mercredi 26 septembre 2007

Sumo, baseball et tout le tralala

Ça faisait un petit bout de temps que nous n’étions pas allés à Tokyo pour une fin de semaine de deux jours complète. Il y a quelques bonnes raisons pour ça. La première, parce que ça fait mal au portefeuille et la deuxième, parce ça fait mal au foie.

Mais bon, la fin de semaine dernière, nous avions de bonnes raisons pour y mettre les pieds. En effet, il y a deux choses qu’on se doit obligatoirement de faire si on effectue un séjour de longue durée au Japon : assister à un tournoi de sumo et à une partie de baseball. Nous avons donc profité de la fin de semaine pour faire les deux.


Vendredi 14 septembre 2007

Vendredi soir donc, nous avons réussi à attraper le Shinkansen de 18h05 pour descendre vers Tokyo. Normalement, on prend notre temps pour descendre car les soirées sont généralement longue et les nuits, donc, courtes. Mais là, Alex avait reçu son équipement de hockey depuis un bout de temps et il n’avait pas eu la chance de l’eassayer. Un gars de Tokyo Canadiens lui as donc dit qu’il pouvait aller jouer le vendredi soir dans un aréna de Shinjuku. Donc, Patrick, Marc-Alex et moi l’avons accompagné question de nous aussi regoûter à la joie de regarder du hockey.

Je n’imaginais jamais voir quelqu’un se promener dans le métro de Tokyo avec une poche de hockey, mais maintenant, c’est fait. Disons que les gens se demandais un peu ce qu’on faisait et à quoi pouvaient servir ces étrages bâtons. Pour le peu de japoaniss qui connaisent le hockey, il y en a 10 autres qui se demandent tout simplement de quelle planète on débarque. Mais, il y a quand même des avantages, car on vous remarque. Nous avons même reçu les surnoms de « Hot guys with hockey sticks » d’une caucasienne (américaine selon moi) d’une quarantaine d’années. On prend ce qu’on peut.

Petit resto mexicain pour entamer la soirée, c’est connu que les burritos donnent une accélération de l’enfer. Puis direction Shinjuku pour se rendre à la patinoire. Elle se trouve dans un coin perdu de Shinjuku ou on retrouve plusieurs autres installations sportives. La glace est minuscule et il fait pas chaud à l’intérieur. Les gens nous regardent comme des extra-terrestres puisque nous sommes tous en t-shirts et qu’il fait -0ºC.

Finalement, pour faire une histoire courte, c’était une séance de hockey libre. Il y avait donc Alex, 3 autres japonais de grandeur moyenne, un gardien et deux kids d’environ 13 ou 14 ans. Pas du grand hockey donc. Une chance que la bière était bonne et on ne sentait presque plus le froid. Enfin, après 45 minutes, Alex a décidé de mettre fin à ses souffrances. En effet, son père lui avait envoyé l’équipement de son frère au lieu du sien. Ils ont à peu près le même physique, mais pas pour les pieds apparament. Pis au hockey, quand t’as mal au pied, y’a pas grand chances de bien jouer.

Avec ce brin de déception, nous retournons à Roppongi afin de ramener l’équipement à l’hotel et se préparer à sortir. Encore là, une soirée comme les autres avec quelques boissons assorties d’anectodes justeuses. On se retrouve donc au Lexington afin de nous dégourdir les jambes un peu. Marc-Alex nous avait faussé compagnie pour aller récupérer le sommeil qu’il n’a pas eu la semaine précédente dû à un horaire de travail plutôt chargé. Ça arrive des fois! Il y avait du beau monde, comme d’habitude. Une jolie demoiselle se déhanche telle une déesse près du bar, je suis conquis.

- Where are you from to dance like that?
- I’m from Canada.
- No way! I’m from Canada also, Montreal.
- Oh yeah? Vancouver. I’m Danielle.
- I’m Mike.

Ah ce Mike. Il n’en manque pas une. Cette jolie fille est donc à Tokyo pour y faire du « modelling ». Vraiment, (hu-hum) je ne m’y attendais pas. Je suis entouré des filles de ma grandeur et plus. Et leur tour de taille ferait rougir mon tour de cuisse. Nous buvons donc nos drinks à 10$ à la santé du Canada, puis une petite danse. Puis, elle me présente à ses deux colocs. Deux russes. Fillion, calmes-toi!!! Là aussi, pas grand chose à redire sur leur apparence. Jugez par vous-même.




Mais voilà, dans chaque soirée qui semble si parfaite, il y a un élément qui vient gâcher tout. Ça peut être une phrase mal placée, oublier bêtement le nom de la dite demoiselle ou même de se retrouver à danser avec une autre demoiselle. Mais pas cette fois.

- So, you’ve been here a long time in Tokyo?
- No, about 3 months.
- And how old are you?
- 16.

Euh, quoi? J’ai dû verifier ses cartes et malheureusement elle avait raison. Ça casse le « mood » comme on dit. J’ai donc noyé ma peine dans une bouteille de champagne avec un japonais que je venais de rencontrer. Il avait un certain attrait pour la petite Danielle. Je ne lui ai pas dit l’information qui me troublait tant. Puis, alors qu’Alex fraternisait avec la Suisse, j’ai quitté pour aller retrouver mon lit.

En passant devant un bar sportif, j’ai regardé brièvement un extrait du match de la Coupe du Monde de Rugby entre l’Angleterre et l’Afrique du Sud qui menait 23-0. Vraiment, y’était temps que j’aille me coucher.


Samedi 15 septembre 2007

Pas trop pressé d’aller voir des gars de 400 livres se battre en couches, je me laisse réveiller par la sonnerie de mon cellulaire. Il est 11h30. Grâce à ma deuxième nuit à l’hotel, j’ai pu passer outre le check-out de 10h.

Je réveille Marc-Alex et on va rejoindre Alex au Roppongi crossing. Il n’y a pas trop de presse et ce même si les portes du Kokugikan (stade de sumo) ouvrent à 8h30. En effet, les meilleurs combats sont vers la fin de la journée. En avant-midi, on retrouve souvent les plus jeunes et moins expérimentés. Ah oui, petit détail, en marchant dans les petites rues d’Akasaka, nous sommes tombés face à une Bugatti Veyron. À 1,6 millions pièce, ça va prendre un boutte avant que j’en revois une dans la rue. Malheureusement, mes réflexes étaient encore au lit, donc pas de photos.

