lundi 27 août 2007

Bali (2e partie)

Bon, ça été un peu long, mais voici quand même la 2e partie de mon voyage à Bali. Ne vous en faites pas, il y en a une 3e qui s'en viens dans pas long......j'espère!!!

Samedi 11 août 2007

J’ai vérifié la veille l’heure du départ du bateau qui fait la navette entre les Gilis. Départ à 8h30. Sinon c’est 15h. À vrai dire, on a besoin d’un peu d’action et Trawangan semble la place parfaite pour la trouver.

Donc, lever à 7h et petit déjeuner au Cocunut. Tiens, une crêpe aux bananes. Je vais essayer ça. Ah, ici c’est du café de Lombok, mais toujours avec des miettes de café dans l’fond. Cela dit, la salade de fruit est excellente et la banana pancake exquise. Bon j’exagère un peu, mais ça fait du bien.

On repart avec tout notre tralala et nous prenons le chemin qui passe à travers l’île, suggestion de la propriétaire écossaise du Coconut. On traverse donc le village, car Gili Air est l’île avec la plus grande population locale, malgré qu’elle soit la plus petite. Et partout, y’a des enfants qui jouent au soccer, des chats à queue torudue et des coqs. Ah ça des coqs, y’en manquent pas. Mais y sont ou les poules? Par contre, nous n’avons rencontré qu’un seul varan (dragon de Komodo) et ce lors de notre arrivé. Ces animaux sont vraiment fénoménals.

Arrivé au quai, la file était déjà longue. Peu importe, nous achetons nos billets quand même, 4000 rupiahs pour 2 (50 cents). Bon, à ce prix là, on n’est pas regardant. Le bateau, ou devrais-je dire barque, a l’air plus ou moins neuf. Un bon vieux bateau de pêcheur. La distance entre la surface de l’eau et le rebord du bateau est d’environ 2 pouces. Sécuritaire. Le bateau est rempli à pleine capacité, la moitié touriste et l’autre moitié locale. Le trajet prendra 50 minutes.

En arrivant à Trawangan, la horde de locaux nous proposant un tour de cimodo est imposante, mais pas trop féroce. Faut dire que quand tu débarques sur cette île là avec ton gros sac à dos, ils te voient transpirer des signes de piasses au lieu de la sueur.

Car oui, ici aux Gilis, il fait beau et chaud. Tout le temps. D’ailleurs, il y a une bonne explication pour ça et en bon scientifique que je suis, je vais tenter de vous expliquer. Dans cette région, les vents dominants arrivent de l’est et qu’y a-t-il à l’est des Gilis? L’île de Lombok bien sûr! Et sur l’île de Lombok se trouve le Rinjani, un volcan actif (dernière éruption en 2004) s’élevant à 3726m au dessus du niveau de la mer. Donc, quand les nuages arrivent, ils s’accrochent au Rinjani et n’atteignent jamais les Gilis. Un paradis je vous dis. Ainsi donc, sur les plages de Gili Air ou Trawangan, vous observez en vous faisant dorer la couenne un parking de nuage autour du Rinjani. Impressionant.

Bon, revenons à nos chats (y’a toujours autant de chats ici). Nous cherchons donc un hotel et les offres sur la rues semblent plutôt rares vu la quantité d’établissements. J’entends entre les branches que la saison est innhabituellement occupée. Donc, ça va être dur de négocier un bon prix.

On se rend au Beach House, proposition trouvée sur un forum. Malheureusement, la dernière chambre vient d’être louée. Le gars me propose de m’inscrire sur une liste de réserve. Euh, non merci. Entre temps, Alex était allé voir à côté. Heureusement, ils leur restaient une chambre, avec air climatisé en prime. L’établissement se nommait Tir na nOg (qui veut apparament dire Terre des Jeunes en gaellique) et était constitué d’un pub irlandais qui louaient aussi quelques chambres. À vrai dire, je ne m’attendais pas à grand chose, mais j’ai été agréablement surpris. La chambre est propre et bien décorée avec une salle de bain correcte qui sent pas les boules à mittes. Vendu.

En plus, le gars de la réception va nous aider à acheter des tickets pour le bateau qui retourne à Bali. Excellent. On part donc à l’aventure puisque la chambre ne sera pas libérée avant midi. C’est une île de fêtards je vous disais!!!

Donc, nous marchons sur la Main (y’a juste une rue de toute façon) bordée de restos, d’hotels et bien sûr, de Dive Shops. Parce que la plongée ici, c’est ultra important. En fait, c’est une des bonnes raison de venir ici, mis à part le climat et la tranquilité. J’aurais bien aimé faire mon cours, mais malheureusement ça prends 4 jours et on est un peu serré dans le temps. Tant pis, la prochaine fois j’imagine.

Apparament que le tour de l’ïle se fait super bien en vélo. Donc, on décide d’en louer, à 30000 rupiahs (3$) pour la journée. Mais à vrai dire, je sais pas pourquoi on les a loué au gars qui avait l’air le moins fiable. Et ses vélos, avaient l’air encore moins fiables que lui. Peu importe, nous partons à l’aventure.




Nous avions parcouru un peu plus de 500m quand l’envie terrible de se saucer nous vient. Il fait chaud et les plages sont belles, pas dur de se convaincre. Donc, on stoppe tout et on se jette à l’eau en laissant nos vélos accottés sur un arbre. Ça c’est la vie mes amis!!! On se lance un peu le ballon de foot, question de se délier les bras et se faire dorer en sportifs. Y’a pas à dire, avec le Rinjani en arrière plan, la vue est vraiment inspirante.

Nous repartons vers le nord de l’île ou il y a de moins en moins de monde et donc de moins en moins d’hotels et de restos. Les routes sont sabloneuses et mon vélo à 3 piasses me donne du fil à retordre. Néanmoins, nous attreignons la pointe nord de l’île ou sont alignés plusieurs petites huttes ou on peut prendre un rafraichissement. Au menu, jus d’orange et d’ananas. On mange santé ici!!! La vue est encore une fois magnifique, mais là, plus de Gili Meno, plus de Lombok, plus de Rinjani, au large c’est la mer. Juste la mer. Le sable blanc (blanc foncé mettons), l’eau bleu turquoise et la mer à perte de vue sous une hutte en dégustant un bon jus d’orange frète.......trouvez le qualificatif que vous voulez, moi je n’en trouve pas d’assez grand.



Avec tout ça, on n’a pas avancé beaucoup. Cependant, le côté ouest de l’île s’annonce moins pitoresque. À vrai dire, il n’y a pas grand chose, mis à part des chemins en gros sable mou qui me font regretter de ne pas avoir pris un vélo à 4 piasses. Pas évident, j’ai même perdu légèrement mon sang froid.

Alex : Ben voyons, énerve-toi pas. C’est l’fun.
Moi : Le fun? Si j’ai du fun en c’moment, y’a tu quelqu’un qui peut me l’dire, parce que j’m’en rends pas compte!

Je vous laisse deviner de quel film cette réplique savoureuse est tirée.

Finalement, nous revenons à notre hotel, toujours sur nos vélos du tiers-monde. Comble de malheur, il est 12h30 et la chambre n’est toujours pas prête. On s’asseoit donc juste à côté de la porte en regardant le gars en train de nettoyer la chambre. Pas de pression mon gars!

Une bonne douche et on va se remplir l’estomac au resto du Beach House à côté. La terrasse sur le toit est pas mal, le Club Sandwich aussi. Je sais pas pourquoi, mais la Bintang rentre très bien aujourd’hui! Et puis deux filles viennent s’allonger sur les chaises longues pour prendre du soleil un peu. La plupart de leur temps, elles l’ont passé à essayer d’arranger leur bikini pour ne pas laisser des traces de strap. La corde en haut, en bas, attaché, détachée. C’est pas mal moins compliqué pour un gars, je dois avouer! Juste avant de partir, je leur jase un peu. Apparament qu’il n’y a pas de party ce soir! Un samedi? Ben voyons! Le party nous fuit vraiment. Cela dit, d’après moi elles sont australiennes. J’ai pas une bonne moyenne avec les australiennes. On va surement se recroiser anyway, c’est pas comme si on était à Tokyo!

Nous décidons d’aller profiter un peu plus de la plage. Nous repassons devant une table de ping-pong. Pas cher, 1$ la demi-heure. J’aurais dû m’abstenir. Les échanges de pratique étaient pas mal, mais Alex m’a planté royalement durant deux matchs ultra-frustrants. Bon, je suis venu ici pour relaxer, donc plus de ping-pong.

Plus au nord, face au bar/lounge/resto Horizontal, il y avait des genre de sofas-lit étendus sur le sable. Bon, un peu trop relax pour moi, surtout qu’ils étaient tous pris, je décide donc de me jeter sur ma serviette Molson Ex tel un bon québécois à Old Orchard. Alex, lui, pas de serviette, préfère se confectionner un lazy-boy en sable. Le résultat? Bof.




Ici, c’est comme Oka. Sauf que l’eau est bleue, le sable est propre, les gens sont beaux et pas pleins de tattoos et on est en Indonésie. C’est mieux donc? Pas nécessairement. Y’a des coraux, qui sont beaux à voir, mais pas doux pour les pieds. Donc la baignade, comme à Gili Air, on repassera. Le frisbee et le ballon de foot est donc de mise.

Retour donc à l’hotel ou on décide de relaxer un peu plus. Pour s’assurer de ne pas dépenser trop d’énergie, on se prend une hutte équipée d’une télé et d’un lecteur DVD de 1re génération (assez magané). On regarde donc Strasky & Hutch en sirottant une bonne Bintang. Pas de stress, la soirée commence relax. Moitié du film, on décide finalement d’aller casser la croûte.

Pour ce faire, nous retournons au Horizontal. Y’a pas à dire, cette place a vraiment de la classe. Et la clientèle aussi, en général. Là, ce soir, y’a pas grand monde. Néanmoins, on va quand même bouffer. Le Mojito fait la job et Alex commande un Caipirinha aux fraises vraiment délicieux. Ensuite, je me suis laissé tenter par des côtelettes d’agneau de Nouvelle-Zélande. Mettons que j’ai mangé des côtelettes de porc meilleures que ça. Et quand t’as 3 bouchées de viandes, les patates pillées sont mieux d’être bonne. Elles l’étaient. Mais il y a une leçon à tirer, vaut mieux rester local, t’en a plus pour ton argent.

