jeudi 21 juin 2007

Beach & Golf!!!

La fin de semaine dernière, y faisait beau. Gros soleil, chaud, légèrement humide. Vous allez dire : « C’est normal, c’est l’été!!! ».

Oui, en effet. Mais ici l’été ça rime plutôt avec pluie. La saison des pluies ou mousson si vous préférez. Elle commence généralement début juin pour se terminer vers la mi-juillet. Le problème, c’est qu’on a eu 4 jours de pluie maximum depuis le début juin. On devrait être content. On est content! Mais on craint quand même ce qui nous attends. La saison risque d’être courte, mais intense. Tabarnouche!

V’la un lien qui explique un peu le phénomène :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mousson

Bref, au moins la fin de semaine dernière, y faisait beau. Trop beau pour rester en dedans. Donc, samedi matin 9h, Alex, Marc-Alex et moi-même on part pour la plage. Un peu plus d’une heure et demi de route plus tard, nous arrivons à Oarai. Nous y étions déjà allé pour se faire un petit barbecue il y a près d’un mois. Mais là. C’est pour le surf qu’on y va!!!

« Wow, tu fais du surf? Cool!!! »

Énervez-vous pas le poil des jambes, c’est seulement la 2e fois que j’en fais. La première fois c’était à Biarritz. (Ça se plogue bien dans une phrase, non?) Et donc ça risque de pas être facile.


Première chose qu’on remarque en arrivant, y’a du monde en ti-pépère. Pas sur la plage, dans l’eau. Des surfs partout. Ça risque de pas être évident. On mange notre bouffe achetée au 7-Eleven tranquille avant de se rendre au Yellow Sand pour louer nos planches et nos wetsuits. Parce que oui, l’eau est encore frète à ce temps-ci de l’année. Donc, un wetsuit s’impose pour pas finir en popsicle.

J’peux vous dire, des wetsuits de ma grandeur, y’en a pas des tonnes. Finalement, le mec, cigaratte à la bouche comme tout bon japonais, me tends un wet suit jaune serin. Wow! Oups, y’était à l’envers. On rentre une jambe, puis l’autre. Puis on essaye de monter au maximum. Maintenant un bras (c’est stretch en titi!!!), on rentre l’épaule, l’autre bras, l’autre épaule. Je dégoutte assez que c’est même pas une goutte qui me pendouille au bout du nez, c’est un filet constant de sueur qui me tombe sur les pieds.

Reste le zipper. Facile, retient mon souffle!!! Juste avant de le monter, le mec, qui venait de s’allumer une autre cigarette, me regarde avec son sourire jaune et brun éclatant et me dit : « Oh, other side! »

« Hein ? »

Ah putain le con! Le zipper allait en arrière. Découragé, je me débarrasse au plus vite de la combinaison-sauna. Et le gars me propose une version short. Parfait!!!


J’ai même pas le temps de finir de mettre mon suit qu’Alex est déjà en direction de l’eau. Je me suis dit que c’était un peu mal élevé de ne pas m’attendre, mais quand j’ai vu la petite surfeuse qui l’avait attiré, je lui ai pardonné!

Pas facile, vraiment pas facile. Et les japonais, quand ils font un sport, ils se donnent à fond. Donc, y’a pas trop de débutants dans l’eau. À part nous bien sûr. Pas facile de nager assez vite dans un wetsuit serré pour prendre sa vague. Pas facile de trouver de l’espace aussi tellement y’a du monde. Au moins ici les gens sont polis. Ils font juste des gros yeux quand tu te retrouve dans leur chemin!!!


Donc vous ne trouverez pas de photos de moi debout sur une planche de surf! Désolé, mais le caméraman était trop occupé à surveiller les filles installées près de nous!!!

La crème solaire n’a pas « toffé » toute la journée. Résultat, des belles épaules rouges. Faut dire que la Thaïlande a pas trop aider à me faire un fond!!! Néanmoins, une belle après-midi couronnée par une jolie soirée ou nous étions bien accompagnés. Je vous passe les détails.

La nuit a été courte, trop courte. Le téléphone me réveille.

- Hu hum........Allo?
- Yooooo (Alex a l’air tout aussi endormi que moi!!). 8h20 dans le parking c’est bon?
- Euhhhhh.......(je regarde le cadran, 8h10!!!) Oui oui, pas de trouble!!!

Je sais pas pourquoi, ma la veille d’un départ de golf, c’est comme impossible de se coucher tôt. Y’a toujours quelque chose pour te faire coucher tard. Ou quelqu’un!!!

Bref, à moitié endormi, j’attrape mon sac au vol et on est parti. Départ à 10h, il faut quand même partir d’avance. Parce qu’ici au Japon, le traffic est sournois. Même le dimanche. Et pis le réseau d’autoroute est pas aussi développé qu’au Québec. Y’a moins d’autoroutes, mais y sont plus belles par contre!!!

Donc on a environ 25km à parcourir pour arriver au terrain de golf. Ça nous a pris 1h!!! On croirait quasiment que tout le monde est sur la route. Et 160 millions de japs sur des routes de campagnes, ça bloque!!!

Anyway, on arrive enfin. Le tit monsieur nous faire signe d’avancer jusqu’à la porte d’entrée. Il sort nos sacs de la voiture et va les porter à notre cart. Du service vous dites? Wow, impeccable!! Faut dire qu’à 135$ la game, j’en veux du service pour mon argent. Et les carts? Un cart limousine. Tout le monde dans le même bateau!!! Pas pratique quand y’en a deux à gauche de l’allée et deux à droite. Mais de toute façon, pas le droit de sortir de la piste de cart. C’est le règlement!!!
Les vestiaires sont simples et efficaces. Je suis quelque peu réveillé maintenant. Il nous reste une demi-heure avant notre départ, donc ça va me donner le temps de faire un petit échauffement. Je prends 2 balles pour aller pratiquer mes putts. Le préposé au départ se mets à jaser avec Simon (notre boss)

- Eille les gars, on peut partir maintenant si on veux.
- Euh....... (j’ai la face d’un gars pas convaincu que ce soit une bonne chose!!)
- Ouais.......y’a pas de trouble (je sais pas pourquoi Alex a dit ça, y’avait pas l’air convaincu lui non plus!!)

Bref, on part, à moitié endormis et pas échauffés. Ça va être laid. Le terrain est sec, ultra sec. On se croirait sur un tapis de biscuits soda........euh peut-être pas finalement. Mais anyway, c’est sec. Et curieusement, il fait pas trop chaud. Juste correct.
Même s’il est sec, le terrain est assez bien. Beaucoup de trappes de sables par contre et quelques obstacles d’eau (2 de mes balles y ont plongé).

*****Attention, les lignes suivantes s’adressent surtout aux golfeurs, sinon vous risquez d’être un peu perdus!!!

Donc, pour la première partie de l’année, pas trop mal. Mais comment peut-on jouer 98 avec 4 par? Facile, en y ajoutant 2 triples et 1 quadruple. Maudite slice qui revient me hanter!!! Mais bref, les fers étaient bien, surtout sur les par-3. Les chips par contre, on repassera. Les putts, pas mal. Un seul 3-putts je crois.

*****Ici se termine le résumé de ma ronde. Merci!!!
Donc, le golf au Japon, c’est cher, mais au moins t’as du service. Et pis pas de roteux pris en vitesse entre le 9e et le 10e. Oh que non! Ils te donnent 45 minutes et tu va te prendre une bonne bouffe au resto. Au menu, sobas et porc grillé. Une petite bière en extra. Ça va être joyeux sur le deuxième 9.
Donc, ce fut une fin de semaine bien remplie et avec beaucoup de soleil. La fin de semaine prochaine, c’est la St-Jean. Pour l’occasion, on descends à Tokyo avec mon drapeau et on fait a tournée des bars!!! Et dimanche, petit brunch offert par la délégation du Québec à Tokyo pour célébrer la fête nationale. Avec de la bière québécoise! Very nice!!!