Nous mettons quand même le cap sur la station Ryogoku. J’avais mes shorts pendant qu’Alex et Marc-Alex étaient en jeans. Je dois avouer que je redoutais un peu me faire virer de bord parce que j’avais des shorts. Dans les temples, par exemple, il faut souvent avoir des pantalons. Là, au sumo, on savait pas. Peu importe, j’étais confortable et eux crevaient!

Rendu là, on se trouve un petit café au 7e étage du musée afin de déguster un sandwich aux oeufs. Et puis un deuxième! Finalement, on trouve l’extrée principale du Kokugikan et heureusement, je ne suis pas le seul en short. En fait, on se sent plus ou moins au Japon. Au moins 25% des personnes ici sont étrangers. Étrange! C’est touristique, que voulez-vous.
Nous avons des sièges réservés, mais toujours faut-il réussir à les trouver. Leur système de nuérotage des bancs est assez, disons, peu évident pour un étranger. Heureusement, il y a une tonne de gentilles demoiselles qui se feront un plaisir de trouver votre fauteuil. Ici, faut pas se casser le bicycle et laisser le monde faire leur job. Cela dit, y’en a du monde pour faire la job. Y’a probablement plus de placiers qu’au Centre Bell et ce même s’il n’y a que 13000 places (contre 21000 au Centre Bell).



Heureusement, nous avions des sièges comme dans tout bon aréna, mais ils se trouvaient au balcon. Si tu veux t’asseoir en bas, il faut louer des « box » d’environ 2 ou 3 mètres carré ou 4 personnes doivent s’entasser en s’asseoyant en indien et ce pendant 4 ou 5 heures. Non, merci! On est proche, mais pas tant que ça.

Au début, les sièges étaient assez vides et les combats assez féroces. La technique n’est pas aussi bonne, mais disons que nous ne sommes pas des connaisseurs pour autant. Quand même, nous avons eu droit à quelques bonnes chutes et si vous voyez la hauteur du « dojo » (zone de combat), ça doit faire mal de temps en temps. Bref, parfois les combats sont longs et intéressants, d’autres fois ultra-rapides et un peu ternes.

Enfin, les deux derniers groupes se présentent. En premier, il y a les Juryo, un groupe d’environ 30 lutteurs. Puis, après que ceux-ci ai fait leur combat de la journée, on passe aux Makuuchi. Dans ce groupe, on retrouve les 42 meilleurs lutteurs de sumo qui s’affrontent selon leur classement. Pendant les 15 jours du tournoi, ils rencontreront 15 autres lutteurs et celui qui aura la meilleure fiche remportera le tournoi.

Les estrades sont maintenant remplies et il commence à y avoir pas mal plus d’ambiance. On sent la tension. Les rikishis (nom donné aux lutteurs de sumo Juryo ou Makuuchi) sont les seuls à pratiquer les rituels d’avant combat qui durent environ 5 minutes. Avant l'affrontement, les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, après les avoir levés très haut. En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur le dojo. Enfin, il y a également le rituel de « l'eau de force » que le rikishi boit puis recrache.



Les combats sont souvent très courts, mais on remarque surtout la souplesse de ces géants, car ils ne sont pas seulement très ronds de taille, mais très grands aussi. Les prises sont intenses et on sent la foule embarquer à fond dans le combat. Quand un lutteur a une bonne fiche à son dossier, les applaudissements sont beaucoup plus intenses. Souvent, des spectateurs vont crier le nom des lutteurs pour les encourager. C’est assez spécial comme environnement. Puis, dès que le dernier combat (réservé aux yokozunas, les 2 meilleurs lutteurs) est terminé, tout le monde se lève de son siège et quitte. Comme prévu, ça se termine à 18h, pas une minute de plus.

En sortant pour aller prendre le metro, il n’est pas rare de croiser quelques lutteurs en robe de chambre qui attendent un taxi. Ils sont vraiment immenses, en moyenne 6 pieds 5 ou 6, au moins 350 à 400 lbs. Les jeunes et moins jeunes prennent même leur autographes. Ce sont des rock stars ou presque!

Puis, de retour à notre cher Marroad Inn, nous allons ensuite nous gaver de saucisses et de choucroutes et de schnitzels dans un resto allemand d’Akasaka. Julien, notre boss de Dassault, était venu nous rejoindre en moto au sumo et il nous a suivi jusqu’au resto pour déguster une bonne Warsteiner. Puis, Franck, l’ami d’Alex mi-québécois mi-japonais, est venu nous rejoindre. Mais j’y pense, je vous ai pas parlé. En fait, j’étais supposé vous en parler dans ma chronique du beach party de Kamakura, mais j’ai pas eu le temps de la finir. En voici donc un extrait :

« En effet, Alex a un ami semi japonais qui travaille à Montréal et qui vient parfois à Tokyo pour sa job apprendre le japonais. Ça l’air bizarre comme ça, mais le gars est né et a vécu toute sa vie au Québec, alors le japonais il est pas trop habitué. »

Bref, une couple de Frankwursts plus tard, nous avons mis le cap sur Roppongi. Avant de s’engoufrer dans le monde infernal de la nuit roppongienne, nous arrêtons au Tokyo Midtown, un complexe comprenant quelques tours à bureau et muni aussi d’un petit bar sympa. Et ce soir là, le bar était très sympa!!! Bonsoir mesdames.

Vu que la Coupe du Monde de rugby battait son plein en France, j’ai décidé de supporter les bleus de belle façon avec mon maillot. Mais je n’étais pas le seul à supporter mon équipe de la sorte. Il y a même un gars qui se promenait avec un maillot de l’Argentine. Normalement, ça ne m’aurait rien fait. Mais pour ceux qui ne seraient pas au courant, l’Argentine a battu la France en début de tournoi, ce qui s’avère être une certaine surprise. J’avais pas trop le goût d’aller lui parler. Putin de Pumas, pas vrai Juju?

Tous ensembles, nous avons découvert les vertues du Moscow Mule, composé de ginger ale, de vodka et d’une lime. Très rafraîchissant par une soirée chaude, même si en ce moment, les soirées deviennent plus fraîche. Ça me rappelle nos belles nuits d’été du Québec!!!

Sinon, rien de spécial à signaler pour le reste de la soirée. Elle s’est terminée sous le soleil!!!