On revient finalement au Tir na nOg pour une bonne pinte. Finalement, ce sera une grosse Bintang bu à la bouteille. Je me sens tout d’un coup comme si j’étais dans un bar miteux, genre l’Alouette sur St-Laurent. Je me demande aussi si une Bintang tablette c’est aussi bon qu’une Laurentide. De toute façon ici, tu laisse ta bière 5 minutes sur le comptoir et elle est rendu tablette.

Je dois avouer qu’après 8 mois de flirter avec des asiatiques, on perd le tour avec les caucasiennes. C’est toujours plus compliqué. Ma 2e Bintang m’a compris elle et elle nous suggère de changer d’endroit. On se retrouve donc au Rudy’s ou la veille il y avait eu un méga party!

On nous avait prévenus, mais là c’est vraiment dément. Vous vous souvenez qu’il n’y a pas de police ici. Eh bien, sur les murs (même si le bar est dehors) du Rudy’s, y’a des champignons avec des têtes de dessinés partout. Et croyez-moi, les barmans s’y connaissent en champignons, y sont juste trop fous ces gars là. Un des plus survolté nous offre un drink de bienvenue, Arak orange. L’arak, c’est la boisson locale et c’est fort. Heuresement, l’orange apaise le goût et la ténacité du cocktail.

À la télé, y’avait du tennis en direct (peut-être pas) de Montréal. Faut ben être en Indonésie pour voir ça! Et le match : Dancevic – Nadal! Wow! Pis en plus Dancevic a gagné un set. La foule doit être folle. J’ai versé une larme. Mon whisky-coke (extra-strong) m’a ramené sur Terre.

On a rencontré du ben beau monde et on s’est couché moyennement tard. Pas de méga-party, mais on réussi à avoir du fun pareil. N’oublions pas, ce sont des vacances relax!!!


Dimanche 12 août 2007

Je vous averti, le récit d’aujourd’hui va être court. Manque d’inspiration? Vous verrez.

On se lève, il est 12h30. Nous avions besoin de sommeil faut croire. Finalement, on se décide d’embrayer la 2e et d’aller déjeuner/dîner au Beach House. Pas de terrasse aujourd’hui, on fuit le soleil et la chaleur. Y’a quelqu’un qui a mis une bûche de trop dans le foyer! Je reçois mon fish burger. C’est à ce moment que le gars vient annoncer à Alex qu’ils n’avaient plus le tuna melt qu’il avait commandé. T’aurais pu venir lui dire avant mon homme. Pas fort!!!

On voulait aller courir sur la beach, mais la marée était trop haute. On voulait joueru au volleyball de plage, mais on n’avait pas de ballon. On voulait aller faire un trip de snorkelling, mais le départ tait à 10h30. On voulait peut-être aller pêcher, mais on n’a jamais trouvé la place. Nous nous sommes donc retrouvé sur la plage, comme hier. Passionnant? Non. Mais relax par exemple.

La journée est belle et l’eau est claire, donc je vais nous louer des masques, tuba et palmes pour aller explorer les fonds marins. Disons que le matériel à louer a déjà été neuf à une époque autre que la notre. J’ai dû changer de masque et de plame pour cause de problèmes de strap. Mais tout ça a vallu la peine, car le spectacle est vraiment impressionant. La variété de poisson est incroyable et même si le corail a été endommagé par la pêche à la dynamite (oui oui), c’est quand même beau. Cependant, le courant était fort et il était difficile de rester sur place. Tu dois donc commencer au bout de l’île et tu termine ta course à l’autre bout. Vu mon endurance légendaire, je n’ai pu tenir le coup longtemps. Par contre, ça a vallu les 20000 rupiahs (2 $).

On commence à se rendre compte qu’on risque de manquer d’argent avant notre retour sur Bali. Heureusement, Alex a encore de Yens et y’a des bureaux de change sur l’île. Et c’est pendant cette discussion que le côté malsain de l’île m’a vraiment frappé. Auparavant, je m’étais fait offrir de la marijuana a plusieurs occasions, de l’ecstacy de temps en temps et même des champignons qui valent un ticket pour le paradis selon certains. Mais là, sur la rue, y’a un gars qui m’as offert de la cocaïne, pas cher pas cher. Ça, c’est un petit peu trop pour moi. Heureusement que la gang de déficient intellectuels de Koh Phangan n’est pas ici, on aurait droit à une épidémie d’overdoses. Au moins, les touristes ici, ils savent vivre.

De retour à l’hotel, on se tape la 2e partie de Strasky & Hutch. Je suis pas fan d’arrêter un film et de regarder la suite le lendemain, mais là c’était bien. Alex va régler les billets pour le bateau de demain, 550 000 rupiahs, une aubaine comparé aux 600 000 de l’aller. Du coup, il change ses Yens et on est bon pour se payer la traite ce soir.



Au menu, encore du poisson frais. Le red snapper a toujours l’air aussi bon, Alex se laisse donc tenter. Pour ma part, ce sera des fettuccini au saumon fumé, question de se remémorer une bonne soirée qui a débuté au Blue Lagoon, un certain soir de mai à Koh Samui. Le resto appartient à un Dive Shop, mais la bouffe est bonne, comme partout sur l’île. Nous nous laissons tenter par une bouteille de rosé locale. Ça goûtait le mélange de vin rouge et blanc. On en a donc commandé une autre bouteille.

Pendant notre souper, il y a eu une panne d’électricité, comme il y en a plusieurs sur l’île. Aussitôt, les lumières de notre resto se rallument. Y niaisent pas avec le puck icitte!! Mais bon, une demi-heure plus tard, en croisant des anglaises rencontrées la veille, nous apprenons que toute l’île est encore dans le noir, mais que les quelques restos dans notre coin fonctionnent avec des génératrices! On a bien choisi l’endroit!!!

Le repas emplement terminé, nous nous dirigeons une fois de plus vers le Rudy’s qui semble être le seul à avoir un peu d’action. Il y a encore du tennis à la télé en direct (surement pas finalement) de Montréal. J’ai le goût de jouer au tennis, là, tout d’un coup. Suis-je influençable? Ben non voyons.

Les barmans se souviennent de nous : Mike & Jim. Oui, j’ai repris le pseudonyme de Mike. Il avait été assez fructueux en Thaïlande, je me suis dit qu’il fallait le sortir un peu. Malheureusement, je ne sais pas pourquoi, mais Alex s’est soudainement transformé en Jim. Apparament que c’est de ma faute. « C’t’un fait Jim » (Slap Shot).

Nous passons de discussions en discussions : belges, françaises, anglaises, italiennes (wow!). Tout le monde est bien sympathique. Sur le point de tirer ma révérence, j’aperçois Alex (ou Jim) en discussion avec deux filles locales. Elles sont sympathiques les indonésiennes. Et apparament, Mike et Jim sont bien appréciés là-bas.

La nuit a été courte.


Lundi 13 août 2007

Le lever a été, disons, difficile. Le bateau partait à 11h donc on s’est donnée juste assez de temps pour faire nos baggages puis aller prendre notre déjeuner compris (qu’on n’a pas pris la veille). La banana pancake était bonne, mais on ne peut en dire autant du jus d’orange, très moyen.

C’est le temps de partir, nous arrivons sur la plage (le bateau ne part pas du quai) vers 10h30. On sait pas trop c’est le quel notre bateau donc on s’informe. Le mec nous demande si on a un gros billet. Ben non, juste celui-là. Ça pas l’air de faire son affaire. Finalement, il consulte son beau-frère (j’imagine) et ça va être correct.

Tout le monde se place en tapon sur la plage près du nateau en attendant d’embarquer. Et si on était 6 pour s’en venir, là on est au moins 25. Ça fait du monde à messe. Heureusement, le bateau est beaucoup plus spacieux.

Tout à coup, y’a un gars, que j’imagine australien (je sais pas pourquoi, c’est toujours australien qui me viens en tête en premier), dans la fin trentaine, bronzé à l’os, barbe pas faite grisonnante, grosse lunettes fumées style Aviator, en costume de bain orange, torse nu et une grosse Bintang à la main se pointe. Il jase au monde en anglais, aux matelots indonésiens en indonésien. Genre de gars typique qui est resté trop longtemps ici pis maintenant y’est pogné pour rester. Veut, veut pas, quand tu reste longtemps ici, t’as pas trop le goût de retourner en ville.

Le gars aide le monde à embarquer les bagages et les entasser dans un p’tit coin. Les gens embarquent n’importe comment et plus personne qui vérifie nos tickets. Trop facile. Mais vu qu’on n’a pas poussé, ben on se retrouve en avant du bateau ou ça brasse. Le gars australien descends nous voir (y’a un 2e étage) en gougounes, il a fini sa Bintang, on est prêt à partir. C’est lui notre capitaine!!! Wow!!!

Le point positif d’avoir un plus gros bateau, c’est le poids qui aide à rendre le voyage moins rock & roll que l’aller. Le désavantage d’un gros bateau, c’est le poids qui ralentit le voyage d’une bonne demi-heure. Cela dit, j’aime mieux 3h de ça que 2h30 de ce qu’on a eu il y a 3 jours. Cependant, je n’ai pas trop eu la chance de reprendre du sommeil. Dommage.

Donc trois heures plus tard, mon iPod a été rentabilisé car sinon j’aurais été obligé d’écouter les italiens s’obstiner, nous arrivons dans un port. Apparament, ce serait le Benoa Harbour qui me semble par contre assez différent de quand on est parti. Un des matelot met l’encre à 100m du bord. Et on attend. Ben voyons. Elle est donc là la crosse. Bravo les 50000 rupiah d’économie. Finalement, une chaloupe motorisée vient nous chercher en premier, les bagages en deuxièmes. En attendants, nos colis, les chauffeurs de taxis nous font un brin de jasette avec les questions habituelles. D’ailleurs, voici un top 5 des questions les plus posées pendant notre voyage :

1. Where you from? (partout)
2. You want transport? (surtout à Ubud, mais sinon partout)
3. How long are you in Bali? (question qui suit where you from?)
4. Mango, Ananas, Sarong? (sur la plage)
5. Do you want (mettre ici la drogue de votre choix) ? (aux Gilis et seulement aux Gilis)

Finalement, un mec accepte de nous amener à Ubud, notre prochaine destination. Et c’est pas à côté Ubud. Enfin, c’est pas trop loin non plus, disons une soixantaine de km. Ça nous a pris 1h15, 170 000 rupiahs (20$). Parce que même si les rues sont larges, y’a du traffic et dans le traffic, y’a des vendeurs de journaux. Y sont légèrement aggressif dans leur vente.

