture, aller au dépanneur de l’autre côté de la rue, acheter 2 burritos pour Julien et moi, les faire chauffer et revenir à la marche et la voiture avait avancé d’à peine 10 mètres!! Nous avons pratiquement vidé toutes nos provisions de noix, boisson énergisante, saucissons, Ficello (oui oui, ça s’appelle pas Ficello mais c’est quasiment la même chose) et fruits que nous avions acheté pour notre journée de « hiking » dans le traffic.

Heureusement, après avoir atteint Shiobara, il nous restait une succession de routes tordues pour se rendre au sentier désigné. Julien et Marc-Alex s’en sont donné à coeur joie avec les petites Fit. Elles manquent de jus, mais elles tiennent bien la route. Voyez par vous-même!


Il ne faut surtout pas oublier que le soleil se couche vachement tôt ici, en ce moment aux alentours de 17h. Il ne nous restait donc à peine une heure pour faire une petite promenade. Tout de même, nous avons tenu un bon rythme ce qui nous a permi de voir les trucs les plus intéressants sur le sentier.


Celui-ci longeait une petite rivière ou l’eau était franchement super claire. Mais la température ne se prêtait pas à la baignade. S’il y avait eu une source d’eau chaude à côté, peut-être! Mais bon, nous avons pu admirer quelques chutes et rapides dans un milieu qui nous fait, pour un instant, oublier la laideur des grandes villes. La nature, y’a rien de mieux pour faire le vide.....et le plein de photos!


Après un peu plus de 45 minutes de marche, il était temps de rebrousser chemin si on voulait voir ou nous marchions. Le retour vers Shiobara s’est bien déroulé malgré la noirceur. Disons que le chemin s’est fait plus rapidement qu’on aurait pu le penser. En arrivant à la route principale menant au village de Shiobara, nous avons vu que le traffic pour retourner à l’autoroute était aussi infernal que celui pour y parvenir.

Donc, afin de laisser le traffic se diluer et aussi nous reposer un peu, nous sommes allés dans un onsen question de se tremper les fesses dans de l’eau chaude. Et croyez-moi, elle était chaude. Mais pas aussi insupportable que le sauna. C’était un vrai four!! Sérieusement, au début je me demandais si c’est moi qui était pas fait fort. Puis, j’ai regardé le thermomètre qui indiquait 90.

- Quoi? Juste 90 Fahrenheit! Ça fait pas de sens, que je dis à Alex.
- Non, c’est pas 90 Fahrenheit, c’est 90 celsius!!!
- Ah!

Puisque je ne semblais pas surpris de sa réponse, il a jugé bon de préciser son point.

- C’est parce que l’eau boue à 100ºC!!!!

Ah ouais, quand même! Heureusement, en sortant du sauna, il y avait un petit d’eau froide. D’eau glacée je devrais dire. Ça fait du bien un instant, puis la patate commence à te débattre dans la cage thoracique! Et alors tu retournes dans un bain chaud et tes pieds commencent à te picotter comme s’ils étaient engourdis!!! Spécial!! Vous avez de la neige pour que je me roule dedans?

Une heure et demi plus tard, nous sortons de l’établissement pour nous rendre compte que le traffic avait disparu et ue les rues étaient enfin désertes. Nous avons donc enfourché nos Fit vers la belle contrée d’Utsunomiya!!!

Avec toutes ces aventures, il fallait bien casser la croûte à un moment donné. Ainsi, nous avons choisi de l’italien. Premier arrêt, la pizzera Anjo’s. Une petite place, vraiment intime. Personne n’était allé auparavant, donc nous ne savions pas à quoi nous attendre. Bref, tout ça pour dire qu’en arrivant, le resto était plein et qu’il fermait dès que tout le monde partait! Il était 21h15!!! Refuser des clients, comme nous en plus (gros mangeurs), c’est pas très marketing!
Nous nous rabattons sur son grand frère, l’autre restaurant Anjo’s qui sert des plats italiens autre que de la pizza! Eh bien vous savez quoi? On s’est fait retourné de bord aussi! Le resto ferme à 21h30! Et pourtant, je suis déjà venu ici plus tard que ça. Anyway, tout le monde avait encore l’estomac vide et les options s’amenuisaient! Finalement, je sais pas trop pourquoi, on s’est attablé au Salzeria, ou quelque chose qui ressembe à ça. En gros, c’est un restaurant « familial » qui sert de la bouffe italienne dans un décor digne des années 80. Mais pas genre rétro, mais plus dans le sens que le restaurant a été construit dans les années 80 et qu’il n’a jamais été rénové depuis. Pour vous donner une idée, on y retrouve de vieilles tuiles pastels, des murs avec tapisserie pastel (surtout jaune, mais je les soupçonne d’avoir été blancs un jour), des serveuses avec des baies vitrées comem lunettes, et elles portent des tabliers pastels, un éclairage qui ma foi n’a rien de romantique (gros néons industriels) et j’en passe.

Et la bouffe? Aussi apétissante qu’un repas congelé j’ai bien peur. Il y a un avantage à tout cela par contre : le prix. Pour le Japon, c’est vraiment « cheap ». Ça nous a coûté environ 15$ chacun et on a mangé comme des cochons. Nous avons même prix deux bouteilles de vin. Bon, vin est un bien grand mot, disons que ce liquide rouge foncé se rapprochait plus de la composition chimique de Drano! D’ailleurs, je crois que j’ai l’émail des dents plus mince depuis ce repas! Et les douleurs gastriques qui viennent avec! Mais bon, pour 10$ la bouteille, dans un resto!

En résumé, pas facile de profiter de la nature au Japon, car comme je le répète souvent, y’a juste trop de monde dans ce pays là. Les routes sont belles, mais elles sont vraiment pas assez larges! Et oui, malgré notre expérience culinaire ratée, je crois encore qu’on mange mieux ici qu’en sol québécois (même nord-américain!).

Restez à l’écoute, mon résumé du Salon de Tokyo viendra dans quelques jours!!!

mercredi 7 novembre 2007

Halloween Party!!!!

Enfin, il est temps de dévoiler les détails de notre party d’Halloween. J’ai déjà mis les photos sur mon site MSN. En fait, j’ai mi les meilleurs photos car j’en ai pour plus d’1 GB. Bref, comme vous pouvez voir, c’était haut en couleur. Et pour ceux qui se demandent pourquoi j’ai deux costumes, c’est parce que nous avions NOTRE party le vendredi, et un autre le samedi. Donc, pour la forme, j’ai décidé de changer. Et aussi mon premier costume sentait légèrement la bière! Je sais pas pourquoi!


Bref, le vendredi soir, Alex et Marc avaient réservé le Graphics qui se trouve juste en bas de nos apparts. C’est cool parce que c’est pas loin......pour nous. Donc, vers 21h, le monde commence à arriver. C’est pas tout le monde qui est déguisé et c’est pas tout le monde qui s’est forcé non plus.


Tout de même, ce fut bien plaisant comme soirée. Le tout s’est continué chez moi et heureusement la police n’est pas débarquée. J’imagine que les voisins étaient absents, parce que c’était pas un party silencieux. Avec un verre dans le nez, les japonais haussent le ton. Les japonaises aussi.


Pas d’incidents malheureux cette fois-ci, mon couvre-lit est resté propre!

Le lendemain, la grâce matinée nous attendait. Elle était bien méritée. L’après-midi s’est résumé à une séance de ménage et une bonne discussion de perron pour résumer les événements de la veille. Somme toute, la soirée avait été un succès.