Dimanche 16 septembre 2007

Comme tous les autres dimanche matin à Tokyo, j’ai tenté d’étirer le check-out de 10AM le plus longtemps. Je suis donc sorti vers 10h30 pour aller rejoindre les autres dans le lobby. Puis, petit déjeuner avec bagel saumon fumé et fromage à la crème. Miam!

Le plan de la journée, c’était de se diriger tranquillement vers Yokohama et assister au match de baseball entre les Bay Stars de Yokohama et les Swallows (oui oui, les Swallows) de Yukuit (banlieue de Tokyo aussi). Ça nous a quand même pris près d’une heure pour y parvenir, les trains rapides dans cette région étant inexistants.
Finalement, nous arrivons en même temps que la masse de japonais qui venaient aussi au match et ce une heure d’avance. Nous achetons nos billets du côté de l’équipe visiteuse, car on n’est pas vraiment partisan d’aucune équipe. C’est bien fait car c’est le côté du stade qui aura de l’ombre en premier. Oui, il fait encore beau et chaud dehors.



Nous sommes donc entourés de chandails et autres vêtements aux couleurs des Swallows. En revenant sur le nom de l’équipe, les Swallows, représenté par un genre de moineau avec un bâton, on se dit alors que les partisans des équipes adverses doivent crier des trucs du genre : « Swallows suck!!! ». Je n’élaborerai pas sur le jeu de mots.

Mais ici au Japon pas question de s’acharner sur l’autre équipe et de huer les joueurs. Non, ici les partisants sont là pour encourager leur équipe, peu importe ce qui arrive. En arrivant au stade, Pat se demande si on devrait aller dans les « bleachers », les estrades au fond du champ gauche et du champ droit. Personnellement, j’avais entendu parler que ces sections étaient réservées au « Fan Section ». Et les fans ici, ils sont fanatiques pas à peu près. Peu après avoir pris place à nos sièges, l’annonceuse maison commence à présenter l’alignement partant des deux équipes. Avant après chque joueur présenté au tableau, les partisants font une petite toune en frappant des bâtons de plastiques, des trompettes, des tambours et tout le tralala. On se croirait à un match de football universitaire américain. Et ce, même si les deux équipes qui s’affrontent ne sont que 4e et 6e de la ligue. Il y a 6 équipes dans la ligue!!!


Voilà donc la première différence avec chez nous, l’ambiance. La deuxième, le stade. Rien de comparable avec le Stade Olympique. Quand on s’y trouve, il a l’air petit le stade de Yokohama et pourtant, il contient pas moins de 30 000 places. On se sent beaucoup plus proche de l’action par contre. Aussi, pour être certain de ne pas se déshydrater, ils y a des vendeuses de bière qui se promènent dans les rangées. Rien de spécial vous allez dire, il y en a chez nous aussi. Mais au Japon, y’en a partout. Peu importe le moment, tu as une vendeuse de bière à portée de porte-monnaie. Mais bon, je dois avouer que c’est toujours plus plaisant quand c’est la même fille qui vient te porter ta bière et qu’une certaine complicité s’installe entre vous. Ça aide toujours quand elle a un sourire d’ange. C’est quoi ton petit nom? Ah merde, j’ai manqué un circuit! Zut, elle est repartie. Pas facile. Ah, j’allais oublier, il y a les cheerleaders aussi. Ça se passe de commentaire!



Ah, et puis je vous en donne une autre différence. Celle-là, franchement, c’est la meilleure. Comme dans toute partie de baseball, il est venu un temps de remplacer le lanceur de l’équipe à domicile. Normalement, l’instructeur sort de l’abri et appelle le remplaçant qui joggue tranquillement vers le monticule. Eh bien, pas ici. La distance de l’enclos au monticule sera parcourue........en auto!!! Eh oui, une belle Toyota MR-S modifié pour accomoder un banc immense ou s’intalle le lanceur de relève. Inutile? Je pense que oui. Même pas besoin de courir. Être lanceur de baseball au Japon c’est la grosse vie sale!

Finalement, il est l’heure de revenir à la maison. Cette fin de semaine a encore une fois été plutôt chargée. Les prochaines seront plus relax, car mon ménage m’attend. Ma première visite arrive début octobre et yé pas question que ça traîne chez nous. C’est ma môman et mon frère qui débarquent. Je risque peut-être de finalement vous compter notre aventure rocambolesque de Kamakura! Revenez dans quelques jours!!

À plus


Pace


samedi 22 septembre 2007

SuperGT at Motegi

Je vous avais promis d’autres aventures nippones dernièrement, mais à vrai dire, ça été un peu mince en évènements mémorables depuis mon retour de vacances. Quatre semaines plates vous dites? Non, pas nécessairement plates, mais pas excitantes non plus. À part le typhon!!!

Oui, donc, il y a eu le typhon v’la une dizaine de jours déjà. Pas grand chose vraiment, juste un peu beacoup de vent et beaucoup de pluie. Vu qu’Utsunomiya se trouve à plus de 100km des côtes, ont a pas été frappé de plein fouet. Mais bon, si vous regardez la trajectoire dans le petit montage que j’ai fais, vous voyez que ça se dirigeait tout droit vers Tokyo. Et juste un peu au nord, c’est nous!!!



Il est donc arrivé jeudi soir dernier, le 6 septembre. À vrai dire j’étais un peu déçu car il ventait mais la pluie tardait. Vers 23h30 j’ai donc laissé tomber ma vigile et suis allé retrouver mon futon/lit. Au matin, belle surprise, nous étions en plein dedans. Nous sommes donc allés au boulot en plein ouragan. Pas de gêne. Ça nous a quand même pris 1h15 pour se rendre au lieu de 25 minutes. Eh oui! Tout le monde s’était donné le mot pour partir de bonne heure de la maison! La joie!

Avec toute cette belle pluie, notre montée du Mont Fuji est donc tombée à l’eau (Guy Mongrain sort de ce corps)! Nous étions supposés monter la semaine précédente, mais la pluie était encore au rendez-vous. Donc, pas de récit d’aventure sur le plus haut sommet du Japon. Ce sera pour l’année prochaine faut croire!!

Sinon, il y a eu notre sortie pour un Beach Party à Kamakura en banlieue de Tokyo. J’étais en pleine écriture du récit, mais la job intense m’as soudainement coupé l’inspiration. Je vais essayer de vous conter ça plus tard.