- Where you from?
- Canada.
- England?
- No. Canada.
- Australia?

Comme en Thaïlande, on fitte pas. On n’est pas un couple et on n’est pas anglais, ni français, ni allemands, ni australiens, ni italiens. Pas grave, j’aime bien ça pareil.

Finalement, nous arrivons à Ubud et on remarque tout de suite le changement. On est loin de la frénésie de la ville, Ubud c’est beaucoup plus village. On sent rapidement que le rythme de vie est beaucoup plus relax. J’essaie de me retrouver avec le minimum de cartes qui se trouvent dans le Lonely Planet et vu qu’on n’a pas réservé d’hotel, on n’a pas vraiment de destination fixe.



Finalement, le taxi nous débarque sur la Monkey Forest Rd., la genre de Ste-Catherine d’Ubud, juste en face d’un guichet automatique. En effet, il ne me restait plus que 20000 rupiahs (2$) et Alex juste assez pour payer le taxi. Puis, après avoir retiré un autre million, nous partons à la chasse d’un hotel.

Premier arrêt, nous passons devant le Warsa’s. Cet endroit m’avait été recommandé par Diane (qui je pense aime plus Bali que moi). Nous sommes donc allé voir une chambre pour se donner un aperçu. La chambre était pas mal et le prix raisonnable, mais vu que c’était notre premier hotel, nous avons décidé d’aller voir une autre place.

Nous nous retrouvons donc au Ubud Inn avec son jardin vraiment impressionant. On nous montre une chambre avec lit double vraiment bien puis finalement un chambre avec 2 lits simples au 3e étage avec une vue imprenable sur le jardins et ses plamiers gigantesques. Vraiment, pour la vue et les lits super confos, on a été convaincus, malgré le prix plus élevé. Satisfaits de notre choix, je me suis ensuite rendu compte qu’il n’y avait pas d’air climatisé mais bine une grosse fan au plafond. Mais bon, on s’est vite rendu compte que l’air climatisé n’est pas tellement nécessaire ici à Ubud.


Après avoir cassé la croûte légèrement au resto de l’hotel, nous partons vers le marché. Un des employés de l’hotel, Mario, nous arrête pour nous poser quelques questions. Finalement, vu qu’on n’a pas trop de plans pour le lendemain, il propose de nous conduire dans les endroits intéressants autour d’Ubud pendant la journée. Parce que la région autour d’Ubud est remplie de petits villages ou l’art balinais est l’éncomie par excellence. Donc, au menu, spectacle de danse traditionnelle, peintures, sculptures en bois, plantation de café, volcan, temple et terrasses de riz. Ça semble bon. Départ, demain matin à 9h.

La randonnée sur la Monkey Forest est plutôt intéressante et parsemée de boutiques pour de refaire une garde-robe et se magasiner de l’art balinais pas cher. Puis, gros party au parc de soccer avec plein d’enfants et de jeux. On sait pas trop pourquoi. Nous arrivons finalement au marché qui ressemble à une grand marché aux puces extérieur. On y retrouve les mêmes articles qu’ailleurs, mais là les venderus sont légèrements plus insistants. Néanmoins, je m’attendais à pire. Ici, à Ubud, on t’offre plein de chose mais si t’es vraiment pas intéressés, ils ne te poursuivent pas. Par contre, si tu montre un certain intérêt, là ils vont tout faire pour te vendre quelque chose : des peintures, des sculptures, des t-shirts, des sarongs (tissus qu’on se met autour de la taille pour faire comme une jupe). Y’a vraiment de tout et l’art balinais est vraiment intéressant. Faudra y revenir avec une valise de surplus !!!

Le soleil se dirigeant vers son lit, en revenant vers l’hotel, Alex consulte le déplinat qu’une jolie demoiselle lui avait offert sur la rue et qui proposait des massages. Je dois avouer que l’idée m’a semblé très bonne. Finalement, un des filles sur la rue nous emmene dans une petite maison au fond d’un jardin (y’a vraiment des jardins partout ici). Le massage a fait du bien et une heure c’est en masse. C’était légèrement douloureux par endroits, mais j’imagine que c’est ce qui fait du bien. J’ai bien failli m’assoupir d’ailleurs si ce n’avait pas été de la musique traditionnelle qui tombait légèrement sur les nerfs. C’est un genre de mélange d’Indou avec beacoup de cuivre et de Thaï avec les flûtes. 15 minutes ça va, une heure c’est long par contre.

En sortant, nous avons fait face à notre première pluie du voyage. Je dois avouer que c’était à l’opposé de notre voyage en Thaïlande. La douche a donc été de mise et nous nous sommes alors rendus compte que le petit appareil qui était supposé de chaffer l’eau marchait plus ou moins bien. Grosse déception.

Finalement, on sort pour un bon repas et on se retrouve alors au Lamak, resto assez chic ou la cuisine était vraiment fameuse. Le repas 5 services était trop alléchant pour refuser et les 240 000 rupiahs (27$) n’étaient pas un obstacle. Faut dire que les repas à 27$ au Japon sont rares, surtout dans des restos comme ça. Le magret de canard était succulent, tout comme la soupe à la citrouille et le gâteau au coconut et ananas.

Bien rassasiés, nous essayons de trouver un endroit pour prendre un digestif. On se rend vite compte qu’Ubud n’est pas la place pour des fêtards. Peu importe, nous nous retrouvons dans un bar reggae et le duo qui présentait des classique de Bob Marley était très bon. Ceci dit, ce fut vraiment compliqué de commander deux bières, car il ne me restait que des grosses coupures de 50 000 rupiahs (5$) !!! Mais fianlement, notre Bintang a bien terminé notre soirée.

Ah oui, ici les trottoirs, c’est n’importe quoi. En voici la preuve!!!



Faut prendre ça relax des fois. Demain matin, 9h tappant on part avec notre nouvel ami Mario!!!

lundi 20 août 2007

Bali (1re partie)

Et voilà mon récit, ma récapitulation d’une semaine vraiment incroyable dans un paradis nommé Bali. Un paradis, mais vraiment accessible et parfois un peu trop touristique. Mais faut croire que les paradis inconquis par la manne de touristes occidentaux comme orientaux sont en voit de disparition!


Mercredi 8 août 2007

Contrairement à notre voyage en Thaïlande, les vacances ont commencé sur un ton plus relax. La job finie à 19h, nous avions une bonne soirée pour planifier un peu notre itinéraire. Bon, c’est pas vraiment ça qu’on a fait, mais on n’a pas fait la rumba toute la nuit non plus.

Donc, lever à 9h, juste le temps de se concocter un bon déjeuner du champion : 3 oeufs, bacon, saucisses, toasts et un bon verre de lait (même si le lait est pas si bon que ça ici!). Bref, l’estomac plein, on est prêts à partir.

Le bus part à 11h de la gare d’Utsunomiya. Normalement, il est supposé arriver à 13h50 à Narita. Vol à 16h10, ça nous donne deux heures et 20 pour s’enregistrer en toute quiétude. Mais nous comptions bien sur le trajet d’autobus pour récupérer quelques heures perdues la veille.

Ça, c’était sans compter notre nouveau chummy japonais, Takahashi (pas sur de son nom exact), un ti-gars de 21 ans originaire d’Utsunomiya qui s’en retournait à New York pour un stage d’apprentissage en l’anglais. Et croyez-moi, il était impatient de renouer avec l’anglais. Mettons qu’on a moins dormi qu’on pensait le faire. Mais au moins, il était sympatique!

La chose donc les jeunes japonais aiment le plus jaser avec des jeunes occidentaux : les filles! Évidemment! Et ils semblent avoir de la misère avec les filles occidentales. C’est vrai que c’est plus difficile d’approcher une occidentale qu’une asiatique. Une question d’attitude souvent. Mais j’avoue qu’au Québec, c’est beaucoup mieux que dans quelques contrées européennes. Je ne donne pas de noms!!!

Bref, le trajet a été long. Trop long. Parce que même si les japonais sont super efficaces dans l’élaboration de nouvelles technologies, ils le sont pas vraiment côté urbanisme. Les autoroutes ne sont tout simplement pas assez larges. Donc ça bouchonne. Et aussi, même si Tokyo n’est pas une île, on y retrouve le même problème qu’à Montréal. C’est à dire, qu’il faut absolument passer par Tokyo pour se rendre n’importe ou. Donc, ça bouchonne encore plus.

Pour vous donner une idée, partir d’Utsunomiya pour aller à Narita, c’est comme aller de St-Jérome à Sorel. Donc, peut importe quelle route tu veux prendre, il faut absolument passer par Montréal. L’affaire que je comprends pas, c’est que y’a pas de Fleuve St-Laurent ici. Pas trop logique donc.

Finalement, après quelques moment d’angoises et des visions de vacances ratées par des bouchons interminables, nous arrivons au terminal à 14h50, soit 1h20 avant notre vol. Et je dois dire qu’ils sont efficaces les japonais, car nous sommes arrivés à la portes d’embarquement 50 minutes avant le vol!!!

On a un beau 747, rempli de japonais. Parce que s’il existe une liaison directe entre Narita et Denpasar, et ce à tous les jours, c’est que y’en a en titi des japonais qui vont à Bali. Et ils y vont en groupe, en gros groupe de japonais qui se promènent des gros autobus climatisés dans des petites rues balinaises. Mais ça, j’y reviendrai plus tard.

Et l’avion? Un beau 747, légèrement passé date. D’ailleurs, Alex et moi on a essayé de deviner en quelle année il avait été construit. Si on se fie aux télés avec écrans ultrabombées fixées au plafonds, aux projecteurs qui font que les scènes de films tournées dans le jour semblent se passer la nuit, aux cendriers dans les accoudoirs et au papier peint kitch, nous avons évalué 1980. Un peu trop vieux pour qu’on s’en souvienne, mais ça me semble une bonne estimation. Le vol a donc été plutôt long avec un Spiderman 3 qui m’a énormément déçu. Peut-être avec une meilleure télé ça aurait été mieux? J’en doute.

L’arrivée à Denpasar a donc été bien appréciée, malgré l’atterissage le plus brutal que j’ai pu expérimenter. Surtout quand l’hotesse dit qu’il reste 15 minutes mais qu’en fait il n’en reste que 5, tu restes surpris légèrement.