Tout le monde n’était pas aussi motivé pour le party du samedi. En fait, certains avaient laissés des plumes durant le premier. Nous nous sommes donc rassemblés chez Alexi pour un petit souper éclair entre gars. Le but de l’opération était surtout de convaincre tout le monde d’aller au moins jeter un coup. Et souvent, l’essayer c’est l’adopter.

Donc, nous nous sommes décidés assez rapidement et 20 minutes plus tard, nous étions en chemin. Julien avait tronqué la « geicha » pour un vieux costume d’Alexi. De son côté, Pat a retenté sa chance en Pikachu. Pour ma part, j’ai délaissé le « rugbyman » pour mon déguisement classique, « l’Homme du KGB ». On peut pas se tromper avec un « casse » de même!

Le party était dans une genre de salle et on payait 2000 yens pour 2h de boissons gratuites. C’est bien beau, mais quand ça prend 30 minutes pour aller te chercher une bière, t’as pas grand chance de rentrer dans ton argent. En plus, la police est débarquée à 22h afin de demander de baisser le volume. Oui oui, 22h!!! Pas fameux! Au moins, au Graphics il n’y a pas de voisins achalants. Bref, NOTRE party était beaucoup mieux! Et la représentation féminine meilleure aussi!

Je sais pas comment on va réussir à faire un meilleur party de Noël. Si vous avez des suggestions, laissez-moi savoir. On va commencer à travailler la dessus sous peu.

À plus

Pace

25 ans et toutes mes dents

Enfin, je peux entrer légalement dans les bars réservés aux 25 ans et plus! En revenant en terre montréalaise, je monte à la Marina! Euh......non. Ça va aller merci.

Donc, le 19 octobre dernier, j’ai passé le cap du quart de siècle. Merci pour les applaudissements! Mais je vous rassure, pas de crise de la vingt-cinquaine pour moi. Ce n’est qu’une étape de plus. Une étape que j’ai franchi en compagnie de mes « potes » de chez Dassault à Tokyo. Pas question de rester à Utsunomiya pour cet événement.

Donc, réservation au resto japonais ou il y a la plus faible minorité de japonais à l’intérieur, le Gonpachi. Pour ceux qui ne s’en souviennent pas, c’est le resto qui a inspiré la scène de combat avec les « Crazy 88 » dans Kill Bill. Je peux facilement estimer qu’il y avait au moins 75% d’étrangers qui y cassaient la croûte. Mais bon, les sobas sont bons et l’ambiance est cool. Et pas trop cher en plus!

Tout se passait bien. Y’a même un « pote » beauceron de Marc-Alex qui est débarqué avec des gars de Vancouver et ils ont eu la brillante idée de nous payer des piscines de vodka! Gang de malades. Je pensais bien m’en tirer indemne, mais j’ai alors aperçu du coin de l’oeil une serveuse arriver avec un grand plat et les autres serveurs qui suivent en arrière. J’ai eu des flashbacks de mon diner surprise au Pacini avec Hugues et Mayrand v’la 2 ans de ça. Et oui, le plat était pour moi.......et Marc-Alex. En effet, sa fête était le 11 octobre et on a donc souligné les deux. Pas de gâteau au chocolat par contre, juste des trucs santé. Sauf la crème glacée je suppose. Mais j’ai même pas eu droit à un rabais. Déçu vous dites!


Bref, sorti de là on s’est rendu dans un coin perdu ou supposément il y avait un party sangria. Je sais pas pour vous, mais moi j’entends party sangria et je pense à des nappes blanches tachées, des dents bleues et un tas de renvou à côté du bol parce que le gars s’est pas rendu à temps. Bref, pas la meilleure des images. Mais ce fut pire, ou presque. Des pêteux de broue à perte de vue. On se serait cru dans un bar de Westmount (ça existe?). Tout ça pour dire qu’on était pas mal tous seuls en t-shirts. Le marchand de veston a dû faire la piasse icitte!


Au moins nous avons eu droit à une danse brésilienne. Faut que j’aille à Rio un jour! Ayoye!

Le lendemain, c’était réservé pour le magasinage de costume. Notre party d’Halloween était la semaine suivante et pis j’avais toujours pas commencé! Curieusement, j’ai vu beaucoup de décorations pour l’Halloween et les japonais semblent embarquer de plus en plus dans l’idée. Faut dire qu’ils aiment tellement les bonbons de toutes sortes, que c’est par dur de les faire embarquer.

Finalement, j’avais mon idée pas mal décidée et pour se faire, je devais trouver un magasin de sport. Mais bon, le Japon c’est le royaume du magasin spécialisé. Donc, pas de Sport Expert ou trucs du genre pour trouver de tout. J’ai donc cherché à travers Shinjuku une bonne partie de la journée, mais sans succès.

J’en ai donc profité pour flâner un peu et faire du bon vieux « shopping ». À première vue, on serait tenté d’aller dans les grands magasins. Les deux plus gros de Shinjuku sont l’Isetan et le Marui (reconnaissable par le 0101 géant). Il y en a un peu partout à travers Tokyo. Bref, du linge, y’en manque pas. Il n’y a qu’un problème. C’est juste pas achetable. Pour moi en tout cas. Des jeans à 400$, des chemises à 600$, des manteaux à 1200$, des sacoches (pas que je magasine ça) à 6000$, etc. Y sont malades! Pis les magasins comme ça fourmillent de monde. C’est hallucinant. Et déconcertant. Ici, on perd la notion d’argent et ce que ça représente.

Donc, j’ai dû chercher ailleurs pour trouver des jeans qui n’avaient pas de diamands dessus (les jeans pour gars sont vraiment fif ici), pas de trous, avec les cuisses assez larges (bonne chance), qui existe avec un tour de taille d’au moins 36 et qui ne nécessiteront pas une hypothèque. La tâche s’annonçait difficile jusqu’au moment ou j’ai aperçu les trois lettres réconfortantes : GAP. C’est pas j’aime acheter chez GAP. Disons que ça me fait chier quand j’entends parler d’exploitation d’enfants dans des pays défavorisés et des trucs du genre. Mais bon, ici, j’ai pas vraiment le choix si je ne veux pas me promener en « jogging » tout le temps.

En marchant dans les rues de Shinjuku, je me suis rapidement rendu compte que je ne « fittais » pas. Le duo jeans/t-shirt n’est pas très exploité ici. Je dirais que 50% des hommes ont un veston sport pour aller faire les courses. Pas question de se promener en vieux « running » non plus. Bref, je suis tout seul de ma gang, à part les autres étrangers. Tiens, en v’la 2. Eh oui, jeans/t-shirt. On se trompe pas.

Les courses terminées et un petit « power-nap » plus tard, nous allons souper dans un restaurant « Teppanyaki », qui signifie grillé sur une plaque de fer. Donc, le cuisinier prends les ingrédients et faire cuire ça sur la plaque. On y met de la viande, du poisson, des légumes et on mélange. On y trouve plusieurs sortes de plats dont les fameuses asperges enrobées de porc grillé. Gentils mots pour pas dire du bacon!! Le thon grillé à l’ail était vraiment délicieux et les légumes sautés vraiment « goutus ».

Nous avons ensuite pris quelques verres en charmante compagnie. Tout ça n’était qu’un prétexte pour rester éveillé jusqu’à 4h du matin. Eh oui, j’ai pu regarder la finale de la Coupe du Monde de rugby en compagnie de fans anglais déchainés. Ils étaient partout! Alors, pour mettre un peu de piquant, j’ai commancé à crier : « Let’s go South Africa! ». À chaque fois qu’un gars me disait de me la fermer, je revenais de plus belle. Nul besoin de vous dire que ça aurait pu mal virer, car des anglais à 4h du matin, ils n’avaient pas pris qu’une seule consommation. Heureusement, j’ai dénicher deux sud-africains qui faisaient une tête de plus que moi et arboraient fièrement les couleurs des Springboks. Les « Hooligans » sont restés tranquilles, surtout en deuxième demie!