Finalement, quelques fin de semaines assez tranquilles. J’en ai profité pour rembarquer sur mon vélo et partir à l’aventure. Bon, on a juste fait le chemin qui longe la rivière, mais quand même. Il a fallu que je suive Julien, mon boss de Dassault, qui a un vélo de route en carbone (ça fly mes amis!) et Alex qui est une machine d’endurance un peu trop intense pour moi. Bref, un peu d’exercice ça fait du bien quand même.

Finalement, dimanche dernier, nous avons enfin vécu une belle expérience. En effet, le genre de club social (Friendship Group qu’ils appellent ça) de mon département vendait des billets pour la course de SuperGT au circuit de Motegi qui se trouve à environ une heure d’Utsunomiya. Alexi et moi avions donc droit à un billet chacun. Mais en plus, nous pouvions prendre un autre billet pour y amener une personne de notre choix. Finalement, Alexi est allé à Tokyo et je me suis donc pointé à la course avec Alex, Marc-Alex et Julien.

C’était cool de voir ces voitures car les Honda NSX (y’a pas d’Acura ici) sont développées dans mon département, Eh oui, on ne fait pas juste des F1 et au moins, les voitures de Super GT, elles gagnent. J’ai d’ailleurs travaillé pas mal dernièrement sur quelques composantes de cette voiture. Cette Honda NSX orange mène actuellement le championnat de Super GT.




La série Super GT se déroule principalement au Japon avec une course aussi en Malaisie. Dans la classe Super GT, on retrouve plusieurs équipes qui coursent avec des Honda NSX, Nissan Fairlady (350Z) et Lexus SC430 (Toyota). Ensuite, on retrouve la classe GT et GT2 avec d’autres Nissan Fairlady, Nissan RX-7, Porsche 911, Ferrari F430, Lamborghini Gallardo etc. C’est assez excitant et il y a plus de dépassements qu’en F1!!!

Donc, il a fallu se lever tôt car l’autobus réservé par le département partait à 8h de la gare. La course était à 14h. Pourquoi si tôt alors. Parce que, un, il risque d’y avoir du trafic et deux, les japonais aiment ça attendre. Ça leur fait penser qu’ils attendent pour quelques chose d’important. Je vous ai déjà parlé de la file d’attente de 2 heures au Krispy Kream? C’est un bon example. Donc Julien me propose de prendre un burrito au 7/Eleven avant d’embarquer dans le bus. Il m’avait averti que les micro-ondes de dépanneurs fonctionnent probablement au nucléaire ici. Après seulement 30 secondes, le contenu faisait pratiquement fondre le sac de plastique autour. Une demi-heure plus tard, j’ai pu enfin en prendre une bouchée! Disons que j’ai déjà eu mieux!

Finalement, nous arrivons super tôt au circuit, il n’est que 9h45. Nous décidons donc d’aller au Honda Collection Hall qui se trouve juste à côté du circuit, car oui le circuit appartient à Honda. À l’intérieur, vous retrouvez de tout, mais surtout du Honda. Il y a donc un étage réservé aux véhicules de course, voitures et motos. Côte à côte, on peut y observer des Formules 1 des années 60, 70, 90 et même la voiture que Jenson Button a conduite lors de sa victoire en Hongrie l’année dernière. Fabuleux! J’ai des frissons. L’autre côté, on retrouve les motos de courses et Dieu sait qu’Honda en a remporté des courses en moto. Tout simplement dominant.



Puis, un autre étage avec un minuscule échantillon de voitures et de motos de grande production. L’héritage d’Honda remonte à loin et les innovations qu’ils ont introduit au domaine automoile et motomobile (ça se dit?) sont impressionantes.

Après tout ça, il fallait bien rejoindre nos places, car elles n’étaient pas réservées. Nous nous trouvions dans la section Fan Honda, mais tu t’asseois n’importe où, n’importe comment. Et les japonais arrivent équipés : la toile pour s’assoeir, petit coussin même, la glacière, le parasol, le gros chapeau pour pas pogner de coups de soleils, les jumelles, etc. Nous, rien. Des shorts et de l’argent pour acheter ce que nous aurons de besoin. Heureusement, avec nos tickets, nous avions droit à une merveilleuse casquette Honda pour nous protéger du soleil qui plombait entre deux nuages, un petit drapeau Honda et un éventail Honda pour nous rafraîchir un peu. Oui, il faisait chaud et humide, donc les nuages étaient la bienvenue!

Heureusement, comme à tout bon événement sportif, il y a des petits kiosques ou on vous sert des rafraichissements et de quoi bourrer un coin. Nous avons même aperçu un vendeur de hot-dogs. Bon, c’est pas les chiens chauds du vieux Forum, mais c’est assez rare ici. Nous étions optimistes, alors nous nous sommes pris une bonne grosse bière pour commencer la journée. Bon, il était quand même rendu 11h30!!! Mais nous avons dû rapidement délaisser la bière car la chaleur nous accablait. Disons simplement que ça coûté cher en bouteilles d’eau et de boissons type Gatorade. Mais les Yaki Soba étaient vraiment bons.

Quand on se promène dans les environs du circuit, ça ressemble à un gros salon de voitures montées extérieur. Seule différence, les voitures sont toutes japonaises! Et les poupounes autour des chars aussi sont japonaises. Ayoye! J’ai hâte au Tokyo Motor Show en octobre!!! Malheureusement, nous n’avons pu avoir accès au Paddock pour aller observer les bolides de près. Heureusement, Marc-Alex a amené sa caméra armée du zoom 42x. Mais comme vous pouvez voir, on ne voit pas très bien les voitures. Mais c’est toujours impressionant de voir que la meute de photographes est plus grande autour des filles que des voitures. Et pourtant, nous sommes ici pour une course de voitures, non?


Les places étaient bonnes, car on pouvait observer les engins négocier la dernière chicane avant la ligne des puits et aussi les virages 3 et 4 un peu plus loin. Le son est vraiment hallucinant et la vitesse vraiment remarquable. Heureusement, c’est une Honda NSX qui a remporté la course, donc tout le monde était bien content.


C’était donc une bien belle journée, mais le soleil a tapé fort pas mal. Le chemin du retour s’est fait rapidement puisque nous nous sommes tous endormis. En arrivant à la station, nous commes allés souper dans un petit resto de gyozas (dumplings), le Min Min. Utsunomiya est réputé comme la ville des meilleurs gyozas au Japon et le Min Min est réputée pour être le meilleur resto de gyozas d’Utsunomiya. Bref, c’était vraiment bon. Si vous venez un jour, je vous y amenerai, c’est sur!!