Première chose à faire en arrivant, c’est de se procurer un visa sur place. Et la file est longue. Et pour attendre, t’as des télés qui jouent des téléromans indonésiens. Bon, je suis pas critique en télé ou cinéma, mais maudits qui sont poches les acteurs ici. Patrick Huard gagnerait un oscar haut la main!

Venu le temps du visa, on idique dans le Lonely Planet : 7 jours 10$US, 30 jours 25$US. On arrive le 8 août à 23h et on repart le 15 août à 23h50. Dans mon livre à moi, ça fait 7 jours ça. Mais pas eux, ça fait 8 jours. Donc, mon 10$ américain, ben il me servira pas. Parce que la machine à visa ici, ça roule et t’as pas trop le temps de rendre compte de ce qui se passe. Finalement, tu finis avec un visa de 30 jours qui te coute 4000 yens, donc genre 35$ CAN. Ils te remettent quand même 50000 rupiah (5$). Belle introduction quand même!!

Venu le temps des bagages, un tit-homme de5 pieds et des poussières s’entête à prendre mon sac à dos qui pèse autant que lui avec une poignée de change. Knock yourself out mon pit! Il m’attends au détour, je le sens. Il nous propose de changer de l’argent. Moi je veux un guichet. Et pour la forme, je retire 1 500 000 rupiahs. Wow, je suis millionaire. En gros, c’est 170$ CAN. Faut croire que les gens aiment ça paraître plus riches qu’ils le sont vraiment!!!

Le gars de l’hôtel ou on avait réservé nous attends dehors avec une pancarte et mon nom écrit dessus. Évidemment, j’ai oublié de prendre une photo. C’est pas tous les jours que ça t’arrive! Le ti-cul d’une trentaine d’année trimbale toujours mon sac. On y voit juste le bas des mollets! Et à la fin, je lui donne un beau 5000 rupiahs (60 cents). Et il me regarde en dépit comme si je lui donnait pas assez!!! Eille le grand, j’ai juste des billets de 50000 sur moi pis je te donnerai surment pas 6$ pour avoir trainé mon sac sur 100m, surtout que je t’ai rien demandé. Faque, va te pogner un autre poisson! J’ai l’air cheap de même, mais ça fait juste commencer!

Bon, l’hotel ast’heure! Sur les forums que j’avais cnsulté avant de partir, on me disait que c’était le meilleur deal de Jimbaran : le Villa Puri Royan. Bon, faut croire que y’a pas grand chose à Jimbaran, parce que j’ai vu des meilleurs deals que ça. Mettons, que c’était correct, sans plus. On se serait passé de la salle de bain qui sent les boules à mittes. Y’aurait fallu prendre une chambre deluxe je crois. Bref, on a vu pire, mais on s’attendait à mieux.

Comme en Thaïlande, on s’était fixé une heure limite pour se mettre les pieds dans l’eau. Cette fois-ci, le deadline c’était minuit. Nous y étions à 23h30, environ. Mais bon, disons que Jimbaran un mercredi soir, c’est assez mort merci. Une petite randonnée sur la plage nous l’as confirmé. Y’a rien à faire ici. Contrairement à Kuta, qui lui se trouve sur la plage au nord de l’aéroport.

De toute façon, on est ici pour relaxer. C’est ce qu’on va faire! Une petite Bintang (il y en aura plusieurs par la suite) à 9000 rup (1$) et puis dodo. Film de série B américain à la télé en plus.

Disons qu’on n’a pas été choyé pour notre arrivé. Pas grave, on est en vacances!!! Pis ça sent les boules à mittes.......


Jeudi 9 août 2007

Première journée complète et elle est chargée, émotion et autres. Vu qu’on doit partir demain matin pour les îles Gilis, on a une journée pour voir le maximum de la péninsule de Bukit, à l’extrémité sud de Bali.

Petit déjeuner comprenant des pancakes (miam), mais pas de sirop d’érable (merde) et un tit café balinais. Ah oui, précision sur le café balinais, ils ne font pas bien le dosage entre la quantité de grains de café et d’eau chaude qu’ils mélamgent. Résultat, tu te retrouve avec une bouette de grains de café pas dissous dans le fond de ta tasse! Miam! Ça fait une bonne job de buffer dans la gorge mes amis!!!

Évidemment, Alex et moi on a oublié d’amener du savon et du shampoing (bravo). Donc, pendant qu’Alex va au marché pour essayer de trouver ces items indispensables, moi je magasine les scooters pour notre journée de randonnée. La fille de l’hôtel me déniche un gars à l’air plus ou moins fiable. Finalement, on loue les motos directement de chez lui, 50000 rup (6$) pour la journée, assurances comprises. Bon, assurances c’est un bien grand mot qui veut dire 100$ de déductible en cas d’accident. Je suppose. J’espère en fait.

Avant de prendre la route, on décide de se saucer un peu. L’eau est bonne et la plage est belle, mais assez vite en ce jeudi matin. On se prends une grosse Bintang dans un petit resto/hotel : 60000 rup (7$). Ayoye, c’est donc ben cher!!! Rassurez-vous, c’est la dernière fois qu’on s’est fait avoir sur de la bière!

En revenant à l’hôtel, je prends pas de chance et j’appelle la compagnie pour le fast boat qui va aux Gilis pour confirmer l’endroit et l’heure du bateau. Et surprise, ma réservation n’existait pas!!! Quelle joie! Heureusement, il restait de la place, donc pas trop de problème. Départ, demain matin 7h. On doit être au port à 6h30. Ouch!

Bon, 11h45 on part en direcion du Planet Hollywood ou on doit aller rejoindre Nick Parke à midi, un gars qui venait avec moi à la Poly. Je l’ai rencontré par hasard sur MSN deux jours avant mon départ. Il a fait pas mal le tour en Indonésie, donc ses conseils ne peuvent nuire.

Comment qualifier la circulation à Bali et surtout autour de Kuta? Le bordel. Disons oui, mais en moins civilisé. Bref, tu essaie de te frayer un chemin ou tu peux. Bonne chance! Après avoir passé l’intersection qui mène à l’aéroport, je vois plus Alex derrière moi. Bon, quoi encore? Disons qu’il n’avait pas eu de chance avec ses motos en Thaïlande. Je reviens sur mes pas à pieds pour le trouve ren discussion avec un policier. Contravention pour avoir circulé dans la mauvaise voie et surtout pour être un blanc au volant d’un scooter à Bali (comme une grosse cible mobile). Il s’en sauve pour 200000 rup (23$) parce qu’il n’avait pas son permis international sur lui (que je n’avais pas non plus). Quand même, j’ai trouvé ça cher, même si cé la moitié d’un ticket de parking à Montréal. Ici, on perd nos repères face à l’argent!!

Euh.......yé ou le maudait Planet Hollywood? Pourtant, yé supposé êre dans un méga centre d’achat! J’vois juste des palmiers! Enfin, j’ai réussi à décrotter mes lunettes de la boucanne noire émises par les nombreux camions qui circulent dans la chaleur suffocante de la ville et j’aperçois le resto des stars au loin. Fashionably late avec 45 minutes de retard.

Finalement, c’était bien cool comme rencontre. Il était en Indonésie depuis 5 semaines avec sa blonde et il repartaient le soir même pour Melbourne. En effet, il s’est trouvé une job de consultant là-bas dans un aluminerie. Ça me ressemble un peu, la barrière du langage en moins. Il nous a confirmé que les Gilis étaient vraiment la meilleure place pour relaxer. C’est bien ce qu’on compte faire. Aussi, c’est bien d’apprendre un peu du langage local, même si tout le monde parle anglais. Ça te rend un peu plus sympathique. Le problème, c’est que là je suis complètement perdu car je sors des mots de japonais.

Après s’être rassasié d’un bon Club Sandwich (on feel encore western), nous mettons le cap sur Dreamland, un paradis des surfers. Le problème, c’est que c’est pas facile à trouver et les cartes dans le Lonely Planet ne sont pas trop détaillées. Donc, après avoir scruté l’horizon sur un chantier de construction, nous avons trouvé une route pas trop droite qui meneraient, dit-on, à la plage tant convoitée.



Se faufilant entre deux vaches, nous atteignons une falaise ou quelques scooters sont stationnés. Nous y voilà, enfin. Et d’en haut, c’est débile. Un paysage de film. Une plage coicée entre des falaises de 40 mètres de haut et des vagues monstrueuses. Vraiment, on peu difficilement trouver mieux. Et en prime, vers 6h, vous avez droit à un coucher de soleil sur le Pacifique.

C’est donc un paradis des surfers, parce que pour la petite baignade, on repassera. Le récif est rempli de coraux qui rendent la randonnée assez périlleuse. Même les surfers mettent des botillons pour pas se couper. Un peu trop extrême si vous voulez mon avis. Mais l’emplacement mérite d’y risquer quelques blessures. Nous y avons pris quelques rafraîchissements, question de ne pas de déshydrater. Bonne place pour relaxer!!!

Mais bon, le soleil continuait à descendre et nous devions nous rendre au temple d’Ulu Watu, aussi situé sur le côte ouest de la péninsule de Bukit. Le temple a été construit sur des falaises de 70 mètres de haut qui se jettent directement dans la mer. La vue est vraiment époustoufflante! Et au coucher du soleil, la roche devient orangée ce qui contraste énormément avec le vert de la forêt qui entoure le temple. Une autre chose intéressante de ce temple, ce sont les centaines de singes qui y ont trouvé refuge. Et ce n’est pas rare d’en voir un en train de machouiller des lunettes fumées qu’il a subtilisé à un pauvre touriste. Parce que des touristes, il y en a en masse. Les nombreux autobus en sont la preuve.



Le soleil se couche donc vers 6h ici. Nous sommes près de l’équateur, donc les journées sont de 6h à 18h. Assez régulier merci. À cette heure, on peut aussi assister à la « Kecak » danse, la danse des singes, qui est assez intéressante visuellement, mais longue (1h) surtout quand tu as ta journée dans le corps. Elle est cependant faite pour les touristes et quelqeus personnes interpellent même des spectateurs en anglais. Ou même en japonais (j’vous avais dit que y’en avait partout!!!). Bref, ça fait très touristique, mais ça vaut la peine d’être vu. Le paysage en vaut largement la peine!!!