À la prochaine chicane!!!


lundi 18 juin 2007

Le pays du soleil levant trop tôt!!!

Bon, je suis enfin de retour à l’écriture. Je dois avouer que je ne suis pas un bloggeur très assidu. Mais après 11h devant un ordi, t’as pas nécessairement le goût de taper sur un clavier quand t’es rendu chez vous.

Malgré tout cela, je vais tenter de vous apporter quelques nouvelles du Japon avant de vous casser les oreilles avec mes aventures à Bali. Eh oui, plus que 7 semaines avant le départ! Youhoooooo!

Je vous aurais bien conté ma fin de semaine, mais j’attends les photos question de vous donner un meilleur feeling! La plage c’est mieux en photo!!!

Donc, aujourd’hui, j’aimerais vous partager un peu l’environnement japonais. Le Japon est surnommé le pays du soleil levant, car en japonais le pays se nomme Nihon (Ni = soleil, Hon = racine ou commencement). Bref, là ou le jour débute! Pas facile la traduction japono-française!!!

Et pis le soleil, eh ben il est matinal. Très matinal. Trop matinal même. Ici à Utsunomiya, le soleil se lève environ à 4h en ce moment. Le problème, c’est que le soleil se couche à 19h30. Donc, quand tu fini de travailler, il te reste un gros 30 minutes de clarté. Et pis le matin, si tu fermes pas les rideaux comme il faut, tu risque de te faire réveiller très tôt par les rayons du soleil (quand c’est pas la saison des pluies, mais ça sera dans une autre chronique ça!).

Pourquoi c’est comme ça vous dites? Eh bien, parce que le parlement japonais n’a pas adopté le système de l’heure avancée durant les mois d’été. Ce principe permet entre autre de sauver sur l’énergie consommée par les habitants, puisque les heures de clarté sont plus appropriées pour les activités des habitants. Et pourtant, ils l’ont déjà eu et l’ont rapidement abandonné.

http://en.wikipedia.org/wiki/Daylight_saving_time_around_the_world#Japan

Pendant l’occupation du territoire japonais par l’armée américaine suite à la fin de la 2e guerre mondiale, le système de l’heure avancée fut observé de 1948 à 1951. Lorsque le Japon a regagné son indépendance en 1952, le parlement a délaissé le système dû à la forte opposition des habitants. Les fermiers surtout se plaignaient d’avoir à travailler plus longtemps puisqu’ils se levaient à la même heure qu’avant mais qu’ils devaient travailler jusqu’à la tombé du jour (qui était donc une heure plus tard). Les gens se sont aussi plaint que leurs habitudes de sommeils étaient dérangées.

Mais surtout, le parlement a voulu se débarasser de cette loi symbole de l’occupation américaine. Ainsi, les japonais ont continué à voir le soleil se lever pendant leur sommeil et sortir du boulot dans la noirceur!

Dans les années 90, un mouvement en faveur du système de l’heure avancée a gagné en popularité. Certaines régions comme l’île d’Hokkaido au nord voient le soleil se lever aussi tôt que 3h30 l’été dû à leur haute altitude. Aussi, les mouvements environnementalistes ont jugé bon de réinstaurer ce système afin de diminuer la consommation énergitique du Japon. Vive Kyoto!!!

Le premier ministre Shinzo Abe a récemment déclaré vouloir explorer toutes les possibilités afin de réagir au problème du réchauffement de la planète. Ainsi, le gouvernement vient de lancer une étude sur le sujet afin d’évaluer si ce système allait vraiment aider la réduction de consommation d’énergie. Disons que c’est un pas dans la bonne direction.

Personellement, je crois que les japonais n’auront pas le choix de changer. Vous avez juste à voir les centre-ville la nuit pour vous rendre compte combien de néons et lumières de toutes sortes sont utilisées. C’est abérant!!! On se croirait quasiment le jour!!!

Le problème majeur pour l’instant, c’est l’opinion publique. Pourtant, ce genre de mesure est souvent supporté par le public et c’est le gouvernement qui résiste pour des question économiques généralement.

Mais, voilà déjà 5 mois que je suis ici et on se rends compte que les japonais sont conservateurs. Pas nécessairement dans leurs habitudes vestimentaires, car les jeunes sont des vraies cartes de mode ici, mais dans leurs habitudes de vie. Les traditions sont bien implantées et pas question de les changer. Même les ingénieurs chez Honda! Essayer de changer leurs habitudes travail est une tâche difficile voir impossible pour certains.

Pour vous donner le pouls de la population, j’ai trouvé ce site qui a fait un vox-pop sur la question de l’heure avancée. Vous aller voir, les commentaires sont assez surprenants!!!

http://www.japantoday.com/jp/popvox/396

Donc, si on résume : peur de travailler plus longtemps qu’avant (aparament la montre ne sert pas à savoir l’heure ici), peur de rater le changement d’heure et être en retard pour l’école (euh....regarde les nouvelles pis tu va être correct!!), pas le gout de se lever plus tôt (mais tu te couche plus tôt aussi le grand!!) et finalement c’est pas parce que les autres le font que c’est bon pour nous.

Conservateur je disais.

Cela dit, un jour le Japon aura le système de l’heure avancée. Mais ça risque d’être long, très long. Ah oui, une autre raison qui a été avancée piur ne pas implanter le système : si le soleil se couche plus tard, alors les enfants ne feront plus leur devoir et voudront aller jouer dehors!!! C’est pas des jokes.

Y’a encore du chemin à faire!!!

dimanche 10 juin 2007

Bangkok ou la ville Marché aux Puces!

Bon, alors voici la dernière partie de mon voyage en Thaïlande. Y'était temps je crois, surtout que ça fait un mois que je suis revenu. Mais l'inspiration et le temps ne se rencontrent pas souvent. Bref, gâtez-vous!!!

Merci pour les bons commentaires sur mon écriture. J'essaie de faire de mon mieux pour vous faire visualiser les situations que je rencontre ici. Tant mieux si ça marche.

Bientôt des récits sur le Japon!!!

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Vendredi 4 mai

Nous sommes tous revenus sains et sauf à l’hotel. Une courte mais bonne nuit et nous sommes prêts à repartir pour Bangkok.

Avant de partir, on retourne prendre le pouls de la plage. Le soleil est au rendez-vous et aucun nuage à l’horizon. C’est la dernière fois avant un bon bout de temps qu’on va voir ça! La plage je veux dire. Le soleil, espérons qu’il va nous suivre!

Le temps d’aller régler les chambres puis aller porter les scooters, on est parti vers l’aéroport. Toujours aussi rustique. Mais efficace au possible. Notre vol est à 13h15. Il est présentement 11h30. On remarque alors qu’il y a un vol à 12h. Pat demande alors si on pourrait pas changer de vol. À 30 minutes avant le décollage, faudrait rêver pour voir ça.

La préposée inspecte nos passeport puis elle-même nous propose de prendre le vol de 12h. Trop facile!!! On assecpte donc la proposition en s’assurant qu’ils mettent nos bagages dans le bon camion, ou plutôt chariot! On passe le détecteur de métal entre deux palmiers et on attends 10 minutes avant d’embarquer dans le petit train (genre celui de Disney World pour t’emmener du parking à l’entrée) pour nous amener à l’avion. C’est alors que Charley fait une autre de ses savoureuses observation :

- Ici à l’aéroport de Koh Samui, la sécurité c’est important. La barrière pour séparer l’intérieur de l’aéroport de l’extérieur, c’est une haie.
- Comment veux-tu franchir une haie?
- Y’a juste le gars du 110 mètres haies qui peut rentrer ici sans son ticket!!!

C’est des petites choses comme ça qui te rappellent que t’es pas chez vous. Mais que ça marche pareil, pis que c’est correct de même. Comme les fils électriques dans les poteaux. Vous les avez surment vus dans quelques unes des photos que j’ai mis sur mon site. C’est broche-à-fois, à la limite dangereux. Quand il pleut, tu entends un petit crépitement quand tu passe à côté des transformateurs. Mais ça marche pareil et pis eux ils ont pas besoin de plus que ça.