Pendant que les sud-africains enfonçaient le dernier clou dans le cercueil des anglais, j’ai discuté « stratégie » avec une gentille japonaise. Péniblement, nous avons rejoint une de ses amie dans un resto chinois près de Roppongi Hills. Le soleil tappait fort! Et le chinois n’est pas idéal après une soirée mouvementée. À part peut-être le pâté chinois!

De retour à mon hotel, la grande aiguille avait atteint le 30 et la petite avait dépassé le 8. Le « check-out » était donc une heure et demi plus tard. J’ai donc pris mes clics pis mes clacs et je suis revenu à Utsunomiya, en essayant de pas manquer mon arrêt.

Maudit rugby!

lundi 29 octobre 2007

Maman et JF au Japon (3e et dernière partie!)

Bon, voici enfin la dernière partie du voyage de ma mère et mon frère au Japon. À vrai dire, les choses se bousculent un peu et il est temps de terminer ça pour pas laisser traîner les autres.

Bref, j’hébergait donc mes visiteurs pour les 3 prochains jours dans la merveilleuse ville d’Utsunomiya pendant que j’allais me planter devant un ordi pendant 11h. Ma mère me dit alors qu’elle va pouvoir enfin se reposer, car en effet, nous avions marché pas mal lors de notre périple dans le sud du Japon.

Mais le problème, c’est que y’a rien à faire à Utsunomiya. Normalement, j’y fais mon épicerie, du magasinage (pour les choses essentielles), du vélo (comme faire du vélo dans Chomedey.....pitoresque!) ou aller au cinéma (comme n’importe quel autre cinéma, sauf les sous-titres japonais!). Bref, ça vaut pas la peine, surtout si t’es ici une semaine. Eille, ça rime. Euh! Ok, j’pense que j’ai fait mon point..

Donc, mardi ils ont visité Nikko, mercredi le Palais Impérial et Ginza et jeudi Asakusa et Odaiba. Je vous reparlerai de Nikko quand je prendrai le temps d’y aller. Pour les autres, c’est probablement déjà fait.

Nous avons pu nous rassasier dans quelques autres bons restos comme le Fun Pub ou on retrouve tout plein de plats asiatiques et moins asiatiques. Il suffit par contre de demander l’ancien menu qui contient plsu d’image que le nouveau qui ne contient que du japonais et 2 ou 3 images. Bref, ça s’annoncait mal comme soirée, mais finalement, comme partout au Japon, on fini par se faire comprendre. Les conseils du jour : pot-au-feu (genre de bouilli) et riz indonésien avec un oeuf dessus.

Après avoir regoûté au Coréen pour la fête de Marc-Alex, nous avons délaissé momentanément les découvertes pour un resto italien. Les tomates et mozzarella étaient très fraîches, le risotto vraiment bon et le veau à la milanaise un délice. Bref, on a bien mangé.


Vendredi 12 octobre 2007

Un peu de temps accumulé le mercredi me permit de terminer ma journée à midi. Wow! Liberté! Que c’est beau le soleil! Cela dit, on en profite de moins en moins car il se couche maintenant vers 17h. Beurk!

Donc, en revenant du boulot j’arrête au réputé restaurant Min-Min pour y acheter 3 douzaines de « gyozas ». Les « gyozas », se sont des dumplings si vous connaissez, donc de la viande et des herbes et des fêves germées enroulées dans de la pâte et cuits sur une plaque. Utsunomiya est réputé pour avoir les meilleurs « gyozas » du Japon et le Min-Min semble faire les plus populaires. Donc, il s’agit probablement des meilleurs du Japon! Élémentaire mon cher Watzuki!

Après ce bon petit repas, direction Tokyo pour la dernière fin de semaine de voyage de mes visiteurs. Nous y parvenons un peu sur le tard, mais c’est pas grave, la nuti est longue à Tokyo!! J’essaie donc de montrer un peu les subtilités de Shinjuku, quartier réputé pour ses multiples affiches lumineuses mais surtout ses milliers de magasins. Même un vendredi après-midi, y’a du monde en ti-pépère.

Il n’y a pas de programme en particulier, on se laisse seulement impressioner par la taille des édifices et le fourmillage qui se passe autour. Si Ste-Catherine l’été c’est achalendé, ici c’est 10 sinon 20 fois pire. Faut pas avoir une bulle trop grande, parce que sinon y risque d’y avoir pas mal de monde dedant!

Nous nous rendons au Park Hyatt vers 17h afin d’y déguster un verre mais surtout d’admirer la vue. Lorsque le soleil ferme les yeux, le spectacle est vraiment impressionant. Les milliers de petites lumières rouges qui ornent les plus hauts édifices couplées aux néons qui illuminent les rues commerçantes créent une image qu’on croirait irréaliste. Enfin, on ne voit pas ça ailleurs. Comme je disais dans un autre message auparavant, c’est bien beau les pagodes et les temples, mais cette vue là, c’est le Japon moderne et nulle part ailleurs. Bon, y’a la Chine qui s’en vient, mais pour l’instant, on en est là!



Nous repartons dans les rues de Shinjuku est afin de mieux apprécier la multitude d’enseignes au néon qui ornent les façades des édifices. Vraiment, on se croirait en plein jour parfois. Mais pour un pays qui se vante du protocole de Kyoto, y sont pas les chapions de l’économie d’énergie. Et dire qu’ils produisent 65% de tout ça au charbon!

En retournant à notre bercail temporaire d’Akasaka, nous décidons de jeter l’ancre dans un resto mexicain (pour continuer les expériences). Rien de bien spécial, mais quadn on a vraiment faim, vaut mieux ne pas trop s’aventurer en pays inconnu. Et puis, vu que la journée du lendemain s’annonçait chargée, nous avons décidé de couper ça court comme on dit et de retraiter au vestiaire. Pour la forme, mon frère et moi avons pris quelques consommations dans un bar du Tokyo Midtown afin de mieux nous reposer durant la nuit. Demain matin 9h, direction Shibuya.


Samedi 13 octobre 2007

La journée débute tôt (enfin, 9h c’est tôt pour Tokyo!) avec un petit bagel new-yorkais. Pas le choix, ici au Japon, si tu veux un bon bagel, faut aller dans un resto. En effet, puisqu’ils ne mettent pas de préservatifs dans le pain, il reste frais environ 6h! C’est pas des farces. D’habitude, quand je vais m’acheter 8 tranches (oui oui, 8 tranches) de pain tranché, la date d’expiration est 2 jours plus tard. Merci au congélateur, on peut étirer ça un peu!

À 10h, nous sommes rendus au Shibuya Crossing. Vous l’avez probablement déjà vu. À cette intersection là, il y a l’équivalent de la population de St-Lin qui traverse à toutes les 2 minutes. Hallucinant! Mais là, il est 10h et il n’y a personne ou presque. À peine 100 personnes! Donc, on se prend un café au Starbucks avec vue sur le coin de rue en attendant que le quartier prenne vie.