Sur ce, je vous laisse pour aller rédiger une autre aventure. En effet, la dernière fin de semaine a été plutôt chargée. Pour vous donner l’eau à la bouche, au menu nous avons : hockey, sumo, rugby et baseball.

À plus!

mardi 4 septembre 2007

Bali (3e et dernière partie) *snif* :(

Bon, pardonnez mon retard, mais voici enfin la dernière partie de mes aventures balinesques!!! Dire que ça fait presque 3 semaines que je suis revenu! Ouach, ça passe vite.


Mardi 14 août 2007

Les nuits sont légèrement fraïches à Ubud, donc on dort bien et une fan c’est bien assez. Aussi, le matin, nous nous félicitons d’avoir choisi cette chambre, car la vue y est splendide. Le jardin, illuminé par la lumière du soleil levant, est vraiment magnifique. J’ai une p’tite larme sur la joue gauche.......euh non, pas tant que ça!!!

Notre petit déjeuner terminé, nous allons nous préparer pour notre départ. Il est maintenant 9h01 et le téléphone de notre chambre sonne. C’est Mario qui s’impatiente en bas! T’inquiètes mon homme, on s’en vient.

Il commence donc à nous expliquer le parcours de la journée que nous quittons tranquillement Ubud. Premier arrêt, une danse traditionnelle balinaise mettant en vedette le Barong et la Rangda. En gros, le Barong est un genre de gros lion qui représente les forces sur la terre (en conséquance le bien). En revanche, la Rangda est la grande sorcière du mal et de la mort. La danse sert donc à illustrer la bataille entre le bien et le mal. Même si le bien gagne parfois, le mal en fait tout autant. C’est l’équilibre! Le spectacle était mieux qu’à Ulu Watu aussi. Mais un spectacle à 10h le matin, avec les yeux dans la graisse de bines, c’est pas l’idéal.

En chemin, on commence à jaser de plus en plus avce notre ami Mario (c’est ce qui est marqué sur sa carte d’affaire). En lui disant que nous travaillions au Japon, il a commencé à avoir plus de jasette. Il a donc passé une bonne partie de la journée à nous parler des japonaises et combien elles aimaient Bali et ses histoires de jeunesses avec quelques étrangères orientales. On en est venu à un commun accord selon lequel les japonaises aiment qu’on leur porte attention, mais que ce ne sont pas le sjaponais qui vont leur donner. Voilà pourquoi beaucoup de japonaises sont attirées par les étrangers! Et en plus ici, à Bali, des endroits romantiques, il n’en manque pas!!

Il est bien gentil notre ami Mario, mais ça doit lui coûter cher de klaxon. Vraiment c’est hallucinant, ils klaxonnent tout le temps les gens ici. Un petit coup ici pour dire que tu va dépasser et un gros coup là pour dire : « Eille le gros, tu vois ben que t’accroche tout le monde avec tes bambous! »

Bref, nous nous dirigeons ensuite vers les galleries de peinture. Dans l’art balinais, c’est surtout le travail du bois qui est reconnu mondialement. D’ailleurs, lorsqu’on se promène dans les rues avoisinantes d’Ubud, les ateliers de sculptures de bois et de pierre se succèdent à un rythme infernal. Et ce ne sont pas seulement des petites sculptures. Parfois, on peut apercevoir des Bouddhas ou des Barongs et autres éléments de la culture balinaise qui peuvent atteindre 6 ou même 8 pieds de haut. La plupart d’ailleurs sont fabriqués pour l’exportation. La fabrication de meubles est aussi importante et j’ai failli céder à la tentation, car on peut facilement les envoyer par bateau. Mais bon, ou c’est que j’vais mettre ça?

Malgré tout, plusieurs personnes viennent jusqu’à Bali et magasinent dans les nombreuses galleries qui rassemblent plusieurs artistes de la région. Celle que nous avons visitée, la Nayu Art Family Gallery, présentait des oeuvres d’une cinquantaine d’artistes, traditionels comme modernes. La difference entre les deux? L’art tradionnel utilise généralement de la peinture à l’eau et les détails de la peinture (et des détails, il y en a en masse!) sont dessinés préalablement au crayon. L’art moderne lui utilise la peinture à l’huile mais parfois, l’art traditionnel peut utiliser de la peinture à l’huile pour obtenir des couleur plus vives. Et croyez-moi, le résultat est franchement impressionant. Certaines toiles représentant des terrases de riz sont vraiment réalistes et de loin, on pourrait croire qu’il s’agit d’une photo. D’autres qui montre des scenes de villages au pied des volcans sont parsemées de petits détails. Par curiosité, j’ai demandé combien de temps une toile de style tradionnel mesurant environ 4 pieds par 3 pieds pouvait prendre à réaliser. Environ quatre mois!!! Ouch. C’est du travail en maudit!!!
Malheureusement, nous n’avions pas vraiement les moyens de nous les offrir et l’espace dans nos sacs à dos était limité. Tout de même, je recommande cette visite à n’importe qui se rendant dans cette région.
Puis, il était maintenant temps d’aller visiter un atelier de sculptures en bois. Comme je l’expliquais plus tôt, les sculptures de bois sont vraiment omniprésentes à Bali. Sauf que, comme tout article destiné aux touristes, la qualité peut être excellente comme vraiment mauvaise. Dans cet atelier cependant, la qualité y est irréprochable. Un des guide nous explique alors qu’un même sculpteur travaillera sur son oeuvre du début à la fin. Les seules autres personnes qui y toucheront feront le sablage et le polissage (avec de la cire à chaussure!). De plus, les sculpteurs sont spécialisés dans un certain type de sculpture, soit les animaux, les visages, les personnages mythiques et autres. La qualité du bois est aussi importante et différents bois sont utilisés. Beaucoup de choses font que les sculptures peuvent se vendre très cher : la sorte de bois, la grosseur, le détail et même ce qui est représenté par la sculpture. Ceci dit, les scultures en vente dans cet ateliers étaient vraiment belles mais légèrement hors prix pour nous. Malgré tout, ici, vous acheter de la qualité.