On arrive finalement à l’avion de Banane Air (Bangkok Air pour ceux qui se souviennent pas). Il est à hélice et a pas l’air très jeune. Pour ajouter à l’expérience, l’hotesse de l’air a vraiment l’air blasée, écoeurée au coton de sa job mal payée (une supposition de même). Faut dire que sur un vol de 50 minutes, passer un repas à tout le monde, du jus, du café, ramasser, y faut pas que tu t’asseois sur ton steak trop longtemps.

Arrivée à Bangkok, il pleut. Surprise! Surtout que pour la première fois en une semaine, il devait faire soleil toute la journée à Koh Samui. Le temps gris nous suit faut croire!

Pat va essayer de changer son billet d’avion, nous on relax pis on magasine les taxis pour se rendre à l’hotel. Ici c’est pas la concurrence qui manque. Mais vu qu’on arrive dans la partie vol domestique, l’achalandage à la sortie est de beaucoup diminué. Heureusement. Finalement, y’a une fille bien sympathique qui vient nous offrir un taxi. Me souviens plus du prix, mais ça me semblait raisonnable.

Elle sort dehors et nous conduit à un......pick-up. Pas un pick-up comme à Koh Samui et Koh Phangan, un vrai pick-up. Et neuf en plus. Pas de signe de compagnie de taxi non plus. Le gars prends nos bagages et les mets dans la boîte. Sécuritaire vous dites? On hésite, puis on se laisse guider. Moi je monte en avant, les gars gardez un oeil sur les bagages!!! J’avais précisé à la fille le nom de notre hotel. Première chose que le gars me demande : « Where are you going? » Je la sens pas pantoute cette ride de taxi là!

Sur l’autoroute, ça va, les bagages sont en sécurité. Et l’autoroute, c’est toute une autoroute, 7 voies de large. Pas de danger de traffic ici. Mais dans les petites rues, t’as un peu la chienne que quelqu’un vienne te picker ton sac quie st dans la boîte pendant que toi, t’es confortablement assis dans la cabine.


Finalement, on réussi par arriver à l’hotel avec tous nos bagages. Le lobby a l’air bien, comme tout hotel qui se respecte. J’avais pris la peine de réserver la veille. La réceptioniste ne trouve pas la réservation. Génial! Au moins il reste des chambres. Il doit en rester pas mal, parce que je vois pas grand monde qui se promène.

L’ascenseur doit dater de la première guerre mondiale et l’étage ou se trouvent nos chambres ressemble étrangement à un asile psychiatrique. Ou un hopital. Faites votre choix. Les chambres sont quand même assez propres. La porte de la salle de bain est rongée dans le bas. Ça fait pas très classe. Au moins y’a l’air climatisée. Parce qu’il ne pleut plus, mais c’est humide en titi.

En bon voyageurs caucasiens, nous nous dirigeons donc vers Khao San Road, le royaume du magasinage pas cher pas cher. Pour nous y rendre, le gars à l’entrée de l’hotel nous propose de prendre un tuk-tuk (
http://en.wikipedia.org/wiki/Tuk-tuk). L’avantage c’est que l’hotel offre le tuk-tuk gratuit pour aller à Khao San Road.

Et sur Khao San Road, tu te sens touriste. Touriste à mort. Les thaïlandais vendent et toi t’achètes. On vient de débarquer du tuk-tuk et un gars s’approche pour nous offrir un taxi pas cher. Euh, désolé le grand, mais j’ai pas pris un tuk-tuk jusqu’ici pour prendre ton taxi pis aller ailleurs!

On va manger dans un resto qui me semble salubre. Une grosse Chang pis un Pad Thai. Celui-là est mieux d’être bon. Nous sommes envahis de caucasiens. C’est à ce moment que je me suis rendu compte à quel point on voit pas vraiment la Thaïlande dans ces endroits comme ça. Pas le choix, on est attiré par tout ce qui attire les autres étrangers. On est touriste, faut s’assumer. Fianlement, le pad thaï est pas si pire. C’est déjà ça!


On fait notre shopping pépère. On négocie à fond. Peu importe c’est quoi. Même si le gars te demande 100 bahts (3,50$) pour un t-shirts, tu va essayer de le faire descendre à 50. C’est maladif! Cela dit, après cette escapade, j’ai réussi à trouver quelque chose pour tout mon monde. Et pour pas cher en plus!

On se retrouve sur une autre rue et Charley regarde les jeans. Ici, si tuporte une grandeur respectable, tu peux te trouver des jeans vraiment pas cher. On arrête devant un kiosque (constitué d’une table et d’un toit en tissu) et la vendeuse semble déterminée à vendre quelque chose. Bref, elle part faire le tour de la rue pour trouver le modèle et la grandeur que Charley lui a demandé. Dix minutes d’attente et elle est toujours pas revenue. Il décide de laisser tomber et on continue notre quête.

Rendu 100m plus loin, la madame nous retrouve avec 4 ou 5 paires de jeans. Sa d.termination l’emporte, Charley décide d’essayer. Toutes les paires sont des 36, mais pas une n’est le modèle qu’il a demandé. Il les essaie quand même, dans une ruelle. Et ça sent le vomi. Et pis y fait chaud. C’est pas le Carrefour Laval.


En revenant sur Khao San Road, on croise un petit stand avec une fille qui écrase plein de petits fruits de la grosseur d’une clémentine avec la peau mi-orange mi-verte. L’autre fille à côté met le jus dans des bouteilles de plastiques. Et ben c’est ça leur jus d’orange fluo. Bref, je sais pas quelle sorte d’orange que c’est, mais c’est chimique! Cela dit, c’est rafraîchissant!

Les jeans et autres articles pas cher achetés, on retourne faire un power nap à l’hôtel. Pour ma part, je suis crevé. Complètement vidé. Disons que j’ai pas trop le goût de repartir en soirée.

Finalement, les boys décident d’aller san Sukhumvit, quartier supposément chic, pour aller au New York Steakhouse, question de manger local. Donner des indications à un chauffeur de taxi à Bangkok, c’est tout un sport. Le problème majeur, c’est que tu sais jamais s’il a compris ou pas. Finalement, il nous débarque quelque part. Et il fait chaud, collant, gluant même.

C’est une soirée pour une terrasse. Mais là, pour l’instant, je file pas trop. Et la chaleur, ça aide pas. Bref, on trouve pas le New York Steakhouse, mais on tombe sur le SteakOne. Bof, du steak c’est du steak!

L’avantage de manger de la viande en Thaïlande, c’est que c’est pas cher. Je commande un plat de roast beef pour 300 bahts (10$). Débile. Un des meilleurs que j’ai mangé. Et les autres aussi ont commandé des bons morceaux. Dire qu’un repas comme ça au Japon, tu t’en tire pas en bas de 50$.

Bref, le ventre bien rempli, on décide de se promener un peu dans le quartier autour et essayer de trouver un club dont on avait entendu parler. Pour ma part, j’essaie tant bien que mal de suivre le rythme.

Et la vue est assez troublante. Partout, on croise de jeunes thaïlandaise légèrement vêtues accompagnées d’un caucasien grisonnant, habituellement vêtus d’une chemise hawaïenne. Vous vous rappelez les mecs de l’aéroport? Pareil. Et là, pendant que Charley retire de l’argent, deux filles nous font de l’oeil sur la rue. On sourit. Puis un mec, 65 ans facile, arrive et sort une liasse d’argent et commence à discuter avec les filles. Il repart 2 minutes plus tard avec la plus petite à son bras. Troublant!!!