Mais bon, rendu 10h30, la vie reprend difficilement. En effet, la plupart des magasins ouvrent à 11h et même parfois à midi. Je vous entends dire : « Ouin, y sont pas ben ben lève-tôt ces japonais là! » Non, mais ils sont couche-tard par contre. D’ailleurs, ces mêmes magasins seront encore ouverts à 21h et même 22h et ce le samedi comme le dimanche. Donc, c’est un choix de société. On magasine tôt ou tard. Je choisi personnellement le modèle japonais! J’ai pas nécessairement le goût de me magasiner des jeans à 9h le matin. À 20h, un peu plus!

Il y a donc un peu de monde, mais pas assez. Je propose donc à mes voyageurs de revenir plus tard, à l’heure de pointe de magasins! Nous mettons donc le cap vers Harajuku. Je fais par contre une petite pause au concessionaire Audi, question de me faire rêver un peu!



Arrivé au parc d’Harajuku, surprise! Pas d’Elvis dansants ni de jeunes gothiques trépidants. Eh non, nous avons à la place un rassemblement de voitures anciennes. Ma caméra se mets donc à prendre des clichés toute seule, comme par magie. En attendant le départ de la course (plus comme un ralye de vieilles voitures), nous pénétrons dans le parc afin de voir un peu de nature. Finalement, c’est plus les souvenirs que nous avons vu, enfin la mère surtout. Pendant ce temps, mon frère et moi répondions à un questionnaire en anglais que des étudiants japonais faisaient passer aux touristes. En passant, qu’est-ce que vous répondriez à : « What do you like the most about your country? »

Pas facile. Nous avons répondu que c’est le fait que tout le monde nous aime parce que nous sommes un pays pacifique. Classique, légèrement chauvin mais bon. Vous savez ce que les 3 américains avant nous ont répondu? Tous la même chose : « Our freedom! » Ils leur ont bien martelé ça dans la cervelle quand même! Belle job de « brain-washing »!

Bon, nous nous dirigeons sur Omotesando-dori afin d’aller au Oriental Bazaar. Au début, je pensais que c’était comme un gros marché aux puces extérieur avec plein de trucs pas cher. Mais non, c’est un magasin avec des trucs traditionnels, genre potterie, ensemble à thé ou à saké, meubles, kimonos, éventails, katanas, etc. Cela dit, on y trouve de très beaux objets. Souvent, à l’étranger, on achète des souvenirs pour acheter des souvenirs. La qualité est souvent discutable et en fin de compte, ça prend la poussière parce qu’on en a pas vraiment besoin. Mais ici, j’ai l’impression que c’est différent. Le katana, je l’ai acheté parce que c’est unique et cool. J’ai aussi acheté une peinture typique japonaise sur papier genre parchemin parce que c’est représentatif. Il y a de belles choses dans les souvenirs, il s’agit de les dénicher!

Ma mère a réussi à acheter quelque chose pour tout le monde et mon frère s’est même décidé à acheter un enble de saké pour aller avec la méga bouteille de 1.8L de saké de Yamagata que je lui est fais acheter avant de partir d’Utsunomiya. Bref, nous avions les sacs à dos plein et les poches un peu plus vides. Nous sommes donc allés sur Takeshita-dori, petite ruelle réputée pour ses magasins jeunes à l’avant-garde de la mode. Encore là, y’a du monde qui rentre dans ta bulle. Et la plupart du temps, c’est une fillette de 15 ans avec les cheveux roses ou un gars de 16 ans qui a l’air de sortir du far-west. Pas si conservateurs que ça les japonais finalement!



Après un bon petit sandwich, ma mère est attirée par le dessert référé des jeunes japonais, les crêpes. Oui oui, les crêpes avec crème fouéttée, crème glacée et fruits frais enroulée en cône. C’est bon en titi! Mais ça ne vaut pas une bonne Paysanne!

De retour à Shibuya, il y avait pas mal plus de monde. Le Shibuya Crossing tenait à sa réputation! Après avoir visité un garnd magasin, il était temps de retourner à Akasaka afin de faire une petite pause et de laisser respirer nos petits pieds meurtris! Il fallait surtout résister à la tentation d eprendre une collation, car ma mère a décidé de payer à mon frère et moi le souper afin de souligner mon anniversaire (avec 6 journées d’avance). Pour l’occasion, j’ai donc choisi, roulement de tambour, le Barbacoa. Vous vous souvenez? C’est le resto brésilien ou pour la modique somme de 4200 yens tu manges autant de viande que tu veux! Donc, pas trop souvent, parce que c’est pas recommendé!



Néanmoins, nous y sommes à 20h30 et notre appétit est au rendez-vous. Les tranches de pepper steak, garlic steak, rump steak, under cut meat et pork loins se succédèrent dans nos assiettes qui étaient d’un blanc immaculé avant le massacre. Mes visiteurs ont bien vite compris qu’il fallait opter pour la modération plutôt que le meilleur goût. Nous sommes restés pas moins de 2h attablés et nous avons eu toute la misère du monde à terminer notre bouteille de vin.

Après ce repas des dieux, la mère a dû battre en retraite au château fort pendant que je faisais des plans avec Patrick qui était aussi en ville afin de sortir mon frère pour sa dernière nuit tokyoïte. Malheureusement, il a été victime des vices du Barbacoa. On y passe tous ou presque la première fois. Donc, j’ai dû m’aventurer seul dans les bars branchés de la ville

Mon but était de durer jusqu’à 4h du mat, car il y avait la demi-finale de la Coupe du Monde de Rugby entre la France et l’Angleterre. L’atmosphère était électrisante au bar Legends de Roppongi. La foule était partagée 50-50 et c’est à peine si les anglais et les françâis ne se tapaient pas sur la gueule entre deux gorgées de bière. La match était serré, le match était bon. Mais les français se sont faits tranquillement remontés avec des pénalités qui leur ont scié les jambes. J’ai eu beau m’époumoner à crier « Allez les Bleus! », mais le résultat fut décevant. J’ai dû remonter le moral de plusieurs cousins avec des tappes dans le dos et des « on a bien joué quand même ». J’y serai pour la finale et c’est sur, je prends pour l’équipe qui joue contre l’Angleterre!



Dimanche 14 octobre 2007

Après un gros 2h30 de sommeil, il était temps de libérer notre chambre (c’est quoi l’idée de mettre le check-out de 10h?). Mais bon, c’est pas comme si on avait toute la journée non plus. Le vol de retour des grands voyageurs est prévu pour 16h et c’est pas le genre d’avion qu’on peut ratter.

Donc, sans trop se casser la tête pour trouver une nouvelle expérience culinaire, nous sommes retournés au petit magasin de bagels. Quand c’est bon et efficace, faut pas chercher plus loin. Cela dit, le saumon fumé est vraiment excellent! Je vous le conseil, si vous venez un jour!

Nous cheminons ensuite tranquillement vers Tokyo Station ou malheureusement les adieux nous attendent. Ces 10 jours ont passé tellement vite et pourtant, on en a fait beaucoup! Suffit d’y repenser un peu. J’ai bien rodé mon itinéraire, donc si l’envie vous prends de venir au pays du soleil levant, je serai prêt pour vous accueuillir.

À la prochaine

Pace

lundi 22 octobre 2007

Maman et JF au Japon (2e partie)

Dimanche 7 octobre 2007

Beau dimanche matin en perspective qui commence avec un déjeuner-buffet américain. Pas trop mal vous direz, mais tiède c’est un peu moins chic. Tout de même, c’est mieux qu’un déjeuner japonais (poisson cru, riz et soupe miso......beurk)!

Le dos légèrement en compote dû à notre grande marche de la veille et à un matelas digne d’un fakir, nous nous dirigeons vers le fameux château d’Himeji. On dit que si on a qu’un seul château à visiter, c’est celui-ci qu’il faut voir! On verra bien!