Toutes ces belles oeuvres nous ont légèrement creusé l’appétit. Mais avant, nous arrêtons dans une plantation de café balinais. Ici le café est très important et le balinais en sont fiers. Sur le terrain, nous n’y retrouvont pas que du café. En effet, Mario nous explique que les terrains sont grands et fertiles ce qui pousse les propriétaires à y faire pousser d’autres choses. Entre autres, on y retoruve du cacao (rouge ou vert) et des ananas. C’est vraimenet drôle de voir pousser un ananas, car il garde la même apparance du début à la fin. Au début vous avez donc un tout petit ananas.

Nous y avons donc goûté du café balinais méangé avec du cacao. Et ma fois, c’était vraiment bon. Tellement, qu’Alex et moi on s’est laissé tentés et on en a acheté quelques sachets. Aussi, Mario nous a parlé des vertus énergétiques du café au gingembre avec de faire plaisir à sa copine le soir venu. Nous avions des doutes qui n’ont toujours pas été confimés. À suivre.....

Là, on commençait à avoir vraimenet faim. Heureusement, c’était rendu le temps de la pause. Pour ce faire, nous nous sommes rendus en bordure du Gunung Batur, volcan dont la dernière éruption remonte à 1998. L’endroit est vraiment impressionant car une route longeant une montagne en face du volcan nous permet d’avoir un point de vue global de l’endroit. On y aperçoit donc le cone du volcan et son lac. Cependant, l’endroit est énormément touristique et les vendeurs de cochonneries (la qualité n’est pas terrible) sont comme des mouches. Heureusement, Mario nous avait averti et nous a dit de refuser catégoriquement toute offre qu’ils font.


Mario nous laisse finalement devant un resto ou nous pourrons goûter à un buffet comprtant plein de bouffe indonésienne. Au menu, riz (nasi goreng) et nouilles (mi goreng) indonésiennes, poulet et sauce aux huitres, boeuf stroganoff (indonésien?), banana pancakes, etc. Disons que la quantité a gagné sur la qualité. Mais le pire, c’est que tu es assis devant la fenêtre à admirer le paysage et y’a des dizaines de vendeurs qui viennent dans la fenêtre essayer de te vendre des trucs. Un peu trop intense!!!

L’estomac étiré au maximum, nous reprenons la route. Nous nous rendons alors au Pura Tirta Empul (Temple of the Holy Water). Il est vraiment bien situé dans le creux d’une vallée entouré d’arbre. On y retrouve plusieurs bains publics pour les Hindous remplis d’eau venant des montagnes du coin. Sympathique comme endroit, mais pas essentiel. Tout de même, c’est bien de voir la forêt un peu.




Finalement, en retournant vers Ubud, notre chauffeur et commentateur Mario nous amène sur une route ou nous pourrons observer et sur prendre des photos des terrasses de riz. La chose qui nous frappe au début c’est que la route à voie simple n’est pas vraiment faite pour accomoder tous ces touristes. Et il y en a beaucoup qui arrêtent ici. Ceci dit, les terrases de riz sont construites dans une vallée très accessible ce qui rend l’expérience agréable. Les photos que j’y ai prises sont vraiment magnifiques. On ne peut trouver un paysage plus représentatif de Bali. Il me faut absolument une peinture de ça!!!



Et voilà, notre randonnée dans les alentours d’Ubud est terminée. Nous demandons donc à Mario de nous laisser devant l’entrée de la Sacred Monkey Forest qui se trouve à quelques mètres de notre hotel. Dans ce parc privé, on y retrouve 3 temples construits pour des rites Hindous ainsi qu’une multitude de singes grisâtres qui y ont élu domicile. À vrai dire, j’ai été un peu déçu, je m’attendais à plus. Seul la bataille de singes à été un peu excitante. Le gros Maurice aurait volé la banane du petit Sylvestre. Pauvre lui, il ne savait pas qu’il avait affaire à la gang des Crazy Macaques. Il est encore aux soins intensifs!!

Sur cette invention de mon imagination débordante, nous retournons à l’hotel ou Alex me confie qu’il manque vraiment d’action dans cette ville. Il planifie alors qu’un transfert à Kuta en soirée serait envisageable afin de profiter du Night Life un peu puis que nous en sommes à notre dernière soirée balinaise. Pour ma part, j’ai quelques doutes sur cette aventure soudaine. D'autant plus que nous devrions payer une deuxième nuit ici plus la nuit à Kuta. Financièrement, ça fait aucun sens, mais physiquement, ça ferait du bien d’alle se déhancher un peu.

Je laisse donc à Alex le soin de réfléchir à nos plans futurs pendant que je retourne au marché pour faire quelques emplettes et ramener quelques souvenirs pour la famille. Seul, j’ai pu explorer un peu plus les recoins du marché, car Alex n’est pas un très grand magasineur. Moi, c’est mon côté fille faut croire. Il en faut bien un!!!

De retour à l’hotel, Alex relaxait sur le bord de la piscine et scrutaiyt le Lonely Planet pour étudier son plan de base. Finalement, il m’avoue qu’ici on est bien et que prendre ça relax, c’est important. J’acquiesce et nous commandons deux grosses bintang pour fêter ça. Puis, un français se met à nous jaser. Nous, en bons voyageurs et cousins, nous lui dévoilons nos découvertes durant la dernière semaine. C’est fou comme c’est plaisant de parler des choses que tu as vues et de comparer si ceci est mieux que cela et ainsi de suite. Mais ici, c’est dur parfois de choisir quelque chose plutôt qu’autre chose. Tout est tellement différent et intéressant.

Pour le souper, je convaincs Alex d’essayer la spécialité locale, le canard. En fait, le canard fumé est la spécialité de la région d’Ubud, mais au Bebek Bengil, c’est le canard frit la spécialité. Néanmoins, nous nous y rendons avec l’appétit sur le bout des lèvres. De devant, le resto a l’air de rien et vraiment peu peuplé. Cependant, quand on y pénètre, c’est immense et y’a beaucoup, beaucoup de monde. D’ailleurs, on nous emmena dans le fond du jardin (ils aiment ça les jardins ici!!) et ça pris au moins 3 minutes de marche. Sans farce!!!

Donc, nous nous commandons une bouteille de Shiraz pour pas trop se couper la faim piur ensuite avoir à choisir une autre bouteille vu la collection restrainte de l’établissement ce soir. Pour ma part, j’ai choisi la spécialité, soit le canard frit. Et ici, pas de dentelles, comme au St-Hubert, ils prennent un demi-canard, soupoudrent d’herbes indonésiennes et font frire le tout. Le résulat est délicieux, mais un canard n’a vraiment pas autant de viande qu’un bon gros poulet. Donc pour dessert, le Tiramisu était de mise. Excellent!!!