On était averti, mais tant que tu l’as pas vu, tu réalises pas. Et pis c’est pas comme Amsterdam. Dans le quartier rouge, les filles sont dans les vitrines. Ici, elles se mélangent à la population. Et Amsterdam, c’est un show, une attraction. C’est mieux encadré faut croire. Et les touristes sont là généralement pour voir plutôt que consommer. Alors qu’ici à Bangkok, les mecs viennent seulement consommer et le profil du consommateur typique est assez typique merci. Donc, le quartier rouge attire toute sorte de touristes, alors que l’asie du sud-est semble attirer les plus perverts et peut-être les plus cheaps. Mais ce n’est qu’une opinion.

On se trouve finalement un bar pour prendre une bière relax. Pas facile de discerner les filles qui travaillent de celles qui sont là juste pour prendre un verre. Moi, je m’endors quasiment dans ma pinte de Kilkenny que je ne finis pas d’ailleurs (signe que ça file vraiment pas).

Je file donc à l’hotel et je laisse les autres découvrir les plaisirs de Bangkok la nuit. Heureusement, l’hotel distribue des petits papiers pour remttre aux chauffeurs de taxi afin qu’ils puissent vous y amener. Et pour vous dire l’avantage de prendre un taxi par rapport au tuk-tuk, le trajet a pris 20 minutes et ça m’as couté 65 bahts (2$). Le tuk-tuk charge environ 100 bahts pour quelques coins de rue. Et en plus t’as l’air clim dans le taxi. Le choix est facile!!!

Rendu à l’hotel, je commence à avoir mal partout. Aussi, la fièvre vient d’apparaître et un intense mal de tête. J’allume la télé. Y’a du hockey sur gazon à Eurosport, Canada vs Pays-Bas. Y’a des thaïlandais que ça intéresse? Je commence à avoir des frissons. Vraiment, je risque de rester cloué au lit ce soir. Pourtant, j’avais fait une promesse.

La fille – Bla bla bla! (genre allo au téléphone en thaï)
Le mec – Hi! It’s Mike!
La fille – Oh my god, Mike! How are you?
Le mec – Hummm………good! You?
(peut-on vraiment dire qu’on file pas dans ce genre d’appel?)
........
La fille – You should come and join me!
Le mec – Ok! Where are you?
La fille – Ratcha bla bla bla! You know where it is?
Le mec – Hummm…….yeah ! I’ll call you when I get there!

Les Pays-Bas viennent de marquer. Moi ça signe mon arrêt de mort.....pour ce soir! Dommage, elle était belle!!!


Samedi 5 mai

Les gars sont rentrés dans la nuit. Je sais pas trop quelle heure. J’ai pas eu le choix, Charley faisait un vacarme épouvantable. Heureusement qu’on semble seul sur notre étage. Et heureusement que les gars étaient pas trop pressés de partir, parce que mon lit me convenait à merveille.

Mais bon, nous sommes quand même à Bangkok et nous nous nous devons bien d’aller voir les temples. Car ici, il y a de nombreux temples boudhistes, tous plus spéculaires que l’autre supposément. Donc, en tant que touriste, nous devons faire notre de voir de touriste. Yay!

Nos déjeunons au resto de l’hotel. Il est midi. Bizarre, y’a personne. Faut dire que j’ai aperçu tellement de monde depuis hier rôder autour de l’hotel!!! À part le personnel bien sûr. Bref, je me contente d’une soupe. Pas vraiment le goût de manger plus. Eh non, ça file pas vraiment mieux. Mais je suis toujours vivant, je suis celui qui r’garde en avant!!!

Donc, je me traîne jusqu’aux temples. Et, surprise, il ne pleut pas. Non, il fait gros soleil et 38°C. Ça c’est sans compter l’humidité qui doit faire monter le mercure à 41°C. Avec une fièvre, on a déjà trouvé mieux comme situation!

On se retrouve donc à Wat Pho, un des plus grands temple de Bangkok. Devant, bah y’a du monde qui essaient de te vendre des cossins et pis un gars qui se mets à nous jaser ça. Il arrache le Lonely Planet des mains de Charley pour nous indiquer quoi visiter. Évidemment, il dit de laisser tomber le Wat Pho, qu’on peut pas rentrer sans pantalons et des trucs du genre. Comme vous pouvez voir, je suis sceptique. Heureusement, le Lonely Planet est rempli de petites infos comme ça qui vous disent par exemples que plusieurs gens vont vous dire qu’un endroit est fermé et que vous devriez aller ailleurs en empruntant le tuk-tuk j’imagine de son son beau-frère à un prix très modique mais que c’est un endroit que vous avez jamais entendu parlé.


Anyway, on dit merci et on continue sur notre route. Il fait chaud. Trop chaud. Je sue autant que James Brown pendant un de ses show envenimés! On marche pareil. On trouve finalement une entrée. Y’a du monde. On décide donc de rentrer dans le premier bâtiments. Presque tout le monde est en pantalons. Gang de malades, y fait 41°C!!!! Bref, je me dit qu’on va se faire retourner de bord avec nos shorts. On enlève donc nos souliers. Moi, j’ai l’ai fin avec mes pieds maganés. Le gars de la sécurité me regarde. Il dit rien et me fixe avec un air de gars qui aime pas trop sa job. Je décide donc de rentrer.
Et voilà, devant nous, un bouddha géant, couché. Allongé plutôt, sur le côté, comme pour regarder la télé. Assez impressionnant, 15 mètres de haut et 46 mètres de long, recouvert presque entièrement de feuilles d’or. Je me rends compte qu’on est les seuls en short. Ah, pis j’ai pas le goût de me stresser avec ça. Le mal de tête reprend.

On fait le tour du temple. Moi, personnellement, l’architecture, je la trouve pas mal. Pas incroyable, mais ça fait différent. Mais sinon, y’a pas de quoi s’énerver le poil des jambes. Tient un frisson. À part le Bouddha qui regarde la télé, y’a peut-être la technique de réfection d’un toit de temple qui est à souligner. Si vous voyez la photo, on pourrait quasiment entendre : « T’en fait pas Gérard, si tu tombes, j’suis là. Pis sinon y’a Maurice plus bas! » En pasant, les gars sont pas attachés. La CSST, pas sûr qu’ils connaissent ça ici!


On s’achète finalement une bouteille d’eau question de reprendre la quantité que j’ai perdu en sueur. On décide de se rendre un peu plus loin devant ce qu’on pense être le palais du roi. En fait, c’est un building ministériel avec une photo de 40 pieds de haut à l’entrée. Il commence à me plaire le roi aux oreilles décollées!

Finalement, j’abdique. On prends un taxi pour se rendre à un autre temple. J’ai pas plus le goût qu’il faut. Mais bon, je me reposerai de retour au Japon faut croire.

Et le temple, bah il est en hauteur. Donc on monte des marches, à la chaleur. Puis à l’ombre. Y fait pas nécessairement plus froid à l’ombre. C’est juste moins suffocant! Et en haut du temple, pas grand chose. Vraiment, rien pour écrire à sa mère! Il est temps que je retourne dans mon lit.

On avait laissé l’air climatisé en fonction. C’est pas bon pour l’écologie vous dites? Bon, on l’as plutôt oublié. Mais au moins on est confortables. Seul hic, c’est qu’il coule le merveilleux air climatisé. Directement dans l’entrée. On a une belle pataugeuse. Pat appelle donc à la réception. On est en Thaïlande, donc ils viennent une heure plus tard. Finalement, ils nous changent de chambre. On se retrouve juste à côté. C’est vraiment occupé!

Les gars partent dans un centre d’achat, moi je reste au lit. C’est vraiment pas une fin de voyage facile. Y’a du handball à la télé. Et au lieu de dormir pour reprendre des forces, je regarde. J’aimes même pas ça le handball. Je dis pas si ça aurait été du hockey sur gazon ou du saut à ski!!!

Les gars reviennent finalement avant qu’on ne reparte pour aller souper. Et quoi de mieux que d’aller au Hard Rock Café de Bangkok!!! Je sais pas pourquoi ils ont choisi ça. Faut croire qu’ils sont écoeurés de manger du thaï! Même si on en a pas mangé tant que ça!