On ne peut pas vraiment le manquer, car il est perché assez haut sur une colline entourée de murets au milieu d’une ville de la grandeur de St-Eustache! Il y a toutefois beaucoup de monde dans la ville, la moitié pour venir visiter le fameux château j’imagine.

Cette fois-ci, pas de guide bénévole pour nous raconter des anectodes justeuses sur les habitants de cet édifice grandiose, seulement un petit dépliant décrivant le trajet à parcourir. Avant d’entrer, il est bien important d’enlever ses souliers et de les trimbaler dans un sac de plastique blancs plié immaculément par des employés qui j’espère ont des loisirs plus passionants. On te passe des petites pantoufles, mais elles sont vraiment petites. On retrouve au moins une centaine de paires de 6 à 9 et peut être 5 ou 6 de grandeur 10 et plus. C’est ça être extra-terrestre au Japon!


Bref, le château vaut vraiment la peine si on n’en a jamais visité auparavant. La disposition des murets tels un labyrinthe rend l’invasion difficile par les envahisseurs potentiels. De même, les murs en éventails rendent l’ascension quasi impossible et dans le bâtiment au-dessus se trouvent des trappes d’ou les résidents peuvent jeter de l’eau bouillantes ou même des roches sur les grimpeurs. Mais au milieu de l’enceinte se trouve le bâtiment principal du château qui habritait l’empereur et l’impératrice. Il est vraiment magnifique de loin et vous verez surement des photos de celui-ci lors de la saison des cerisiers. Assez inspirant comme image!

Pour visiter l’intérieur et atteindre le 6e et dernier étage du donjon, il faut des bonnes jambes et un bon équilibre. Les escaliers pour se promener d’étage en étage ressemblent plus à des échelles. Ça me rappelait vaguement mon appart à Paris ça!!! Mais ça vaut la peine, car d’en haut, vous avez une vue imprenable de la région. Dommage que la ville ressemble vraiment à St-Eustache!!!

Tout de même, je crois que cette visite a été vraiment intéressante et on se rend compte rapidement que le Japon a beaucoup plus d’histoire que le Québec. Par exemple, le château a été reconstruit en 1601 après avoir été détruit en 1580. La ville de Québec a été fondée en 1608. Ayoye!

Cette petite visite terminée et une autre petite heure en Shinkansen plus tard, nous arrivons finalement à Hiroshima. Nous connaissons tous les événements tragiques de 1945 et on se rend vite compte qu’Hiroshima diffère des autres grandes villes du Japon. En effet, elle est beaucoup plus moderne et l’urbanisation est plus structurée que la plupart des villes japonaises qui ont grandi trop vite.

Après avoir déposé les bagages à l’Auberge de jeunesse, nous nous dirigeons vers le parc de la Paix. Le parc se situe près de l’hypocentre de l’explosion de la Bombe atomique du 6 août 1945. EN gros, c’est comme un gros parc avec quelques monuments à la mémoire des gens tués par cet événement abominable. Et dans le parc, il y aussi le musée de la Paix qui retrace les événements menant à l’attaque nucléaire et ensuite le relèvement de la ville.

Je ne veux surtout pas vous mettre à terre, parce que franchement, tu resors pas de cet endroit avec l’air très joyeux. C’est assez « hardcore » comme musée et je ne suis pas certain que tout le monde est apte à voir et entendre ce qui est présenté. Mais néanmoins, je suis bien content d’y être allé et d’avoir approfondit mes connaissances sur le sujet. Mais y’a pas de doutes, vous ressortez de là avec une vision très différente de cet événement et totelement dégoûtés par les tactiques de guerre. Ce musée porte donc bien son nom, car en ressortant, tout le monde est encore plus convaincu que la paix est primordiale.

Pour vous faire un petit portrait de l’événement sans trop entrer dans les détails, je vous propose les deux images suivantes, soit le centre de la ville d’Hiroshima avant et après la bombe.





La boule rouge indique l’endroit ou « Little Boy » a explosé à 600 mètres d’altitude dans le ciel d’Hiroshima à 8h16, le 6 août 1945. L'explosion, est équivalente à celle de 15 000 tonnes de TNT. Près de l'épicentre de l'explosion, la température au sol de 4 000 degrés vaporisa tout sur son passage et déclencha les premiers incendies. L'onde de choc rasa la ville sur plusieurs kilomètres à la ronde et le souffle de l'explosion pulvérisa les bâtiments en projetant des débris à haute vitesse. Des vents de 300 à 800 km/h dévastèrent les rues et les habitations. Pas moins de 75 000 personnes sont tuées sur le coup dont un tiers de militaires. Dans les semaines qui suivent, plus de 50 000 personnes supplémentaires meurent. Le nombre total de morts reste imprécis, mais plusieurs rapports indiquent qu’il serait de l'ordre de 250 000.

Bref, c’est pas jojo comme truc à raconter, mais c’est vraiment essentiel d’en parler, car plus de 20000 armes nucléaires sont encore présentes sur terre. Vous imaginez le massacre! Je vous donne le site de Wikipédia qui raconte bien les événements menant à l’attaque. On comprend alors un peu mieux pourquoi les Américains en sont venus à utiliser cette arme qu’ils ne connaissaient pas assez en ces temps. Vous n’êtes pas obliger d’aller y jeter un coup d’oeil, mais si vous êtes curieux comme moi, c’est tout de même intéressant.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Premi%C3%A8re_attaque_atomique

Après, c’est sur, quand on marche dans le parc, beaucoup d’images du musée nous reviennent en tête. Lorsque finalement vous arrivez devant le dome de la bombe A, vous réalisez que c’est ici que ça s’est passé ici et ce, il y a juste un peu plus de 60 ans. Par contre, dès que vous sortez légèrement de cette enceinte, vous retrouvez la ville et l’effervescence du Japon moderne. C’est vraiment un contraste ahurissant! C’est bien quand même, car on ne peut vivre que dans le passé. Non?


Avec tout ça, nous avions oublié de diner. En cherchant un resto, nous sommes tombés sur une bonne petite pâtisserie. En passant, un petit conseil, n’allez jamais dans une pâtisserie si vous avez l’estomac qui s’auto-digère car vous risquez de sortir de là avec plus de calories à ingurgiter qu’il n’en faut pour courir un marathon! On a réussi à se retenir.

Finalement, la mère n’avait pas trop le goût « d’essayer des affaires » et je ne connaissais pas trop le coin. Donc, nous nous sommes contentés d’un petit resto italien. Ça m’a quand même permis de prendre un calzone. Ça devait bien faire 3 ou 4 ans que je n’avais pas mangé ça!

Nous sommes retournés à l’auberge de jeunesse pour faire nos lits! En effet, j’avais dû louer une chambre japonaise, car toutes les chambres « western » étaient occupées. Bref, pour vous résumer, comme les autres chambres vous avez une entrée pour laisser vos souliers et une salle de bain. Par contre, pour la chambre à coucher, vous avez une belle pièce recouverte de tatamis! En arrivant, il n’y avait qu’une table basse et trois genre de chaises pas de pattes autour de la table. Et les lits? Dans le placard!

Donc, il a fallu tasser la table et étendre les futons qui seront utilisés comme lits. Mais futons est un bien grand mot. Je dirais plutôt coussins pour mettre sur une chaise longue afin d’être légèrement plus confortable. C’est dur en bibitte! Mais bon, ma mère avait l’air bien contente alors ça me dérangeait pas trop. À vrai dire, j’aurais dormi en petite boule de la coin et ça ne m’aurait pas dérangé non plus. Afin de mieux dormir, mon frère et moi décidons d’aller découvrir le « night life » d’Hiroshima!!