Retour sur Jimbaran dans le noir ou nous devons rapporter nos scooters. L’heure limite était 18h, il était maintenant 20h. Mais, comme partout ici, on s’arrange et on négocie. « Pas de problème les gars, si vous avez besoin d’une autre motos, appelez-moi sans fautes! »

Le plan de la soirée, allez se farcir un des meilleur poisson dans un resto sur la plage de Jimbaran. Et c’est pas le choix qui manque. Les restos de fruits de mers se succèdent collés les uns aux autres. Nous, on va dans la portion sud de la plage ou, apparament, se trouvent les meilleurs restos. Après avoir hésité, on se trouve finalement une belle table pas trop loin de l’eau. Au large, des lumières rouges et blanches scintillent pour indiquer l’emplacement des bâteaux de pêcheurs qui s’occuperont de ramener le menu du lendemain.

Et le menu, il est pas compliqué. Un liste de poisson et tu choisi ce que tu veux : environ 60000 rup (7$) pour un kilo. Pas cher pas cher. Le choix du chef : le Yellow Crazy Fish. Ça sonne bon. On a faim, donc Alex se laisse tenter par le poisson fou et moi, le Red Snapper. Et une grosse Bintang en attendant.




Déception. Plus de Yellow Cray Fish. Merde. On va y aller avec la famille, le King Fish. Et mes amis, c’est sans aucun doute le meilleur poisson que j’ai mangé à vie. J’en aurais mangé tous les jours pendant un an. Minimum. Ajoutez à cela un peu de riz blanc genre basmati et c’est un délice. À côté de ça, le filet de sole c’est du SPAM. Allez, une autre grosse Bintang pour arroser ce merveilleux souper dans un décor idyllique. Dommage qu’on ait pas de femmes avec nous ! Parce oui, Bali c’est fait pour y aller avec un femme !

Nous avons fleurté avec l’idée de descendre à Kuta pour se dégourdir les jambes sur les pistes de danse, mais le départ de l’hôtel demain à 6h nous disais autrement. Tant pis. On gardera ça pour plus tard !


Vendredi 10 août 2007

Il est tôt. Vraiment tôt. Franchement, se lever à 5h30 quand t’es en vacances, c’est pas l’fun. Mais des fois, t’as juste pas le choix. Comme ce matin. On fait avec les limites du transport.

À 6h tapant, nous sommes devant la réception de l’hôtel ou notre chauffeur nous attends pour nous mener à la marina. Il a l’air plus endormi que nous, c’est encourageant. Avant de partir, très important, un petit arrêt dans un guichet s’impose afin de retirer un autre million de rupiahs pour les 3 prochaines journées au moins. Et surtout, n’oubliez pas votre carte dans le guichet. Il s’en est fallu de peu dans mon cas. Je vous explique donc un peu ou on va.....

Les îles Gilis (au nombre de 3) se trouvent au large de Lombok qui se situe à l’est de Bali. Elles sont une véritable mecque pour les backpackers (nous autres). Une particularité qui font le charme de ces îles paradisiaques, on n’y retrouve aucune voiture ni moto. Pour se déplacer, il faut donc utiliser une bicyclette, le cimodo (chariot tiré par un âne) ou ses pieds (comme l’homme des cavernes). Aussi, on n’y retrouve aucun guichet automatique ce qui explique la poche de billets mauves, bleus et roses qu’on doit se procurer à l’avance. Ah, j’oubliais, il n’y a pas de police non plus. Vous en verrez les conséquences sous peu?

L’itinéraire, nous débarquons aujourd’hui à Gili Air, l’île la plus petite et la plus rapprochée de Lombok. Elle est bonne pour le snorkelling et plus relax côté party que sa grande soeur, Trawangan. C’est la plus grosse île et la plus éloignée de Lombok. On y retrouve beaucoup plus de touristes et donc plus de restos et hotels/bungalows. On y passera 2 jours avant de retourner sur Bali. L’île du milieu, Gili Meno, est beaucoup plus tranquille (trop même selon certains) et s’adresse surtout aux petits couples cherchant la tranquillité!

On se dirige donc vers Benoa Harbour, qui en fait, si vous avez étudié la carte de Bali, ne se trouve pas du tout du côté du village de Benoa. Assez mêlant merci. Heureusement, notre chauffeur à moitié endormi savait ou il s’en allait. Le problème, c’est que rendu au port, il n’y avait aucun indication de l’emplacement du Blue Water Safari, la compagnie propriétaire du bateau. Un léger stress s’est emparé de moi. Le gars essaie d’appeler la compagnie et, évidemment, ça réponds pas. Merveilleux!

Finalement, dans un recoin de la marina, on tombe sur une mini-van qui se dirige ver un genre de resto. Et c’est là. Aucune pancarte ou enseigne. Wow! Mais bon, je m’en fout un peu, on a trouvé la place, c’est ce qui compte. J’ai juste le goût de me retrouver sur une île perdue.

On se retrouve à attendre au port en compagnie d’un couple d’italiens. Et l’italienne. Mamma mia!!! Jolie au max et des yeux d’enfer. Dommage qu’elles aient un caractère aussi bouillant!!! C’est pas de la petite japonaise ça. Bref, ils décident de changer pour un bateau plus grand. En partant les moteurs, un méga nuage de boucane blanche nous fait repenser à notre décision de prendre le bateau rapide. Mais le gars qui check le moteur avec sa cigarette et nu-pieds a l’air fiable!

Voilà, on est parti, deux heures trente de vagues successives. C’est un ti-peu long je dois avouer. Les italiens faisaient, bah comme un couple italien, c’est-à-dire ils se chicanaient à toutes les demi-heures. À côté de moi, y’avait un p’tit couple d’anglais (je suppose) qui arraitait pas de parler. Ils avaient l’air d’une jeune couple, genre on vient de se rencontrer. Ils avaient des tas de choses pas intéressantes à se raconter. Combiné à l’odeur d’essance provenant des moteurs, ça m’as donné un bon mal de tête!!!

Nous étions donc bien contents d’arriver à destination. Et le débarquement se fait à la bonne franquette. Le bateau avance sur la plage est finalement reste coincé. Il faut donc sauter dans l’eau pour rejoindre l’île. On que deux pas de faits et déjà un p’tit bronzé avec 3 dents dans la bouche vient nous proposer d’aller au Gili Air Hotel. J’en avais entendu parler, mais avant, je voulais aller voir le Cocunut Cottages, un autre endroit pas mal.


Pendant qu’alex fait un brin de jasette avec le p’tit monsieur pas de dents, je vais voir une chambre. Vraiment bien. Trop bien même. Vous verez dans mes photos, une petite hutte transformée en chambre avec douche à l’extérieur et petit balcon à l’avant. Le jardin pour se rendre à notre demeure est tout aussi magnifique avec des assortiments de fleurs et de plantes exotiques entre quelques palmiers gigantesques. Magique comme endroit !

On se prends un petit repas au resto du Coconut et on part aussi tôt profiter des belles plages de l’île. Vraiment, c’est la première fois que je me retrouve devant une eau aussi bleu et turquoise. C’est incroyable. Une vraie carte postale. Les gens se retrouvent sur la pointe sud-est de l’ïle ou le snorkelling est à son meilleur. Par contre, les coraux rendent la baignade un peu périlleuse. Les fragments de coraux se retrouvent à la rencontre des vagues et du rivage ce qui n’aide pas la sortie de l’eau légèrement douloureuse.


Mais bon, c’est un léger mal. Un petit resto vient nous servir jus d’orage et bière afin d’étancher notre soif. Je vais me louer un masque et un tube pour explorer les fonds marins. C’est fou comme les récifs sont remplis de poissons de toutes sortes. C’était vraiment magnifique. Et en plus, y parait que y’a des places encore mieux que ça à Trawangan. Nice !

Finalement, le soleil commence à taper fort et on cherche alors désespérément de l’ombre. Heureusement, partout aux gilis, on retrouve des petites huttes comportant une plateforme ou tu peux t’allonger sur des cousins, à l’ombre, et te faire servir de quoi manger et boire. Vraiment pas loin du paradis. On se prends donc un demi-melon vendue par un dame qui passe toute sa journée sur la plage. Miam ! Et pour rincer, on retourne à l’eau. Trop facile !

On relaxe fort ! C’est bon de rien foutre de temps en temps.
Retour au bungalow vers 5h pour prendre un petite douche avant de se trouve run resto pour souper. Des restos, y’en a quelques uns, mais disons que c’est pas la foire. L’île est très calme et y’a pas grand monde qui s’énerve ici. On choisi finalment le Legend, un bar/resto sur le pointe nord de l’île. Ainsi, on pourra observer le coucher du soleil.


Et le coucher de soleil, franchement, sans exagérer, c’était digne d’une carte postale. Bon, ça pris du temps avant que je réussisse è le capturer comme il faut avec ma caméra, mais le résultat est pas mal je trouve. Vous en jugerai par vous-même. Au menu, des Gili Island Iced Tea (version plus corsée du Long Island) et fruits de mers frais. Finalement, notre collation de l’après-midi a dû être suffisante, car on s’est jeté dans les entrées : calmars frits et prawns.

En fait, les prawns, c’est comme des grosses crevettes. Pas trop appétissantes, mais assez bonnes, une fois que t’as réussi à l’écailler !!! Et pas de party ce soir, c’était hier le gros party……

Va falloir attendre à Trawangan !!!

samedi 18 août 2007

Back from Bali

Bonjour à tous,

Eh oui, une autre semaine de vacances de passée! Et celle là a passé vraiment vite. Trop même. Disons que le retour n'était pas aussi anticipé que lors de mon voyage en Thaïlande. Là, je serais resté une semaine de plus, facile!

Bon, j'ai pas trop eu le temps de rédigé un résumé savoureux sur nos péripéties en terre balinaise, mais ça viendra sous peu, j'espère! En attendant, vous pouvez vous régaler des nombreuses photos que j'ai mises sur mon site MSN (le lien est à droite).

Bon, c'est vrai que j'ai moins de photos que pour notre trip à Kyoto et Osaka, mais faut dire qu'on a pas trop visité. C'était un voyage relax. Et sur l'échelle de relaxitude, c'était assez élevé!!!

Sur ce, on se reparle bientôt.

Pace

mardi 7 août 2007

Kyoto & Osaka

Et la voici, notre première fin de semaine de 3 jours. Depuis le temps qu’on la voyait sur notre calendrier. Elle paraisait loin, mais elle est venue. Puis repartie aussi vite. Parce que si les semaines passent vites, les fins de semaines encore plus.