Partir de l’hotel sans avoir l’adresse de la place, c’est pas génial. Mais même quand t’as l’adresse, c’est pas certain que le chauffeur de taxi va savoir c’est ou. Donc, tu dit le quartier et rendu là, tu essaie de te débrouiller comme tu peux. Finalement, après quelques minutes de recherche, le Hard Rock Cafe m’apparaît comme un oasis en plein milieu du désert! Disons que je cherchais désespérément un endroit avec air climatisé pour arrêter temporairement mes glandes sudoripares de produire de la sueur.

Et pis le Hard Rock Café? Bah, c’était prévisible. C’était comme si Elvis Presley, The Who et les Rolling Stones avaient vomis partout sur les murs. Des gros burgers sur le menu et quelques plats thaï. Donc je prends le California Club, avec poulet grillé, question de pogner la grippe aviaire. Mon système imunitaire laisserait tout passer en ce moment. Pis j’ai même pas faim.

La fille derrière le comptoir arrête pas de nous regarder. Elle nous dévore des yeux en fait. Mais là j’suis vraiment pas dans le mood pour ça. Juste pour vous dire, j’ai même pas commandé de bière!!!

Mon club arrive. Mon appetit n’est toujours pas arrivé. On l’attends d’un minute à l’autre. Mais finalement, il ne viendra pas. J’ai pris 3 bouchées de mon club et 5 ou 6 frites. Le serveur me regarde croche. La fille derrière le comptoir ne me regarde plus. Ça sent la fin.

La fin des vancances, bien sûr.

On sort et il fait toujours aussi chaud. On décide de marcher un peu et de voir s’il reste quelques magasins ouverts. Finalement, on se rend compte qu’ils viennent de fermer puisqu’il est 21h. Il me reste pourtant des souvenirs à acheter!!!

Finalement, on retourne sur la rue principale et on aperçoit plein de monde qui sortent du linge et des bébelles de grands sacs de poubelles et les étendent sur le trottoir. Et voilà un bon exemple de la Thaïlande. Alors que certains ferment leur magasin 21h, d’autres à 21h01 étallent leurs trucs sur le trottoir pour vendre pas cher aux touristes et même aux locaux. Quand y’a de l’argent à faire, rien ne peut les arrêter.

Une vraie vente de trottoir. Et les gens virent fous. Tout le monde se rassemble autour des kiosques improvisés pour dealer une ceinture, une sac à main ou un portefeuille. Nous, c’est les polos Lacoste qu’on a remarqué. Bon, c’est peut-être pas des vrais (surement pas ou ils sont volés) mais ça fait la job. La fille demande 200 bahts (7$) chacun, je lui en donne 300 (10$) pour 2. Et voilà le travail. Ça va me manquer au Japon!

Les boys veulent aller visiter un peu les alentours. Moi, évidemment, je suis crevé et trempé à l’os. Je retourne à l’hotel. On a un vol tôt demain et 7h d’avion quand tu file pas, c’est long!

Pas de flaque d’eau dans la chambre, c’est bon signe. Y’a toujours du hockey sur gazon à la télé. Les vacances sont finies. Demain, c’est le retour à la réalité.


Dimanche 6 mai

Le vol est à 8h. Donc, on part à 5h de l’hotel C’est tôt, trop tôt. Malgré une bonne nuit de sommeil, je sens la fatigue, mais moins la fièvre qui semble être restée au lit ce matin.

Et pis y’a pas grand chose d’autre à dire. Dans ces temps là, on prend notre mal en patience avant de retourner à la maison. Avant de retourner dans un endroit plus familier. Et pis ça fait bizarre de dire que tu retourne chez toi au Japon, mais c’est la réalité.

C’est avec des trip comme ça que je me rends compte que j’ai de la chance de pouvoir voir autant de choses différentes. Parce qu’il faut le dire, même si tout est fait pour accomoder les touristes et qu’on est pas trop sorti de la piste touristique, c’est franchement dépaysant.

Malgré tout ce qui s’est passé de pas trop le fun (blessures et gang de débiles mentaux à Koh Phangan), bah la Thaïlande ça vaut la peine à visiter je crois. C’est probablement le pays le plus accessible de l’Asie du Sud-Est. Mais quand même, j’aurais aimer aller au Cambodge et au Laos. Mais bon, ce sera pour une prochaine fois.

Next stop, Bali au mois d’août! Encore de la beach et peut-être même un peu de luxe. Ça peut pas faire de tort.

J’espère que vous avez apprécié ce récit et que ça vous a donné le goût de voyager. Moi j’ai la piqûre! Ça paraît?

À plus

Pace

samedi 2 juin 2007

Une saucette qui dégénère!!!

Bon, pour me faire pardonner de ne pas avoir updaté souvent mon site, je vous offre une autre partie de mon voyage en Thaïlande. Il n'en reste qu'une!!!

Enjoy!

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Jeudi 3 mai

Comme prévu, on se lève tôt. En vancances, ça veut dire environ 10h. On déjeune au resto de l’hotel. Pour faire changement, je prends un American Breakfast avec un jus d’ananas cette fois et pas de glace. Heureusement, depuis mon retour à Koh Samui, je visite M. Toilette moins souvent. Merci Alex qui a déniché des Imodium dans le bordel de Koh Phangan.

Pendant que j’essaie de réserver un hotel à Bangkok, les gars vont louer les mopettes. Pas de succès pour l’hotel, problème de connexion internet. Les gars sont plus chanceux. Quatre mopettes, 200 baht (7$) chacun pour 24h. Pas cher, pas cher!

On se dirige donc vers Hat Lamai, deuxième endroit en importance de Koh Samui. Je fais un virage brusque afin de rejoindre la beach. Les autres ont pas vraiment eu le temps de réagir. Disons que j’avais pas trouvé le bouton des flashers!!!

La beach à l’air nice et Alex décide d’aller se saucer. Pendant ce temps là, nous on regarde le ciel perplexe. Disons qu’une masse de nuages gris-noirs se dirigent dans notre direction. On n’a pas trop le goût de reprendre la route.

Charley, en gars débrouillard, propose donc de prendre une bière le temps que ça passe. Un vrai scout! Nous nous installons donc au resto juste à côté et on se commande une bière chacun. On n’a même pas le temps de prendre une gorgée que ça commence à tomber. Ou débouler. Bref, tomber fort. D’la bonne corde encore une fois.


Nous on boit notre bière tranquillos. On regarde les gars se débattre avec les écrans de plastiques. On est en vacances!

Vingt minutes et il pleut toujours. On commande donc une autre bière. Finalement, 45 minutes plus tard, ça se calme et ça arrête. On repart.

Vous allez dire : « Mais vous avez bu d’la bière, pas question de conduire. » Ne vous en faites pas, cette fois-ci, on a des casques!!!


Nous repartons donc vers le sud, vers l’inconnu. Car au sud de Koh Samui, y’a pas grand chose. Si, on a vu quelques plages, plutôt moyennes, quelques sentiers boueux aussi. Ah, y’a Alex qui a pogné un flat. Là je dois vous dire que nos mopettes sont plus mopettes qu’à Koh Phangan. Disons qu’elles ont vu pas mal de routes. Bref, on arrête à un shack et un ti-cul de 12 ans propose de la réparer pour 50 bahts (2$). Deal!

On s’est donc perdu un peu, on a même manqué le stade avec des combats de Buffalos. Dommage! Mais l’île est plutôt grande, donc pas le temps de niaiser si on veut revenir avant la tombée du jour.


Finalement, nous arrivons à Na Thon sur le côté ouest de l’île et on décide de s’arrêter manger un peu. Le resto est tout près du quai et le poisson y semble plutôt frais. Moi je me risque en prenant du macro frit avec herbes thai. Alex aussi, il prends un autre poisson deep-fried. Le serveur lui demande d’aller choisir le poisson. Il est vivant dans l’aquarium. Frais vous dites?