Ce qui me frappa le plus ici, c’est la quantité de japonais. Normalement, je pensias qu’ils devaient passer leur temps autour de Kuta ou Nusa Dua ou Sanur, les endroits ou on retrouve les hotels de luxe et les boutique des grands couturiers pour pas cher. Mais j’ai été étonnament surpris du nombre qui se trouvait à Ubud. Et s’ils se retrouvent dans ce resto, c’est que c’est écrit dans un livre quelconque (il est inscrit dans le Lonely Planet) et ils y mangent la spécialité (le canard frit). Je suis donc peut-être devenu plus japonais que je pensais!!! J’ai peur!!!

Le reste de la soirée a été, vous le devinez, assez tranquille. Un petit verre au Ary’s Warong afin de digérer notre repas. Un petit verre est une expression plus ou moins appropriée car le Long Island Iced Tea d’Alex rendrait jaloux une version SuperSize dans n’importe quel resto de fast food américain et mon Mojito comportait assez de menthe pour que j’ai l’haleine fraîche jusqu’en septembre. Puis, au bar reggae, j’ai pu comparer la Bintang à l’Anker, une autre bière indonésienne. J’ai pas trouvé la différence. Vaut mieux en prendre une deuxième!!!

Bon, dodo maintenant. Demain matin, petite visite éclair au marché, puis direction Kuta pour notre dernière journée balinaise.


Mercredi 15 août 2007

La nuit de sommeil a été bonne. Je profite de notre dernier déjeuner pour prendre une dernière banana pancake. Délicieux. Mieux que le jus d’orange qui goûte le concentré trop dilué. Nous partons ensuite pour le marché ou Alex doit faire d’autres achats. Le matin, c’est plus calme que l’après-midi et on peut plus facilement obtenir de bons prix. C’est comme ça qu’on a obtenus deux dragons de Komodo pour 10$. Et même en les regardant maintenant, la qualité est pas si mal.

Mario nous avait proposé de nous mener jusqu’à Kuta, mais finalement, j’ai pas trop compris son histoire, c’est son cousin qui a fait le voyage. Pour 200 000 rupiahs, nous allions donc laisser nos gros sacs à dos à l’aéroport et ensuite, direction Kuta pour une journée plage afin de finaliser notre bronzage. Départ 10h30 pour se faire bloquer la route en face du terrain de soccer. En effet, il y avait un exercice militaire en vue de la fête de l’indépendance de l’Indonésie deux jours plus tard.

Nous avons donc passé un bon 15 minutes à attendre en jasant avec le cousin. Comme la plupart des balinais, c’est un type super sympathique qui manque pas de jasette. Nous avons donc appris qu’il parlait français et assez bien en plus. Parce qu’ici à Bali, les gens parlent vraiment tous plusieurs langues. La plupart parlent indonésien et anglais, mais beaucoup y ajoutent une, deux voir même trois langues afin de se trouver du boulot comme guide touristique. En ordre, je dirais que le japonais vient en premier (ils ont vraiment beaucoup d’argent ces japonais), ensuite le français puis l’allemand et l’italien. Ça résume aussi la majorité de touristes qui viennent ici!! Mais selon le cousin, les balinais aiment mieux les européens ou les occidentaux car ils voyagent seuls et les habitants peuvent ainsi leur proposer leurs services. Par contre, les japonais voyagent en groupes et achètent souvent des packages ce qui n’aide pas l’économie locale. Parfois, on en voit quelqu’un uns qui ont lâché le troupeau et ça fait bizarre!!

Comme prévu, le trajet a pris une bonne heure et quart. Nous avons donc laissé nos bagages à la consigne de l’aéroprt. Plus léger, nous avons mis le cap sur Kuta et sa chaleur suffocante. On vous prévient de ne pas louer de scooters pour se promener dans Kuta et je comprends maintenant pourquoi. Les rues sont étroites et le monde conduit n’importe comment. C’est vraiment mieux de laisser un chauffeur local s’occuper du klaxon!!

Arrivé à Kuta, on sent la chaleur nous écraser et les trottoirs faire fondre nos crocs. On sent aussi nos estomacs s’auto digérer donc on décide de se trouver un resto. Nous avons été assez local depuis le début du voyage, donc voici venu le temps du « remember your home food time ». Nous nous assoyons donc à l’intérieur du chic Pizza Hut devant la plage et à l’air climatisé. Au menu, un pizza medium à la viande et croûte farcie accompagnée de pains à l’ail gratinés (ça te rappelle de quoi ça Mayrand?) et une salade (pour Alex....). Combien ça coûte vous coyez? Au Québec, environ 35$. À Kuta, 13$. Vive l’Indonésie.


Bien rassasiés, nous nous installons sur la plage de Kuta qui je dois dire est vraiment plaisante. Premièrement, le sable est bon et pas de coraux pour te déchirer les pieds. Deuxièmement, elle ne descend pas trop rapidement, donc tu n’es pas pogné dans un paquet de monde en te sauçant. Troisièmement, y’a du beau monde ici, du trèèèèèèèès beau monde même. Un spectacle pour les yeux. Et finalement, il y a les vagues. S’cusez, c’est pas des vagues, c’est des tsunamis. Je me suis déjà dit que j’avais vu des grosses vagues à Wildwood ou Myrtle Beach ou même Biarritz, mais là on est dans une autre ligue. À un moment donné, en ayant de l’eau à la taille, j’ai sauté et la vague a passé au moins 3 pieds au dessus de moi. Euh, un peu trop danzzzzzereux merzzzzzzzi.........s’cusez, j’avais de l’eau dans le nez!

Beaucoup de locaux sont postés sous les arbres afin de vous louer une planche de surf ou vous offrir une bouteille d’eau ou un Fanta Orange (pour les fans de Crush!). Ils jouent de la musique et se font dorer la couenne (même s’ils sont déjà foncés....). Ils parviennent même à séduire quelques caucasiennes de passage. La belle vie quoi!!!

Finalement, Alex se décide de louer un plache de surf. Pour ma part, les derniers essais on été peu fructueux. Ça me semble pas facile ici avec les grosses vagues mais je décide quand même de tenter ma chance une vingtaine de minutes. Disons qu’ici, à Kuta, c’est une bonne place pour commencer. En effet, il y a deux « breaks », une vagues plus grosse au large et un plus petite qui se forme lors du retrait de l’eau, à quelques mêtres du bord. C’est donc cette dernière qu’on doit apprivoiser avant d’aller vers les grosses. Un détail cependant : le courant de fond (retour vers la mer) est assez puissant.