Donc, pour cette fin de semaine allongée, nous avions décidé vers le sud-ouest du Japon, pls précicément à Kyoto et Osaka. Et vu qu’on ne veut rien manquer, le départ se fera le jeudi soir!!

En passant, j’ai mis plein de photos sur mon site MSN. Le lien est à droite!!!

Jeudi 26 juillet 2007

La job finie à 16h (oh yeah!), on se dirige en taxi direct de la job pour prendre notre Shinkansen à 17h05. En fait, des Shinkansen, y’en a plein, mais plus tôt on part, plus tôt on arrive!! Parce que c’est quand même pas une petite promenade. Le trajet Utsunomiya-Tokyo prends environ 50 minutes, mais celui entre Tokyo et Kyoto en prends 2h30. Donc, on prend son mal à patience, de quoi à grignoter pis son iPod.

Cela dit, le trajet s’est quand même bien effectué. D’ailleurs, entre Tokyo et Kyoto, nous avons pu utiliser le Nozomi, le train le plus rapide du Japon qui peut atteindre 300km/h, donc qui se compare au TGV français et au ICE allemand. Le Tohoku Shinkansen lui, qui relie Utsunomiya et Tokyo, ne peut atteindre que 250km/h. Quand même, 620km en 3h30, c’est une bonne moyenne. Pour vous dire, 620 km c’est un peu plus que Montréal-New York ou si vous n’êtes jamais allés à New York, un peu moins que Montréal-Rouyn!!!

Donc, quand même, vaut mieux utiliser ce temps là de façon intelligente en faisant une sieste. Question d’être en forme pour la soirée!!!

Fraîchement arrivés, Alex nous dirige vers l’hôtel qui se trouve à quelques pas de la gare. De la classe, y’a pas à dire. En fait, les hôtels sont pas mal tous faits sur le même moule. Donc, tu sais pas mal sur quoi tu va tomber. On retrouve JP et Catherine qui reviennent d’Hiroshima, vite une douche et on va explorer un peu. Et surtout manger car il est rendu 21h30 et pis mes pinottes sont rendues bien loin.

Donc, on se rend dans le « centre-ville » de Kyoto près de la rivière Kamogawa. Le but en fait, c’est de trouver un de ces fameux restos avec terrasses sur la rivière. Le problème, c’est que les restos ferment assez tôt ici. Donc, on s’est pointé devant plusieurs portes fermées. Et un autre truc aussi, même si Kyoto est probablement la 2e ville touristique au Japon et bien la plupart des menus de petits restos à l’extérieur sont uniquement en japonais. Et y’a pas de photos non plus. Donc, pas facile de savoir ce qui va aboutir dans ton assiette!!!



Finalement, on se retrouve face au Za-Watami, resto typique japonais, sauf qu’on peut s’asseoir sur des chaises! Au menu, sashimis (poisson cru), pizza saucisses italiennes (je sais, ça fait pas trop japonais), porc grillé, brochettes de je sais pas quoi, légumes frits, salade, bière (évidemment), etc. Catherine et moi on a encore un petit creux, donc on se prend un parfait au chocolat et bananes. Méchant parfait! Y’avait l’air plus petit sur la photo. Et pis au fond, surprise, des Corn Flakes!!! Cela dit, le mélange était excellent!!

L’estomac bien rempli, on repart les 4 gars pour explorer un peu le vie nocturne de Kyoto. Pour commencer, Ponto-cho, une petite rue super étroite qui regorge de petits restos ultra-japonais avec des façades en bois. Très spécial, mais le jeudi soir, assez tranquille. On passe le pont au dessus de la Kamogawa et on reprend une autre petite rue. Là par contre, on semble se retrouver dans le quartier rouge! C’est pas le quartier rouge d’Amsterdam, mais les établissements qui s’y trouvent se spécialisent quand même dans l’accompagnement avec de jolies demoiselles. Mais ça on en a chez nous!

Puis, sous l’initiative d’Alex, on arrête dans un petit bar prendre un peu de saké. Juste pour dire qu’on commence la soirée du bon pied. Et il était bon le pied!!!

Finalement, on se retrouve à notre point initial, près de la rivière. On se dit qu’il faudrait se lever tôt demain matin afin de profiter de la journée pour visiter. Donc, on va au dépanneur et on se prend une grosse bière chacun qu’on ira déguster sur les rives de la Kamogawa. Faut dire qu’il y a pas mal de monde sur le bord de la rivière. Beaucoup de jeunes qui y amènent bière, musique et feux d’artifices! Ouais, les japonais adorent les feux d’artifices. Une chance que y’ont pas les feux de la Ronde, y capoteraient!!!

On rejoint un groupe de japonais en suivant deux petites japonaises. Les gars ont l’air d’avoir ben du fun. Tellement, que y’en a 3 dans la rivière en bobettes. Faut dire qu’y fait chaud en titi dehors. Je peux les comprendre. Bref, les gars sont ben sympathique, même trop parfois. Leur anglais est pas top, mais on fini par se comprendre en prenant une petite gorgée.

Pis j’me souviens plus pourquoi, on a commencé à encourager Marc-Alex à aller dans la rivière. Et pis, ben il est allé! L’eau était chaude apparemment! Et je sais plus trop comment, mais y’a un des japonais qui s’est ramassé à poil dans la rivière. Classique japonais chaudasse! Et là, je dois préciser qu’on se trouve juste è côté d’un pont et qu’il y a pas mal de monde qui passe durant la soirée!!! Magique!

Pour fêter ça, notre bière étant terminée depuis des lunes, un japonais décide de nous amener des bouteilles de champagne! Et vu qu’on a de la classe, on boit à même la bouteille!!! Wow!

Je sais plus trop comment, mais ça s’est terminée. Les deux filles qu’on avait suivi sont partis avec leurs chums. Dommage.

Il est déjà tard, donc on termine la soirée au bar le glamour. Pas grand-chose à dire, à part les Gin tonic qui étaient excellents. On a donc bien dormis!!!

Petite soirée relax, comme on avait dit. Ça commence bien la fin de semaine!!!

Vendredi 27 juillet 2007

Le réveil a été difficile. Le départ s’est fait à 10h30 plutôt que 9h. Une grosse bouteille d’eau et quelques grignotines du dépanneur et on est parti. On se retrouve donc à Kyoto station et on cherche un bus pour aller au Kinkaku-ji, le fameux Golden Temple!

Finalement, on trouve le bus assez facilement, mais les passes pour la journée elles, on sait pas trop. En fait, la machine qui les vend est évidemment seulement en japonais. Et pis y’a l’air d’avoir au moins 12 cartes différentes, donc on veut pas trop se tromper. Finalement, on paiera 220 yens à chaque fois au lieu de 500 yens pour la passe de journée!

Bon, une petite sieste dans l’autobus en s’en allant pour récupérer quelques minutes perdues la veille et finalement nous y sommes. Et vu la meute de touristes qui se rendent à Kyoto pour voir les temples et tout le tralala, et bien tout est payant. Pour le Kinkaku-ji, 400 yens!

Et pis à part le temple tout recouvert d’or, y’a pas grand-chose. Bon, c’est vrai qu’en pleine ville, on se retrouve rapidement entouré de verdure! Mais ça vaut quand même la peine je crois. Disons qu’en fin d’après-midi quand le soleil tape de plein fouet les murs dorés, ça doit être assez spectaculaire. Et donc, on se masse comme tous les autres autour de la charpente aux murs de feuilles d’or et on mitraille l’emplacement de tous les angles possibles. Le but, essayer d’obtenir les meilleures photos, sans trop les faire en double ou en triple. En effet, nous avons 4 caméras!!! Ça fait de la photo en titi ça. Mais comme vous pouvez voir, ça donne un résultat pas mal.


Mais quand même, au milieu de toutes ces photos qui j’en suis certain on été prises mille fois auparavant, il peut y avoir des moments intéressants. Comme cette petite tortue qui est venue nous faire un brin de jasette. Une chance qu’on avait 4 caméras, y’a seulement JP qui a réussi à prendre une photo pas floue. Bravo JP!

En vu qu’il faisait super chaud, bah on s’est payé la traite avec une bonne crème glacée. Bon, et oui, il y avait de la crème glacée 2 couleurs! Mais bon, c’était un tandem vanille-thé vert. Pas trop mal quand même la crème glacée au thé vert. Mais ça vaut pas le chocolat!!! Je tuerais pour une Paysanne en ce moment!!!

Puis, direction Arashiyama. En fait, ca ne fait pas parti des attraits touristiques quasi obligatoires de Kyoto, mais la chance d’avoir une vue en hauteur de la ville entours de singes nous semblait trop bonne à passer. Rendu à Arashiyama, il est facile de remarquer les nombreux magasins qui vendent de l’art japonais. Et surtout les éventails, de toutes les couleurs, de toutes les sortes et surtout de tous les prix! Jusqu’à 200$ même! Et on remarque ici aussi l’importance des touristes. Plusieurs jeunes hommes offrent leurs services (aux dames en particulier....à cause du poids j’imagine) afin de promener les promeneurs en carioles (en fait, je n’ai pas le mot exact pour expliquer le moyen de transport.....vous verez dans mes photos) qui font penser énormément à la Chine.

En se rendant au Monkey Park d’Iwatayama, nous passons sur le pont qui enjambe la Hozukawa. Dans la rivière à faible débit, deux pêcheurs taquinent la truite (je sais pas trop quels genre de poissons ils peuvent trouver ici!). Une image typiquement japonaise, car peut importe ou il y a de l’eau, il y a des japonais qui pêchent. Et ils semblent préférer les rivières aux lacs. C’est ben beau, mais ta bière, tu la mets ou?





Le prix pour la Monkey Park : 500 yens. Pour voir des singes? Oui, bon, pour la randonnée aussi. On peut pas toujours voir des temples. J’vous jure, à un moment donné, les temples commencent à se ressembler! Mais pas pour l’instant. On réussi facilement à être merveillé.

La pente est plus ou moins raide, donc ça ménage les jambes. Et la montée est à l’ombre de grands arbres. Ça aussi la forêt, on voit pas ça souvent ici! En cours de chemin, nous croisons un petit groupe de 3 singes qui grignottes des noix il me semble. Ils ne sont pas effrayés. Faut croire qu’ils sont rendus habitués de la présence humaine.