Mon assiette arrive, gibelottes de petits morceaux de poissons frits avec herbes et toutes sortes de machins oranges. Ça l’air bon. Et je tiens à préciser que j’avais demandé « no-spicy ». Eh bien, faut croire qu’avec les herbes thai, t’as pas vraiment le choix. J’ai perdu toute sensation dans ma langue pendant une couple d’heures.

Mais le plat de résistance, c’est celui d’Alex. Si je peux résumer le mode de cuisson :

1- On prends le poisson vivant et on lui découpe des entailles sur le côté. À savoir s’il est encore vivant, je pourrait pas vous dire.
2- On le place dans un genre de panier pour pas qu’il bouge s’il est encore vivant.
3- Puis, on place le fillet dans la friteuse.
4- Au bout d’une certain temps, on sort le poisson et on le place soigneusement dans une assiette.

Et voilà, pas plus compliqué que ça. Tu as un poisson entier frit dans ton assiette. Il était vivant v’la 15 minutes. Frais frit!
Après cette leçon gastronomique, on retourne rapidement à Chaweng avant la nuit. En arrivant, y’a du traffic pas mal. Ça avance très tranquillement et on se retrouve arrêtés devant un commerce de massage. Les jolies masseuses nous sourient en nous envoyant la main et des « Youhou, massage for you! ». Je suis pas si tendu que ça.

Bref, je sais pas si c’est la pluie qui leur fait ça, mais Alex et Charley décident de retourner pour un petit massage. Ça doit faire 4 ou 5 depuis le début du voyage.

Je retourne réserver l’hotel avec Pat et au retour j’arrête pour voir des peintures de paysages thailandais faites sur des morceaux de tissus noirs. Assez joli! Un jeune vient me voir. Je lui demande le prix. Évidemment, il sort sa calculatrice pour me montrer 2000 baht (65$). Je refuse évidemment. Il me montre un papier collé sur la calculatrice qui dit « Make your price ». Parfait, 500 baht (16$). Il me dit non, 1500 baht (50$). Je dis non. Finalement, il me dit ok. Et voilà comment on négocie de 2000 bahts à 500 bahts.

Durant le voyage, on a négocié tout ou presque. Si tu négocie pas ici, tu te fais avoir. C’est la règle. Ainsi, des shorts à 800 bahts (25$), je les ai payés 300 bahts (10$).

Mon magasinage terminé je retourne à l’hotel. Je croise Charley qui a l’air ma foi, assez détendu. Il ne veut pas s’étendre sur le sujet de son massage en profondeur. Pas de nouvelles d’Alex qui serait encore là-bas.

Rendu dans la chambre, Charley me dit: « J'm'en va faire une p'tite saucette dans piscine ». Je mets mes gougounes en vitesse et je le suis vu que j'ai rien d'autre de bon à faire. Finalement, on croise Alex et Pat. On décide donc de changer la saucette pour la p’tite frète. Surtout qu’il fait terriblement chaud et humide ce soir. On décide donc d’aller au bar du Blue Lagoon, juste à côté. Et c’est là, que la soirée a dégénéré!

En arrivant, belle surprise! C’est notre serveuse bien sympathique que nous avions rencontré lors de notre denrier séjour. Quoi? Je vous ai pas parlé? Perte de mémoire ou juste que j’avais trop de choses à dire.

Bref, on s’installe au bar, tous habillés pour regarder la télé ou quoi que ce soit qui ne demande pas d’être vu par la population générale. Quatre Singha et c’est reparti. On conte pour une enième fois nos péripéties de Koh Phangan et le Full Rain Party!!! De l’autre côté du bar, y’a un genre d’indou qui essaie aussi de converser avec la gentille serveuse. À première vue, il a l’air propre!

Finalement, on commence à jaser avec le gars. Né aux Maldives de parents riches, il a vécu ensuite à Londres et pis là il travaillerais pour une compagnie à Singapour, mais s’occupe de l’immobilier ici à Koh Samui. Bref, un peu trop mélangeant comme histoire pour que je m’en souvienne. Anyway, le gars est ben correct.

C’est la première fois qu’il rencontre des québécois, donc il fête ça en nous invitant à vider la bouteille de Sambuca qui traîne sur l’étagère depuis des décénies. Heureusement, il en restait pas trop. Y’a une caucasienne, genre 30-35 ans qui vient se joindre à nous. Alors, sans même avoir le temps de remarquer sa présence, je me rends compte que Pat est déjà en train de lui parler. Tough luck mon Pat! C’est l’assistante-gérante de l’hotel. Elle est suisse comme le proprio de l’hotel aussi. Et c’est sa deuxième journée et elle a l’air stressée.

Question de l’aider un peu, Charley demande si elle aurait pas de l’amaretto. Elle court chercher la belle bouteille de Disaronno neuve dans la cuisine. Et là Charley essaie d’expliquer à la serveuse et à une autre serveuse qui s’est join à elle comment faire des uppercuts, son drink fétiche! Pas facile! Nous on continue à jaser. Une demi-heure plus tard, Charley revient avec nos drinks. Un verre avec ce qu’il me semble être un vulgaire mélange d’amaretto et de jus d’orange.

- C’était trop compliqué?
- Un peu trop oui.....

Finalement, Ismael, l’indou là, décide qu’il va nous faire visiter les places hot de Chaweng! Je commande des fettuccini au saumon fumé. Malade!!! La classe. On enfile nos Singha et on file au Amari resort, l’hotel juste à côté.
Pour citer Charley : « Si le Blue Lagoon c’est un 5 étoiles, celui-là en a 9 et demi!!! »

De la classe vous dites? À en revendre. Le petit lounge à côté de la piscine immense est composé d’une quinzaine de sofa blancs immaculés et même de 3 lits ou tu peux aller te reposer avec ta bouteille de champagne et 2 ou 3 compagnes!

Ismael décide de nous payer la traite. Moi j’ai pas de problème avec ça. Il commande 2 bouteilles de vin blanc (parce qu’y fait chaud en ti-pépère). On se retrouve avec du monde qui savent avoir de la classe forcément. Ceci dit, Charley est en costume de bain (il allait se saucer!), moi j’ai un vieux t-shirt fini, Alex aussi. Y’a juste Pat qui est légèment plus présentable.

Pour citer Charley encore : « Je serais même pas surpris de voir Paris Hilton ici! » Je suppose que ça veut dire que l’établissement a de la classe! Et les toilettes aussi apparament. J'y avait pensé auparavent, mais on devrait toujours classer les établissements par la qualité des toilettes. Souvent ça en dit beaucoup sur la qualité générale.

Deuxième étape, le Q bar. Selon Alex, il a vu un Q géant dans la montagne avant d’arriver à Chaweng. Finalement, c’est comme si y’avait un bar au belvédère du Mont-Royal. Et un bar avec de la classe en plus.
Ismael deal les taxis pour se rendre, 300 bahts (10$) par taxi. Ça semble cher, mais bon, ça fait plus longtemps qu’il est ici que nous.

Comme vous pouvez voir, nous sommes très bien acceuillis. La place est cool, la vue est belle à l’extérieur. Parce qu’à l’intérieur, y’a pas un chat. C’est moins cool un bar quand y’a pas de monde. Probablement à cause de la pluie. Ah oui, j’avais oublié de vous dire qu’il pleuvait maintenant. Mais, ça vous vous en doutiez surement.

Le temps de prendre un martini et une bière (bon mix), on décide de repartir. Ismael commence à dealer les taxis. On est en haut de la montagne, donc faut les faire venir. Ça l’air compliqué. Moi je relax. Anyway, je suis pas vraiment habillé pour stresser. Pis amoché comme je suis.....

- The last thing you guys need to see, is the Green Mango!

Ok! Direction Green Mango. Je sais pas c’est ou. Pat non plus. Ismael est dans l’autre taxi avec Alex et Charley. Succession de chemins de bouette. Finalement on arrive. C’est dans la ruelle ou les filles font des tatas quand tu passe. Ça promet !

Le Green Mango, c’est un genre de club à air ouverte. Donc, tu sais pas trop si t’es dedans ou dehors. Mais bref, c’est un détail. Finalement on rejoint les gars.