Vraiment, c’est pas comparable à Tokyo. En fait, c’est comparable à.....euh.......Utsunomiya! Donc pour trouver des places, y faut chercher. Le problème majeur, c’est que les bars ne se trouvent généralement pas au 1er étage. Donc, il faut lire (et savoir lire) les panneaux pour indiquer si vous pouvez déguster un léger breuvage alcoolisé? Et on a fait le tour en long et en large. Un bar avait l’air pas mal, mamis vu que nous sommes au Japon, il était petit et plein. Malheureusement ici, si y’a pu de place pour t’asseoir, t’as pas le droit de rester. C’est comme la chaise musicale finalement. Pas le droit de boire debout, à moins d’être dans un standing bar! On niaise pas icitte!

Finalement, une enseigne de Guinness nous a fait un clin d’oeil et il ne nous en fallait pas plus pour nous convaincre. Un pub irlandais, c’est une valeur sûre généralement (pour la bière, pas pour la clientèle!). Heureusement, il y avait un match de rugby de la Coupe du Monde en direct, Afrique du Sud contre Fiji. J’ai donc initié mon frère aux règlements que je connais (y’a des fautes parfois, j’ai aucune idée de ou ça sort!). Il a bien apprécié son premier match. Alors que le match était à égalité, les sud africains y sont allés de deux poussées ultra rapides pour se distancer de 14 points leurs adversaires du Pacifique. Nous y avons même rencontré un nouveau-zélandais qui m’as alors appris que la France avait battu les All Blacks la veille, 20-18. J’en croyais pas mes yeux (enfin mes oreilles parce que je ne l’ai pas vu le match!). Pauvre lui, ses espoirs se sont alors tournés sur Fiji et ça regardait pas bien son affaire.

Nous avons quitté le bar vers 23h40 afin de rentrer à l’auberge de jeunesse car il y avait un couvre-feu à minuit! Si t’es pas là à minuit, tu couches dehors! Rendu près du parc de la Paix, il a fallu faire un petit sprint pour arriver à temps. Malheureusement, pas de lit douillet pour m’accueillir à la fin! Mais bon, les trois bières ont contribué à une bonne nuit de sommeil quand même!


Lundi 8 octobre 2007

Cette dernière journée de la fin de semaine de 3 jours commence bien mal. Déjà l’alarme de mon cellulaire n’avait pas de quoi me réjouir (mème si j’aurais été plu confortable chez un acuponcteur), le petit Jésus s’était mis à pleurer durant la nuit et il n’avait toujours pas fini à notre réveil. Bref, une journée de merde qui s’annonce.

Pas de chance, le site météo du Japon nous annonce une journée grise et de très fortes chances de pluie. Ce ne sont aps de très bonnes nouvelles, surtout que notre avant-midi était consacré à visiter l’ïle de Miyajima, au large d’Hiroshima. Marcher dans la nature habillé d’un poncho jaune serin, c’est pas ma vision d’une belle journée de visite! Mes visiteurs sont bien d’accord aussi.

La solution de rechange est donc simple, il vaut mieux commencer notre voyage vers Utsunomiya car il y a pas mal de route à franchir. En gros, pas moins de 894 km séparent Hiroshima et Tokyo. Utsunomiya se retrouve alors à 110 km de la ville reine. Bref, si vous faites un calcul rapide, c’est un peu plus de 1000 km à parcourir en une journée! Heureusement, il y a le Shinkansen!!

Nous décidons donc de nous rendre à Kyoto ou nous laisserons les bagages temporairement pour aller terminer nos emplettes dans les rues avoisinantes du Kiyomizudera. Y’a du monde à messe comme on dit par chez nous. Difficile mème de trouver une case pour mettre les valises des mes visiteurs. Heureusement, les japonais sont bien organisés, donc il y a un « baggage room » qui est assez efficace merci.

Rendu dans les rues voisines au Kiyomizudera, il y a toujours autant de monde! Ma mère continue à essayer de trouver des p’tits souvenirs pour tout le monde alors que mon frère et moi, on se concentre à trouver le katana idéal. C’est vraiemnt pas facile et il y en des vraiment beau. Par contre, c’est illégal de ramener un vrai katana éguisé au Canada, à moins qu’il ne soit classé comme antiquité. Donc, il faut se rabattre sur les copies qui sont impressionantes malgré tout.

Et voilà, ce katana est le mien. Je l’ai choisi simple, donc une lame standard sans image gravée, avec un étui noir luisant. L’effet est bon! Reste à voir si je peux l’éguiser en revenant!

Nous revenons à la gare afin de nous diriger tranquillement vers Tokyo. Il était maintenant 15h00 et il nous était impossible de réserver des places sur le Shinkansen. En effet, plus aucune place réservée n’était disponible pour tous les trains en après-midi!!! Donc, il a fallu nous rendre une demi-heure d’avance sur le quai afin de s’assurer d’avoir une place assise dans les wagons non-réservés. Heureusement, nous étions dans les premiers dont nous avons réussi à avoir des sièges. Après les 3 derniers jours de marche intensive, je n’avais pas trop le goût de me retrouver debout pendant 2h40. Bref, tout est bien qui fini bien.

De retour à Utsunomiya, je peux enfin faire découvrir les spécialités culinaires du coin. Pour commencer, le « yakiniku », qui signifie viande grillée. Beaucoup de ces restos sont d’origine coréenne, dont celui ou j’ai emmené mes visiteurs. Bref, tu commandes généralement une bière (ça se prend bien avec de la viande), un plat de viandes assorties (la viande est crue.....pour l’instant!) et quelques plats pour accompagner le tout. D’habitude, nous commandons du « bibimba » qui est un genre de mélange de riz, fêves germées, viande, oignons verts, d’autres trucs que je ne connais pas trop et un oeuf cru sur le dessus. Ça vient dans un bol en pierre ultra chaud et tu brasse le tout qui cuit dans le bol chaud. C’est vraiment très bon et santé en plus!

Dans le resto, tu t’assoies autour d’une table massive en bois et au milieu, il y a un trou ou se trouve un grill au charbon. Tu fais griller la viande à tour de rôle que tu peux agrémenter de sauces salées, sucrées ou fortes. Bref, t’as l’embarras du choix. Je crois qu’ils ont bien aimé. Heureusement!!!

Merde, demain matin le boulot. Pour maman et JF, ce sera ballade à Nikko. Chanceux!!!

À suivre…

mardi 16 octobre 2007

Maman et JF au Japon (1re partie)

Voilà, je suis de retour sur le blog! Mes premiers visiteurs sont arrivés et repartis. Disons que ça s’est déroulé assez vite merci. Aussi vite que le Shinkansen, ou presque.


Vendredi 5 octobre 2007

Je suis descendu direct à Tokyo en finissant de la job pour notre rendez-vous aux environs de 18h à la sortie Yaesu Central de Tokyo Station. Ça faisait même pas 5 minutes que j’attendais entouré d’une meute de japonais que j’aperçois mon frère de loin. Et ma mère par la suite. Et leur valise. Ça faisait bien 9 mois que je ne les avais pas vus et pourtant, c’est comme si ça avait été deux semaines.