Puis, en s’approchant du sommet, nous croisons de plus en plus de singes. Et finalement, sur la terrasse qui offre, je dois l’avouer, une vue très intéressante de la ville, ils sont tous là. Il y a même un petit étang aménagé pour qu’ils puissent aller y faire une saucette. Par cette journée au combien chaude, ça devenait tentant!





La vue est belle, les singes font leurs singeries, les enfants sont heureux, il fait soleil, bref la vie est belle. On prend une petite pause, puis une photo. On fait les touristes classiques. Des fois ça fait vaut la peine. Puis le garde annonce l’heure de la collation. C’est alors qu’une horde de singes sortant de nulle part convergèrent sur la terrasse en attendant quelque chose à grignoter. Et lorsque le gardien a commencé à distribuer des noix et graines de toutes sortes, cétait ni plus ni moins que la cohue. Plusieurs singes se battaient, ou plutôt se chamaillaient, pour une part du repas offert. Sympathique comme endroit, sans plus. Nous décidons donc de retoruner aux temples.

Il est maintenant 16h30, le soleil, même s’il n’est plus à son azimut, plombe toujours. Nous arrivons devant le Nijo Castle (Nijo-jo), une des ancienne demeure impériale lorsque Kyoto était la capitale nippone jusqu’en 1868. Malheureusement, l’entrée n’était plus possible depuis 16h. Et la plupart des autres attraits touristiques ont cette même heure de tombée.

Décidée à visiter encore un peu, nous mettons le cap sur le palais impérial. Un parc, qu’on dit très beau, entoure la demeure impériale. Un petit arrêt pour se farcir un petit McFlurry aux Oreo, puis nous pénétrons le parc. Il y a du gazon, mais surtout beaucoup de garnotte. Des chemins immenséments larges garnis de petites roches qui se logent au combien facilement dans vos bottines. Et le parc est grand, immense même. Notre journée, comprenant un bonne marche au Kinkaku-ji, une montée éprouvante au Monkey Park et une épopée plus longue que prévue pour se rendre jusqu’à ce point, avait déjà vidé l’énergie de plusieurs d’entre nous.

Certains parlaient de se tremper dans un onsen (bain thermiques), d’autres (dont moi et Alex) avaient le goût d’une petite sieste réparatrice. C’est ce que j’ai fais et ce fut une bonne décision je crois.

Avec un niveau d’énergie relevé, il était temps de nous trouver un bon petit resto. Patrick et Jane nous avaient retrouvé pour l’heure du souper, donc nous allions pouvoir déchifrer quelques menus japonais. Cela dit, quand on est 7, c’est plus difficile d’en arriver à un consensus. Donc, on regarde quelques menus des restos sur le bord de la rivière. Mais rien pour nous faire saliver. Faut croire qu’en bon nord-américains, il nous faut des photos pour nous stimuler l’appétit.

On a passé un bon 15 minutes à se dire des : « Moi ça me déranges pas. Moi non plus. Voulez-vous aller ailleurs? T’as le goût de manger quoi? C’est tu cher? Y’a quoi de bon? » Et puis, finalement, on s’est rammassés dans un resto indien. Pas très japonais vous allez dire, mais ça bourre un coin. La cuisine, correcte, sans plus. J’avoue que j’ai bien hâte d’aller en Inde pour manger de la vraie bouffe indienne. Tsé là, celle qui te picotte le palais pour une journée entière! Miam!

On essaie alors de se trouver un trou (lire ici.....bar) afin de digérer notre dégustation de curry. Une française rencontrée dans l’autobus nous rejoint. Je ne m’attarderai pas trop sur les circonstances de notre rencontre. Disons juste que dans une ville aussi touristique que Kyoto, bah on est pas les seuls à parler français! Mais parfois, on se laisse aller un peu trop!!

Afin de vivre une aventure japonaise à fond, nous nous installons dans un bar reggae, dédié évidemment au roi des rastas, Bob Marley. Sympathique comme bar, avec des Frozen Daiquiri pas mal du tout. Et c’est long à faire ces trucs là, le barman a dû nous aimer. Pour ma part, je me suis rassasié avec une bonne Red Stripe, Jamaican Lager, découverte que j’ai faite en Californie l’été dernier.

Et là, je me rends compte que mon histoire est pas pire longue. Donc, je vais me tenir à l’essentiel. Euh.......

Je sais pas trop ce qui est essentiel. Bref, je continue donc.

La soirée a continuée, on a essayé de trouver d’autres endroits pour étancher notre soif. Mais disons que Kyoto est assez tranquille sur ce côté là. Et comme toute bonne ville japonaise, il est très difficile de voir de quoi on l’air les bars vu que ça se passe souvent au sous-sol ou sur les étages supérieurs. Nous avons faits quelques arrêts. Rien de remarquable. Puis Alex, JP et Catherine sont retournés à l’hôtel pour être en forme le lendemain.

Je suis donc Marc-Alex, Pat et Jane afin de trouve run petit endoit relax ou prendre un petit verre. Finalement, nous trouvons un endroit sympathique, avec terrasse qui donne sur la rivière. En prime, de la Guinness. Marc-Alex est conquis. Je fais de même. Seul léger désagrément, sur la terrasse, on doit sasseoir par terre devant une petite table! Pour 10 minutes ça va, pour 2 heures, c’est autre chose. Mais les grillades étaient bonnes!!

On a été sages, donc on sera en forme pour demain.

Samedi 28 juillet 2007


Le réveil a été moins difficile que la veille, même si nous avons dépassé l’heure de départ prévue de 9h. En effet, cette journée là s’annonce chargée, car nous devons nous rendre à Osaka ce soir.

Mais bon, faut avouer qu’Osaka est à environ 15 minutes de Shinkansen de Kyoto et que de toute façon, la plupart des temples ferment leurs portes autour de 16h. Mais bref, pas de temps à perdre.

Jane nous aide à choisir notre carte de bus pour la journée. En fait, toutes les cartes dans la machine étaient les même, mais le soleil qui plombaient leur avaient donné des teintes différentes! Génial!

Bon, une petite marche pour commencer la journée jusqu’au Toji, temple érigé en 794 lorsque Kyoto est devenu la capitale nippone. L’attrait majeur est sans contredis sa pagode à 5 étages, la plus grande du Japon à 57 mètres de haut. L’entrée : 500yens. À vrai dire, à part la pagode, y’a as grand chose d’autre à voir. Donc, on se disperse en essayant de prendre la meilleure photo possible, puis on repart pour de nouvelles avanetures!





Destination suivante, le Nijo Castle (Nijo-jo). Là, on est sur de pas le manquer. Et pour s’y rendre, un long trajet d’autobus! Sur la carte, ça paraît petit. Mais en fait, ça nous a pris pas loins de 45 minutes. Certains en ont profité pour faire une sieste! D’autres pour filmer ceux qui faisaient des siestes!!! Je suis du 2e groupe!!! Parce que quand les japonais s’endorment, ils ne s’accotent pas la tête sur un dossier ou une épaule charnue. Et non, ils dorment la tête bien penchée par en avant, ce qui est très bon pour les vertèbres du coup apparament!!! Et la tête valse de gauche à droite. Et quand tu es à l’arrière du bus, et bien c’est une marée de têtes qui valsent en même temps selon les aléas de la route!!! Tout un spectacle.

Nous y arrivons enfin au Nijo Castle. Ancienne demeure impériale détruite par un feu au 18e siècle et reconstruit au siècle suivant, il est reconnu pour son architecture Momoyama (ah ben r’gard comment c’est intéressant). Comme tout bon château japonais, le site est entourée d’une tranchée remplies d’eau afin d’empêcher l’ennemi de pénétrer l’enceinte à n’importe quel endroit. À l’intérieur de grans murs protègent encore les demeures qui s’y trouvent. Afin d’accéder aux bâtiments, il faut tranverser une séries de portes, toutes aussi grandioses les unes que les autres. Le style japonais se ressent vraiment dans ces sculptures et les bois y est omniprésent.





Le seul bâtiment qui peut être visité (malheureusement, les photos étaient interdites) est le Ninomaru Palace qui habrite plusieurs chambres de réception et bureaux ainsi que les demeure du shogun, le général de l’armée impériale. Il y a plusieurs choses intéressante dans cette architecture. Tout d’abord, comme c’est le cas couvent au Japon, toutes les chambres sont recouvertes de tatamis. Évidemment, ici, on se promène nu pieds ou nu-bas si vous préférez.

Ensuite, les chambres sont toutes regroupées au milieu et elles sont entourées d’un corridor continu. Ce corridor en bois, était fabriqué afin qu’il crauqe lorsqu’on marche. En effet, un espace volontaire était laissé entre la structure et les planches de recouvrement et liées par de petits crochets en métal qui craquaient comme une vieille porte qui manque d’huile quand on y mettait le pied. Ceci étaient pour empêcher de se faire attaquer le soir par des intrus tentant de se faufiler discrètement dans le palais. Et finalement, les murs extérieurs, qui sont tous faits de portes en bois, donc movibles, arborant des carreaux ou des feuilles de papier blancs y sont apposées. Ça fait assez typiquement japonais merci. Mais c’est génial, surtout pour la lumière.

Le reste du terrain lui, est rempli d’une multitude de jardin et d’étangs assez jolis. Plus loin, nous devons traverser une autre tranchée d’eau afin d’accéder au Honmaru Palace. Celui-ci comporte seulement 4 bâtiments, donc une infime partie des 55 bâtiments originaux qui ont été déménagés ici lors de l’ère Edo.

Pour l’architecture, il faut au moins visiter un château au Japon. Disons que c’est le Château de Versailles ou celui de Sissi. Les châteaux nippons sont beaucoup moins dorés mais beaucoup plus pratique. Disons que les japonais ne démontrent pas leur richesse comme les occidentaux.

Avec les jambes bien dégourdies, nous nous dirigeons ensuite vers Gion, le quartier des Geichas. Ici, on y retrouve plusieurs restaurants et salles ou les Geichas offrent leur spectacle. Mais malheureusement pour nous, c’est souvent cher et assez réservé.

Malgré tout, après un bon repas chinois (décidément, on ne mangera pas beaucoup de japonais), nous traversons les rues de Gion parmi les nombreuses demeurent en bois. Nous trouvons sur notre chemin quelques Geichas et nous demandons poliment une photos avec elles. J’avoue que ça fait assez touriste merci.