Y’a pas mal de monde. Et pas mal de filles aussi. Heureusement, nous sommes des étrangers avertis. Donc, nous ne courons aucun risque. Malgré que des fois, l’alcool peut troubler la vision d’un jeune homme en quête de plaisirs charnels. C’est pourquoi, ici, le travail d’équipe est très important.

Afin de ne pas se faire prendre par les nombreuses demoiselles qui sont ici afin de profiter de l’ignorance et surtout du surplus de testostérone des jeunes caucasiens, lorsqu’un membre de l’équipe se retrouve en conversation profonde avec une « locale », ils se doivent de le surveiller. Ainsi nous évitons de malencontreuses rencontres qui se soldent par un : « It cost 1000 baht! ».

On fini ça avec un bon Burger King. Ah oui, j’oubliais. On a croisé un québécois en revenant à l’hotel. Le gars typique St-Eustache. J’ai pas eu le temps de lui demandé ou il avait stationné sa Civic blanche. Camisole, boucle d’oreilles, tonne de gel dans les cheveux pour faire paraître qu’il vient de se lever, attitude désagréable envers tout ce qui ne vient pas de St-Eustache. J’peux pas croire que y’a du monde qui vont rencontrer ce gars là pis qui vont se dire : « Ah ouin, le monde est vraiment comme ça au Canada » et pire « au Québec ». Ah pis j’pense que j’suis mieux d’aller me coucher. On a un vol demain matin!!!

Et dire que tout ça c'est parti d'un simple « J'm'en va faire une p'tite saucette!!! »

Chronique d'un Full Rain Party

Mardi 1er mai

On a été sages. Il y avait un autre party, on est pas allé. On s’est reposé. Ce fut une bonne idée je crois.

Les boys décident de repartir en mopettes. Je me sens mieux, mais pas tellement mieux. Je vais quand même au comptoir pour en louer une moi aussi. Malheureusement, il n’y en a plus. Finalement, je prends la mopette d’Alex et lui embarque avec Charley. On est parti.

C’est bizarre au début le feeling de conduire un scooter à 90 km/h sans casque ni autre protection. Mais on se dit, qu’est-ce qui peut bien m’arriver? Je suis déjà amoché anyway.

Après avoir parcouru de belles routes asphaltées (mieux qu’au Québec), mais pas très droites (le terrain est plutôt accidenté), nous arrivont finalement à Thong Sala. Petit arrêt dans un resto douteux afin de déjeuner. Un american breakfast, ça se manque pas. Mais là, disons que j’avais plus ou moins faim. Et le jus d’orange fluo aide pas. J’ai encore oublié de demander sans glace! Bref, aussitôt fini, je me dirige vers la pharmacie. J’avais besoin de deux choses, des pillules pour la diarrhée (eh oui) et des pinces pour arranger le dessous de mon pied droit.

La jolie, très jolie pharmacienne est très sympathique. Elle me demande donc si elle peut m’aider. C’est pas évident à décrire la sensation d’extrême inconfort lorsqu’on doit demander des pillules pour la diarrhée à une jolie demoiselle. On esquisse un peu le sujet, on veut pas trop rentrer dans les détails. Ou on peut aussi dire que c’est pour un ami.

Bref, tout ça pour dire que j’étais pas trop à l’aise. Et le fait que j’avais pas l’air à l’aise, je crois que ça la faisait rire. Mais bon, je la reverrai probablement jamais. Dommage!

On repart finalement vers le centre de l’île. Nous arrivons enfin dans un endroit à touriste. La seule chose intéressante, c’est qu’il y a des éléphants. J’en avais vu à San Diego, mais ceux-ci avaient la distinction d’être en semi-liberté. Mais ils sont toujours aussi gros. Finalement, on décide de continuer notre route sans leur donner à manger, ni aller faire un tour.

En arrivant au nord de l’île, nous passons quelques petits villages. D’ici, on a pas vraiment le choix de revenir par le côté ouest de l’île. En effet, le côté est n’est accessible qu’avec de petits sentiers de terre et à la marche. Donc, on choisi les routes semi-pavées. C’est plus sécuritaire, quoique.....

On se dirige vers Koh Ma, une petite île pas loin de la plage de Had Mae Had. La particularité, c’est que quand la marée est basse, il y a une bande de sable qui se dégage entre Koh Ma et Koh Phangan. Ainsi, vous pouvez marcher jusqu’à l’île! Mais là, le temps était gris et la bande de sable commençait à disparaître. On a donc vu, puis on est reparti.

(Ici je dois préciser qu'il existe des photos de cette tournée. Cependant elles sont prisonières d'une caméra jettable que nous avons du acheter à Thiong Sala puisqu'un manque de communication a fait qu'on s'est retrouvé sans caméra. Voilà! Si je les reçoit un jour, je les ajouterai!)

Petit arrêt à Had Yao après avoir traversée un beau chemin de bouette rouge. Puis sur le chemin du retour, il s’est mis à pleuvoir. Bizarre non. Vraiment, côté météo, on aurait pas pu trouver mieux.

De retour à notre palace, je demande à Charley de regarder sous mon pied droit au cas ou il puisse trouver ce qui me faisait mal. Selon l’avis de l’infirmière Sigouin, je devrais aller voir un médecin.

On se dirige donc vers le centre de Had Rin. Une première clinique m’indique que ça coûte 2000 bahts (65$ CAN) pour voir le médecin. Ensuite, je devrai payer en extra si j’ai besoin d’autres soins. Je me contente donc d’aller voir une autre clinique ou des infirmières peuvent mettre des bandages.

J’ai du pentienté un certain moment puisque l’infirmière en chef était occupé à faire un pansement à un australien qui avait mis son pied dans le feu (tient, ça me fait penser à quelqu’un ça!!!). Finalement, elle m’indique que je devrais voir un médecin, surtout que je commençais sérieusement à penser que c’était un morceau de verre qui s’était confortablement logé sous mon talon.

Je paye donc les 2000 baht afin de rencontrer le dit docteur. Il m’examine. Il regarde mon genou et mes piqûres d’insectes, il a l’air découragé. Finalement je lui indique que c’est sous le pied droit que j’ai mal. Je lui dit que je pense que c’est un morceau de verre. Il regarde perplexe. Je m’allonge sur le ventre. Le siège est recouvert de papier ciré, comme chez nous. Pour pas dépayser les touristes je suppose.

Finalement, il revient avec écrit sur papier le montant que je lui dois si je veux me faire enlever cet intrus : 5000 baht (165$ CAN). Une chance que je suis assuré!!!

Et donc, je me retrouve en Thaïlande, sur le point de me faire opérer. Les conditions d’hygiène, bah c’est pas si mal, on aurait vu pire. Il revient avec une basinette, des pinces, des ciseaux, un scalpel. Il me demande de m’allonger sur le ventre puis à son assistante de me tenir la jambe pour pas qu’elle bouge! Broche à foin vous dites? Pas tant que ça. Ça fait la job comme on dit.

Il me nettoie le pied pendant au moins 10 minutes. Faut dire que 4 jours de promenage dans la bouette, dans le sable, sur un plancher de danse en bois, dans une piscine pas propre et que t’as pas pris de véritable douche depuis 3 jours, j’imagine que c’était pas très stérile comme endroit pour opérer.

Finalement, j’entends « Ok! Bla bla bla, bla bla bla bla! » Et il m’enfonce d’un coup une aiguille d’au moins 3mm de diamètre sous le pied. C’est dur à expliquer. Le feeling, il est pas très bon. Vraiment désagréable je dois dire. Mais je suis en Thaïlande, ça fait partie de l’expérience.

Après, plus aucune douleur. Efficace.

- You hurt?
- No hurt!

Finalement, tout a l’air bien, il me fait un beau bandage blanc qui risque de se salir assez vite. Surtout, ne pas mettre dans l’eau. Il me remet même 3 petits ziplocs de pillules à prendre pour que ça guérisse. Efficace.