Donc, un peu de jasette, mais pas trop, car nous avons encore 2h40 de transport devant nous avant d’atteindre la première escale : Kyoto. Pour ce faire, nous nous rendons au « Ticket Office » afin de prendre des billets réservés. Ces billets sont légèrements plus chers que ceux non-réservés, mais au moins tu t’assure d’avoir une place assise. Bref, c’était le vendredi soir (toujours bondé de monde) avant une fin de semaine de 3 jours (qui n’aide pas la situation). Ma mère et mon frère s’étaient procurés des Japan Rail Pass donc tout ça était « gratis ».

Retour à la réalité, la petite madame bien gentille m’indique alors que tous les Shinkansen en direction de Kyoto sont complets. C’est à dire que tous les trains (il y a 3 types, Nozomi, Hikari et Kodama) sont tous réservés. En tout, ça fait une trentaine de trains comprenant 8 ou 16 wagons. Dans ces trains, 3 ou 5 wagons sont pour les passagers qui ont des billets non réservés. Si je fais un calcul rapide (c’est pas mon fort mais je vais essayer), c’est environ 300 wagons avec 80 personnes à bord ce qui donne un gros 24 000 personnes. Vous allez dire que si on compara à 125 millions d’habitants, c’est pas gros, mais c’est quand même 40 Boeing 747!

Donc, le seul autre choix qui s’offre à nous est de prendre un billet non-reserved et d’espérer avoir une place pour s’asseoir. J’avais des doutes, des gros doutes. Arrivés sur le quai, on se rend vite compte que ce ne sera pas facile. Les queues pour entrer dans le train sont déjà longues et s’entrecroisent presque. Et ça continue à arriver mais le départ n’est que dans 20 minutes. Ma mère et mon frère sont vraiment abassourdis de la quantité de monde présente. Pour ma part, j’avais déjà vécu l’enfer de Tokyo Station un vendredi soir, mais cette fois-ci c’était largement supérieur.

Finalement, ma mère et mon frère vont à la chasse aux places pendant que j’essaie de trouver un coin pour entreposer leurs bagages. Une seule place était libre, donc mon frère vient me rejoindre dans le compartiment entre deux wagons. Ce sera un long périble jusqu’à la ville des temples!!!

Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines! Le train venait à peine de partir que j’aperçois de la fumée blanche sortant du wagon 3 ou la mère s’était réfugiée pour reprendre un peu de sommeil. Sans paniquer, j’ai bien vite compris que des petits vlimeux avaient décidé de se griller une petite cigarette. D’habitude, les jaonais respectent les lois et les trains sont généralement non-fumeurs. Et bien, pas celui-ci. Sur les 5 wagons non-réservés, seul le 3e permettaient aux passagers en toute légalité de participer à la propagation du cancer du poumon. Quelle chance! Et quel début de voyage pour ma mère et mon frère!

Après 5 minutes, on ne voyait plus qu’à 2 mètres devant soi. Pathétique! Car on ne peut fumer sur les quais de la gare. Donc, tout le monde attends d’entrer dans le wagon fumeur pour s’en griller une. En plus, les japoanis fument comme des cheminées, donc en 2h40 de voyagement, ils peuvent bien passer un paquet!

Donc, nous prenons notre mal en patience jusqu’à temps que quelques sièges se libèrent à la prochaine station. Finalement, après 1h30 de transport, nous finissons par tous avoir une place assise. Malheureusement, à chaque arrêt, de nouveaux passagers en manque de nicotine se joignaient à nous! Pas facile pour les yeux.

Mais bon, nous arrivons enfin à Kyoto ou je retrouve mes repères assez vite. Le temps d’aller acheter des passes de bus pour le lendemain, nous prenons un taxi jusqu’à l’Hotel Gimmond. Belle petite place, pas trop loin du centre de la ville. Nous avons droit à une chambre simple pour ma mère et une chambre immense avec deux lits simple pour mon frère et moi. Franchement, c’était la plus grosse chambre d’hotel que j’ai vu au Japon! C’était à peu près la surface entière de mon appartement à Paris!

Bref, avec tout ce transport, il était rendu déjà 22h et mon dernier repas avait été consommé à midi! Donc, direction Kamogawa pour se dénicher un petit resto afin de faire le plein avant une nuit de sommeil bien méritée. Nous nous retrouvons devant un resto de hamburger steak. Vous allez dire que c’est pas très japonais. Mais justement, les japonais reffolent tellemtn d’hamburger steaks, que c’est quasiment un repas local. Cela dit, il est gras leur hamburger steak et avec du cheese sur le dessus, c’est pas ce qui a de plus santé. Tout de même, ça rempli un coin de l’estomac et ça m’as permi d’enseigner à mes visiteurs la technique de la baguette. Ça m’a permis de moi-même mieux comprendre le fonctionnement, car pour tout vous dire, quand tu en utilise tout les jours, tu ne te soucie pas trop de la technique. Ça vient tout seul. Et les baguettes, c’est comme le golf, l’important c’est d’être confortable dans ta technique. (Bon j’avoue que c’est un peu laborieux, mais c’est ce que j’ai trouvé de mieux!)

Le résultat fut assez concluant avec mon frère, mais moins évident avec ma mère. Je m’y attendais un peu, mais elle a quand même persévérée. Elle aura la chance de pratiquer duran les prochains jours j’en suis sûr!

J’initie mon frère aux rudiments de la « bière de route » en revenant à l’hotel. Après lui avoir fait constater que la télé japoanises c’était n’importe quoi, nous avons décidé de récupérer un peu pour une grosse journée de marche le lendemain.


Samedi 6 octobre 2007

On annonçait beau et chaud. C’est ce qu’on a eu. Le matin, à l’ombre, le vent se levait légèrement, mais au soleil, les shorts étaient de mise. Nous commençons notre journée kyotoïte en se rendant encore une fois près de la Kamogawa. La ville est tranquille et il n’est pas encore 9h, donc nous nous arrêtons au Starbucks pour déjeuner et se prendre un petit café. Puis on passe à travers Ponto-cho, petite ruelle avec restos typiques et extérieurs en bois. C’est beaucoup mieux la nuit par contre, même si c’est sombre comme un cimetière!

Enfin, nous enjambons la Kamogawa pour nous retrouver dans Gion, quartier ou se retrouvent la plupart des Geichas de Kyoto. Les bâtiments en bois sont très typiques et l’affichage y est très minimal. Donc, pas trop facile de savoir ce qui s’y trouve.

Finalement, nous arrivons à notre première destination, le Kiyomizudera (Temple de l’Eau Pure). Ce temple est situé sur le flanc d’une colline entourée d’une forêt assez dense. Pour y parvenir, nous devons arpenter les petites rues marchandes qui monte jusqu’à l’entrée du temple. On n’y retrouve vraiment de belles choses. Mais là, c’est le début du voyage pour ma mère et mon frère, donc ils ne sont pas chauds à l’idée de commencer à acheter tout de suite!

Bref, nous arrivons devant l’entrée du temple et nous nous appretions à y entrer quand une jeune demoiselle nous interromp. Elle nous dit alors qu’elle étudiait en anglais et qu’elle offrait avec ses camarades de commenter gratuitement notre visite. J’avais déjà eu droit au même traitement lors d’une visite du Palais Impériale à Tokyo et je dois avouer que c’est très enrichissant. En même temps, ça leur permet de pratiquer leur anglais et nous d’en apprendre un peu plus sur l’endroit. Il faut dire que je l’avais déjà visité en juillet, mais avec quelques informations de plus, c’est toujours plus intéressant.