Puis, en passant devant un Bouddha géant dont nous n’avons pu nous approcher, nous nous dirigeons vers le Kiyomizudera (Temple de l’eau pure) qui se trouve juché sur une colline. Donc, une bonne montée pour se rendre jusqu’à l’entrée. Mais, pour passer le temps, les rues étroites menant au temple sont remplies de petits magasins vendant souvenirs et artisanats locaux qui rends la randonnée plus intéressante. Les nombreuses poupées, éventails, potteries et autres articles typiques font la joie d’une majorité de touriste.

Avant d’atteindre le temple principal du Kiyomizudera, nous passons devant une grande pagode rouge, assez impressionante, puis une série de marche nous mènent sur un plateau d’ou nous pouvons admirer une des plus belle vue de Kyoto, apparament. Car en ce samedi ensolleillé, la vue est loin d’être pitoresque. Sur la ville repose un épais brouillard, que je suspecte être du smog, qui au dessus de Kyoto est le symbole même de l’ironie. Si Kyoto ne peut se défaire du smog, quelle ville pourra le faire?

Mais bref, nous continuons notre chemin jusqu’au temple ou y est aménagé un grande terrasse d’ou les visiteurs peuvent encore une fois admirer le paysage. Parmi la tonne de visiteurs, on remarque quelques japonaises habillées en yukatas, kimonos plus légers et moins formels pour les jours d’été. Et la foule est en majorité japonaise, ce qui surprend légèrement.
Le parcours est sympathique, les jeunes demoiselles aussi! Par une journée plus dégagée, j’admets que le pasage doit être très inspirant. Puis, sous la terrasse du temple, il y a un endroit ou on peu gouter à l’eau de source de la montagne qui dit-on aurait des vertus de guérison. Malheureusement, je n’étais pas malade lors de notre randonnée, donc je n’ai pu vérifier!

En redescendant vers la vile, nous recroisons encore les nombreuses boutiques, donc si jamais vous venez, vous pouvez attendre à la fin avant d’acheter votre poupée ou vos tasses!

Il était malheureusement déjà l’heure de nous rendre à Osaka, question d’arriver pas trop tard et de profiter de notre soirée. Donc, on passe par l’hotel pour aller chercher nos sacs et puis hop, nous voilà dans un train (c’est pratique d’avoir un hotel à côté de la gare!).

Arrivé à Osaka, il s’agit maintenant de trouver l’hotel. Alex et JP avaient réservé, mais ils ne savaient pas du tout c’était ou et comment s’y rendre! Génial. Vous vous dites que j’ai dû prendre la situation en main. Eh bien, pas du tout! Heureusement, les gars au comptoir d’information ont été assez généreux de leur temps pour nous aider et Catherine a aidé les gars à se retrouver un peu. Pour ma part, je me laissais guider, ça fait du bien parfois!

Finalement, après 15 minutes d’attente sur un quai bondé, puis 5 minutes dans un train bondé, pusi 10 minutes dans un taxi qui sait pas ou y va, nous sommes rendu. Et l’hotel est bien sympathique. Nous nous y arrêtons le temps d’une douche pour se sentir plus fraîche. Pour ma part, j’ai même pris le temps de m’endormir en regardant du baseball. Typiquement japonais!

Puis, nous décidons de nous rendre dans Dotombori. En prenant le taxi, il pleuvait légèrement, durant le trajet, il s’est mis à tomber des gros clous de 3 pouces et quart. Évidement, nous, les gars, n’étions pas armés de parapluies, chose que Catherine avait fait en sortant de l’hotel. Vu que ça avait pas l’air de s’arrêter, j’ai fait un Daniel Boone de moi-même et suis parti à la quête de protèges-mouilles pour mes compagnons mâles. C’est pas tous les jours que tu va acheter 4 parapluies dans un dépanneur. J’ai versé une petite larme tellement le moment était poétique.
Dotombori est une des rues les plus animée et surtout éclairée d’Osaka. C’est assez démesuré le nombre de néons qu’il y a ici. Pire qu’à Tokyo? Pas nécessairement, mais la rue est étroite donc ça l’air pire. Et évidement, nous sommes au Japon, donc il y a du bruit partout! Des arcades, du monde qui gueulent pour vous inviter dans leur resto pas invitants, qui veulent vous vendre des lunettes ou vous donner des mouchoirs.

Nous trouvons donc un resto grillades style Yakiniku et après avoir loborieusement réussi à commander notre bouffe, nous continuons notre tour de ville de nuit. Et il a arrêté de pleuvoir. Youppi pour les parapluies à 5$. Ici à Osaka, tu peux pas vraiment t’ennuyer. En fait, c’est comme Tokyo mais en plus concentré! Après une bonne marche, Alex nous incite à aller visiter un Wine Bar! Très bonne idée, surtout que ça faisait longtemps que je n’avais pas bu de bon vin.

Disons que les vins étaient......moyens. Sans plus. Mais ça débutait bien la soirée. Et vu qu’on avait été sage la veille, on s’est permi un peu plus de folies. Puis, Alex avait déniché un endroit ou nous pourions nous déhancher duran tune partie de la nuit, le Grand Café. Ça pas été facile de le trouver, surotut que le X sur la carte n’avait pas été fait sur le bonne rue!

Mais bref, on a trouvé et c’était bien. Il y avait même des Jack & Coke!!! Juste pour toi Fillion! Une pizza et quelques Long Island Iced Tea plus tard, Alex et moi on décide d’aller explorer un peu plus les alentours. Finalement, c’est plus beau dans les rues quasiment que dans les bars. Je me comprends!

Bref, tout ça pour dire que deux gentilles demoiselles nous ont invité dans leur bar qui était très sympa. On a eu ben du fun, j’imagine à regarder les photos. Puis, un petit ramen avant d’aller se coucher, pour bien digérer.

Il est bien confortable mon lit!!! Et merde, j’ai oublié mon parapluie dans un bar, je me souviens plus lequel!

Dimanche 29 juillet 2007

Réveil pénible, mais ça vous vous en doutez. Catherine est déjà partie vers Tokyo ou son vol de retour l’attend. Les gars, nous, on se traîne jusqu’à l’extérieur pour se rendre compte qu’il ne fait pas chaud, on crève plutôt! À la limite de l’insupportable.

Mais bon, nous sommes à Osaka, donc vaut mieux en profiter le plus possible. Premier objectif, le Umeda Sky Building ou, apparament, il y aurait un Floating Garden. Nice!

À partir d’Osaka Station, il suffit de marcher un kilomètre dans un tunnel pieton pour s’y rendre. Mais ça, c’est quand tu le trouve le tunnel! On a donc fait le tour, ça nous a pris une demi heure. Au gros soleil. Avec un léger mal de tête. Pas idéal.
Finalement, nous atteignons le fameux monument de verre et d’acier qui s’élève à 173m au dessus d’Osaka. Admission : 600 yens. L’ascenseur monte assez vite. La japonaise à côté de nous fait des petits bruits qui semblent indiquer qu’elle n’est pas à l’aise. Marc non plus n’est pas à l’aise. Et finalement, on obtient une belle vue d’Osaka. Une vue légèrement brumeuse par contre, comme dans toutes les grandes villes l’été quand il fait 39°C! Parce que oui, il y avait un thermomètre qui indiquait 39°C! Belle journée pour la piscine ou rester écrasé chez vous devant l’air climatisé. Surtout pas pour aller visiter un jardin.......d’asphalte. Parce que oui, ici au Japon, un garden c’est pas nécessairement vert. Un garden, c’est comme un terrase, un endroit plat, souvent vide, qui sert juste à marcher dessus. Fausse représentation vous dites? You bet! Mais la jeune fille de l’entrée est trop sympathique pour que je lui dise ma façon de penser. Des fois en voyage, on se fait avoir. Et des fois, on se fait avoir royalement, comme là.

Bref, on retourne peinards vers Osaka station en se cherchant une croûte à casser. La recherche fut plus difficile qu’anticipée. Finalement, c’est dans un resto de bagels que nous avons élu domicile pour le diner. Et ce, entourés de femmes! Que des femmes! Faut croire que les hommes n’aiment pas les bagels ici. Moi, maintenant, j’adore!

Nos réserves d’énergie sont basses et nous contemplons de plus en plus l’idée de retourner vers la maison. Ah oui, j’avais oublié de vous dire que l’hotel n’était pas près de la gare, donc il a fallu trainer notre sac à dos toute la journée. Le dos mouillé vous dites? On aurait dit qu’on soratit de la douche.

Finalement, on se décide à aller au Osaka Castle. Un château qui a été détruit 3 fois par des envahisseurs et puis la foudre. L’oeuvre que vous apercevez maintanant a été érigée en 1913 et rénovée en 1997.

Le terrain sur lequel il se trouve a l’air assez grand. Et il fait chaud, mais ça j’pense que je vous l’ai déjà dit. Donc, quand un petit train sur roue se positionne devant nous et indique que le trajet est de 2km pour se rendre au château, on n’hésite pas à embarquer. Mais bon, faire le tour du château c’est 2km, mais si tu passe à travers, ç prends pas plus de 10 minutes!
Y’avait du monde en masse et le château est assez beau. La petite atmosphère familiale était très japonaise. Mais bon, je dois dire que le coeur n’y était plus ou plutôt les jambes. On s’y est donc attardé plus ou moins.

On a été durs sur nos corps d’athlètes meurtris. Les longues journées de marche et le courtes nuits de sommeil ne font pas bon ménage. Mais quand tu as aussi peu d’occasion de visiter, faut bien souffrir un peu!

Pas de tracas, on se prends un taxi jusqu’à la station de train. Le moins on marche, le mieux ça sera pour tous. Et le retour s’est fait sur le signe du sommeil. Parc ontre, nous avions prévu apercevoir le Mont Fuji lors de notre retour, donc on s’est assis du côté gauche du train. Nous n’avions cependant pas compté sur la présence des nuages et des orages. Tant pis, ce sera pour la prochaine fois.

Somme toute, Kyoto ça vaut la peine, mais vaut mieux cibler d’avance ce qu’on veut voir. Cependant, si vous chercher le nightlife japonais, attendez à Osaka, même si dans le fond ça ressemble à Tokyo.

Sur ce, dans moins de 24h je serai en route pour Bali! Je vous en donne des nouvelles au retour!

Ciao

Pace