Je quitte donc la clinique avec mon pied tout neuf. Et là, systématiquement, je me rends compte que je suis pas tout seul d’amoché. Des bandages aux pieds, y’en a partout. C’est pas pour rien que je vous disais que le monde vient ici pour se détruire!

Retour au bercail, je m’allonge dans mon lit. Enfin, disons plutôt mon carré de sable. En effet, le plancher du bungalow ainsi que les lits sont remplis de sable. Et pourtant, on est pas allé à la plage si souvent que ça.

On va manger au resto du bungalow. On y croise les nombreux « pas bien dans la tête » qui vont encore aller se défoncer la gueule ce soir. Eh oui! Parce que ce soir, c’est le fameux Full Moon Party. Le soir que tout le monde attendait en se gavant de buckets de vodka-Red Bull et de whiskey-Coke-Red Bull. Et vous savez quoi? Ils vont faire la même chose ce soir! Mais ce soir, c’est le Full Moon! Dommage, mais les nuages la cache votre belle lune.

Je rentre faire un power-nap, parce que je suis vraiment crevé. Il se mets à pleuvoir. Surprenant. De la bonne corde. Un pouce au moins. Ça me donne vraiment le goût d’aller faire le party ça. Parce que, oui normalement le party se passe sur la plage, mais y’a aussi des bars dans lesquels on peut se réfugier. Sauf, qu’il faut se rendre. Pas sur que ça me tente de mettre mon pied dans un sac de plastique.

Les gars reviennent. Ils sont prêts à partir pour le party. Mais ils ont pas trop l’air motivés. Genre, « bah on n’a pas vraiment le choix d’y aller »!

C’est bon les boys, j’vais aller vous rejoindre plus tard.

Les cordes ont atteint les deux pouces, puis trois. C’était vraiment le déluge. Je regarde mon pied, au sec. Ça me fait chier légèrement. Pis je sors dehors et je regarde la pluie. Il fait 35°C en plus. Je suis bien dans mon carré de sable.

Bon Full Rain Party tout le monde!!!


Mercredi 2 mai

La nuit a été longue. Très longue. Les gars sont revenus vers 2h du mat. Écoeuré de la pluie. De 20h à 4h du mat, ça n’a pas arrêté de tomber.

Dehors, y’a les loups. Les loups anglais, australiens, caucasiens bref. Ils crient, ils hurlent. D’autres cellules de brûlées. Finalement, vers 8h du mat, ça se calme. Les loups sont allés se coucher.

On a payé pour une autre nuit ici. Mais le sentiment général, c’est qu’on veut pas rester. On a le goût de retourner sur Koh Samui. Pour relaxer, se payer du luxe.

Alex va acheter d’autres bandages, Charley va régler le transport et le bateau. Je règle les chambres. Le bateau part à 14h30.

Un des mecs qui travaillent au bungalows nous indique le pick-up (qui fait dur) pour mettre nos affaires. Les gars embarquent dans la boite avec 2 jolies demoiselles. Moi je vais dans l’habitacle avec le gars qui avait une coupe de cheveux genre « Foufounes Électriques ». Et j’arrêtais pas de me plaindre que j’avais hâte de prendr eune bonne douche chaude, parce que je sentais que je dégagais vraiment. D’ailleurs, c’est pour ça que je suis pas allé dans la boite avec les filles.

Mais ça c’était avant de rencontrer Pedro ici présent (oui, il ressemblait plus à un Péruvien qu’un Thaïlandais, mais bon). Lui il ne dégagait pas, il empestait. « Vous avez pas ça du déo ici? Me semblait aussi! » Merci Old Spice!!!

Arrivé au quai, on va s’insatller de notre côté, les suédoises vont s’asseoir ailleurs. Charley en bave encore dans son sac de chips.

Moi - Les gars, vous avez pas fait connaissances avec elles?
Alex - Non! Mais elles ont fait la connaissance de Pat! ( il dit ça avec la face d’un gars découragé)
Moi - Ah ouin! Si pire que ça!

On entasse tout le monde sur le bateau. Nous sommes le lendemain, du Full Moon Party. Donc, tout le monde a des faces d’enterrements. Sauf un gars qui lui a l’air encore sur le party. Heureusement, le bruit de vagues nous empêchent de vraiment distinguer ce qu’il essaie de crier à ses amis. Il a une bière à la main. Une cigarette de l’autre. Je sais pas pourquoi, mais je gagerais une p’tit 2 que c’est un anglais. Je dis ça comme ça.

Une heure de bateau qui s’est passée plutôt bien. Personne n’a vomi sur mon sac qui trainait au milieu des corps inertes, en train de se remettre de leur soirée d’enfer.
Nous prenons une camionette digne de « Pimp my ride » (Pour ceux qui connaissent pas....ça veut dire une camionette avec pleins de gadgets dedans qu’on a pas besoin). Donc direction Chaweng ou on a décidé de retourner au Blue Lagoon pour un peu de confort.

En arrivant, le p’tit énervé est là et il nous pose plein de questions sur le Full Moon et les filles. Malheureusement, y reste seulement quelques places, mais c’est l’autre côté de la rue et trop cher pour ce que ça donne.

Donc, Alex et moi on reste avec les bagages et le portier qui nous sors un magazine avec des filles à moitié à poil et nous demande si on aimes ça, pendant ce temps là Pat et Charley vont magasiner les chambres autour.

Y’a de ces moments ou tu te demande vraiment ce que tu fais là. En fait, sur le moment, amoché comme j’étais, j’avais plus ou moins de fun. Et là, on n’avait pas de place ou coucher. Je savais qu’on allait trouver, mais quand même.

Finalement, on se dirige juste à côté au Paradise Island. Endroit plutôt propre. Une chambre avec 2 lits simples, 1900 bahts (60$CAN). Elle est propre, les lits sont douillets. Mais la salle de bain, par rapport au Blue Lagoon, c’est pas la même ligue. Le marbre a été remplacé par des tuiles bon marché, et le bain gigantesque par un fulgaire pomeau de douche. Mais bon, au moins y’a l’eau chaude!

Il y a beaucoup d’algues dans la mer, c’est dans ces moments là que la piscine devient intéressante. Et faut dire que cette piscine là est pas mal du tout aussi.

Une grosse Chang et quelques entrées, dont les crevettes pannées (débiles), puis on se décide à aller marcher sur la beach. En descendant vers le sud de Chaweng, nous arrivont devant quelques restaurants ou des tables ont été placées sur la plage. Les lumières multicolores donnent une ambiance vraiment charmante. Dommage qu’on soit 4 gars!
Pendant notre repas, la marée à commencer à monter. Vers la fin, elle était rendue sous notre table. Mais pas de panique, nous sommes en Thaïlande, et ici la sécurité, on prends ça au sérieux. Je dis ça pendant qu’un mec jongle avec des bâtons en feu à deux pouces des touristes qui prennent des photos. Et devant moi, y’a un tableau en bois ou sont inscrits les plats du jour avec une lampe pour éclairer le menu. Bien évidemment, la lampe est électrique et les fils passent dans l’eau! Ou est Janeau Lapin quand on a beasoin de lui. Heureusement pour nous, les tables sont faites pour s’allonger, donc on avait les pieds au sec. Cela dit, je crois sans pouvoir me tromper que c’est le repas que j’ai mangé le plus près de la mer!!!

Finalement, petite promenade dans Chaweng. Charley et moi, on fait encore du lèche vitrine. C’est une expression bien sûr, puisqu’ici en Thaïlande, les commerces ont rarement des vitrines. Il se met à pleuvoir. Décidément, c’est pas aujourd’hui qu’on va avoir une journée sans pluie.

Bref, je sais pas trop pourquoi, mais nous sommes retournés à l’hotel sans même consommer une autre goutte d’alcool. Je crois que le voyage commence déjà à nous rentrer dedans. De toute façon, demain, on repart en mopette faire le tour de Koh Samui. Et là, je vais être en forme!!!