Dès le début, elle commence à nous indiquer plusieurs dates et l’histoire de la construction du temple. À vrai dire, je n’ai pu tout retenir alors si vous êtes intéressés, vous pouvez aller voir le site web suivant pour plus d’information :

http://www.sacred-destinations.com/japan/kyoto-kiyomizudera.htm

À l’entrée du temple, notre guide nous explique alors la tradition de purification. En gros, tu te lave les mains et la bouche avec l’eau qui se trouve dans un bassin à l’entrée. Ça ressemble un peu à l’eau bénite finalement, même si je n’ai jamais bu d’eau bénite. À part celle d’Unibroue!!!

Le panorama est vraiment magnifique ce qui est très différent des autres temples au Japon. C’est un peu la communion avec la nature tandis que les autres sont souvent enfouis dans les villes entourés d’édifice modernes.


En redescendant dans les rues avoisinantes du temple, nous recroisons les différentes boutiques. Pour ma part, je crois que cet endroit est un des meilleur pour acheter des souvenirs, car le choix est vaste et les prix raisonnables. Donc, ma mère a commencé à acheter des petits trucs pour tout le monde pendant que mon frère et moi contemplions les différentes répliqes de katanas. Si vous cherchez un objet typique japonais à ramener, le katana est vraiment une des priorités sur la liste. Ensuite, il y a le saké, un éventail et même un yukata (kimono d’été). Mais bon, nous en étions à nos premières boutiques, donc nous avons remis notre décision à plus tard.


Il était déjà rendu près de midi lorsque nous sommes arrivés à notre 2e destination, le Heian Shrine. Il a été bâti assez récemment, soit en 1895 et est une réplique partielle du Palais Impérial de l’ère Heian. Les bâtiments sont vraiment impressionant par leurs détails et surtout leur couleur orangée et toiture verte. Par contre, c’est le jardin qui se trouve à l’arrière qui est encore plus impressionant. Normalement, on recommande aux visiteurs d’y aller durant la période des cerisiers, soit au début avril, afin de profiter de l’abondante floraison. Mais là, on est en octobre! Du moins, il y a de quoi se rincer l’oeil.

On y retrouve plusieurs plantes orientales ainsi que quelques arbres qui ne sont pas très jeunes. Autour des lacs, la plupart d’entre eux ont poussé quasiment à l’horizontal ce qui a forcé les personnes qui entretiennent le jardin à fabriquer des béquilles temporaires à l’aide d’autres arbres. La scène est vraiment spéciale, car on dirait plein d’arbres retraités qui ne se tiennent qu’avec leur canne de bois! Aussi, en plein milieu d’un des étangs, on retrouve des pierres rondes qui permettent aux visiteurs de marcher d’un côté à l’autre de l’étendue d’eau! Et justement, pour ceux qui connaissent, il s’agit du même endroit ou on aperçoit Scarlett Johansson traverser un étang dans le film Lost in Translation. En voici la preuve! Ouuuuuuuuu! J’ai comme eu un p’tit frisson là!

Scene du film ''Lost in Translation"


Enfin, pour terminer la tournée, vous vous retrouvez face à un magnique pont qui enjambe le plus grand des étangs pour vous ramener près du bâtiment principal. On peut y associer le charme des ponts couverts nord-américains avec la finesse de l’art japonais. C’est pitoresque, ou presque !


Il est maintenant pas loin de 3h et nous avons l’estomac qui s’auto-digère. Disons que j’ai mal calculé notre périple et on se retrouve dans un quartier pas trop réputé pour ses restos. Comble de malheur, nous devont nous diriger au Kinkaku-ji pour notre dernière visite de la journée qui se trouve à l’ouest de la ville. En ce moment, nous sommes à l’est et je n’ai pas ma carte qui indique les trajets d’autobus. Donc, la meilleure solution est de prendre un bus vers la station de train de Kyoto, qui se trouve au sud, et de repartir ensuite vers le Palais Doré en ayant pris soin de ramasser une précieuse carte d’autobus au passage.

Le plan fut exécuté à la lettre et avant de repartir pour notre dernière visite, un petit arrêt d’urgence pour casser la croûte était de mise. Un de mes buts pendant ce voyage était de faire découvrir à ma mère et mon frère la qualité culinaire du Japon. Ce ne fut malheureusement pas le cas encore une fois, car après le hamburger steak d’hier et le Starbucks du matin, nous avons eu droit à un bon gros Big Mac et un casseau de frites standardisées! Pas fort, mais c’était nécessaire.

Le ventre bien plein de calories vides, nous nous dirigeons vers le fameux Kinkaku-ji. Il ne s’agit pas d’un palais si extraordinaire, mais l’emplacement est vraiment incroyable. Encore une fois, c’est la communion entre l’art et la nature qui confère aux temples kyotoïtes leur réputation de berceau de l’histoire niponne. Et le fait que les murs en entiers (sauf le 1er étage, ils ont dû manquer de sous) sont couverts de véritables feuilles d’or rend celui-ci digne d’une carte postale. J’ai donc préparé l’itinéraire en conséquence pour venir visiter son enceinte alors que le soleil était au plus bas, afin que celui-ci reflète sur les parois en or du palais. Ça bien fonctionné et l’effet était réussi. Dommage cependant que ma caméra ait eu un peu de misère à composer avec les puissants rayonnements du soleil réfletant sur la surface. Mais bon, au moins je l’aurai vu un jour.


La journée s’achève et il est temps de rentrer pour se reposer un peu. Mes visiteurs sont en plein décalages et je leur ai fait marché quelques kilomètres de trop je crois. Mais bon, c’est une occasion unique de visiter des choses qu’on n’a malheureuement pas chez nous. Qui a dit que les vacances sont faites pour se reposer? Pour cela, il y a la semaine de travail et une ville ou il n’y a rien a faire la semaine comme Utsunomiya!!!

Malheureusement, nous n’avons pas la chance de pouvoir faire une petite sieste. En effet, la fin de semaine de congé de trois jours au Japon, c’est pas fait pour rester à la maison. Donc, les hotels sont pleins, partout! J’avais réussi à réserver un hotel à Kyoto pour le vendredi soir, mais le samedi soir était mission impossible. J’ai dû faire au moins une dizaine d’appels et je n’ai essuyé que des refus. Donc, en dernier recours, j’ai dû réserver un hotel à Himeji, à environ 1 heure de Shinkansen de Kyoto. Pourquoi Himeji? Pour le château, principalement, que nous devions visiter le lendemain matin. Et parce qu’il restait de la place.

Avant de reprendre la route en train, je décide enfin de faire essayer quelques trucs culinaires du coin à mes visiteurs. Donc, au Za-Watami, il y a de tout, ou presque. L’idée c’était surtout de leur faire goûter à quelques « sashimi », poisson cru tranché en languettes. Lors de ma dernière visite de Kyoto, nous y avions goûté et ils étaient pas si mal. Mais bon, là ça s’annonçait plus dur. Disons que ma mère n’était pas trop sure de son coup et mon frère avait l’air aventureux mais craintif.

Bref, ça ne s’est pas déroulé comme prévu car les « sashimi » étaient loin d’être les meilleurs que j’aie goûté sur ce continent. En fait, ils n’étaient pas loin d’être les pires. Mon frère n’a pas déplu son expérience malgré tout, mais ma mère fut carrément dégoûtée. Première prise culinaire! Pour le restant du repas, nous nous sommes restraints à des plats plus typiques, genre mozzarella frits et nouilles et légumes sautés à l’orientale.

Finalement, retour à la gare avec les bagages en direction d’Himeji. Une heure plus tard, nous nous retrouvons dans nos chambres, prêts à reprendre un peu d’énergie. Ça ne fera pas de tort!!!

(à suivre.........)