Donc, sans m’en rendre compte, j’ai commencé à dériver tranquillement vers la première vague. Tout semblait calme pourtant, mais les vagues viennent par cycles. Alors que l’eau commence légèrement à monter, je m’installe sur ma plache et je commence à nager. Je me retourne alors pour voir ou la houle est rendue pour aperçevoir ce mur d’eau d’environ 6 à 8 pieds qui s’apprête à me casser dessus. Je nage le plus vite que je peux pour essayer de limiter les dégats, mais la vague m’avale tout rond et je suis propulsé vers le bas pendant que la planche virvolte dans les airs. Ça dû être spectaculaire de la plage!!! Néanmoins, je réussi après avoir avalé une tasse d’eau plutôt salée à rembarquer sur ma planche juste avant la deuxième vague, tout aussi gigantesque. Et vous savez quoi? Le résultat a été le même. Mais là, j’ai paniqué un peu, surtout que la planche a glissé sous moi pour venir me frapper le derrière de la tête. J’ai donc repris le contrôle de ma plache et j’ai tout donné afin de retourner sur le rive le plus rapidement possible. Rendu sur le sable, j’étais complètement vidé et légèrement sonné. Pu jamais le surf!!!

Je décide donc de relaxer pendant qu’Alex continue sa quête de la vague parfaite. Je jase donc avec un gars de la place qui m’offre des cours, mais bon on manque un peu de temps, notre avion est ce soir. À la place, je décide de me faire brûler sur la plage, parce qu’il fait extrêmement chaud et le soleil tape à fond.

Rendu vers l’heure ou le soleil commence à tomber, on décide de se taper une petite marche vers le nord en direction de Legian et Seminyak. La plage est belle et large, surtout à marée basse. Nous croisons donc plusieurs matchs de soccer improvisé sur le sable humide. Supposément qu’on pourrait trouver ici des restos sur le bord de la plage assez classe. Mais bon, faut croire qu’on s’est pas rendu assez loin.


Finalement, nous revenons à notre plan initial, soit de trouve rune piscine ouverte au public pour se décrotter et se baigner un peu. Pour environ 5$, nous avons eu droit à une douche, la piscine et une bonne Bintang. C’est pas le meilleur deal qu’on a eu, mais ça fait du bien. Encore là, on fittait pas. On était seuls dans la piscine qui se trouvait juste à côté d’un resto. Les gens nous regardaient bizerement. Mais bon, nous étions enfin propres pour nous dénicher un resto convenable pour notre dernier repas balinais.

En marchant vers le centre de Kuta, nous passons devant un resto assez classe ou un DJ faisait jouer de la musique techno à fond la caisse. On y reviendra plus tard. Nous passons ensuite devant le Hard Rock Café ce qui nous rappela notre dernière soirée en Thaïlande. Heureusement, cette fois-ci, je risque de manger plus que deux bouchées de mon sandwich!!! Je décide donc d’aller terminer mes achats dans les petites ruelles du coin. C’est quand tu cherches quelque chose que tu le trouve jamais!! Un autre chapitre de la loi de Murphy!!

Finalement, on retourne au resto techno pour nous rendre compte que la musique était rendue plus relax, genre house. Mais bon, l’endroit est vraiment bien donc nous prenons une table près de la piscine. Un Long Island Iced Tea (la vedette du voyage) plus tard, nous recevons notre repas. J’avais préalablement troqué mon maillot pour une tenue plus confortable pour l’avion. Alex, lui, a décidé de garder son look de plage jusqu’au Japon.

Puis, soudain, une autre panne d’électricité. Cette fois-ci, pas de génératrice et nous sommes plongés dans le noir, pendant un bon 5 minutes. Puis, la lumière réapparu en même temps que nos pâtes et la méga salade grecque d’Alex. Car, pour bien dormir, rien de mieux qu’un bon plat de pâtes!!!

Le dernier repas terminé, il n’est que 20h45. Notre vol est dans 3h, soit 23h55. Nous avons donc outrepassé la suggestion d’arriver trois heures à l’avance et nous avons rejoint la rue Legian. Cette rue est remplie de bars et de clubs, il fallait donc voir un peu de quoi ça avait l’air. C’est sympathique, surtout les gentilles demoiselles qui vous donnent des dépliants de leur bar.


Puis, nous sommes arrivés devant le monument érigé à la mémoire des victimes des attentats de 2002. En effet, c’est sur cette rue que les deux bombes ont explosé le 12 octobre 2002, un samedi soir très achalendé. À 23h05, un « kamikaze » fait exploser une bombe dissimulée dans son sac à dos à l’intérieur du Paddy’s pub. Tous ceux qui s’en sont sortis imdemnes se sont donc retrouvés dans la rue face au bar. C’est alors que 15 minutes après la première explosion, une bombe beaucoup plus forte dissimulée cette fois dans une voiture explose devant le Sari Club qui se trouvait juste en face du Paddy’s Pub. Le résultat : 202 morts dont 164 étrangers (incluant 88 australiens). C’est ahurissant!!! Vraiment! Le monument est donc érigé à l’emplacement ou se trouvait le Paddy’s Pub. Maintenant, tout est revenu dans l’ordre, mais quand on voit le monument et le nom des victimes, on se rend compte de la tragédie qui s’est produite ici.

Donc, pour finir ce voyage sur une note positive, nous décidons de nous prendre un dernier breuvage alcoolisé pour la route. Pour ce faire, nous décidons d’aller au nouveau Paddy’s Pub qui se trouve un peu plus loin. Faut dire que le gars devant l’entrée était convaincant.

- Hey man, come in, it’s All You Can Drink!!!
- But I just want one beer
- One beer is ok. Then you can have more!!!

Nous pénétrons donc dans l’établissament lorsque nous tombons face à face avec un écriteau SECURITY CHECK en grosses lettres rouges. Le gars de la sécurité me regarde 2 secondes, puis me demande de circuler. Ici, je dois précicer qu’Alex et moi on traine nos sacs à dos remplis à craquer de linge de rechange et de bébelles qu’on a acheté dans les boutiques. C’est vraiment rendu sécuritaire depuis 2002. N’importe quoi!!! C’est peut-être mon allure ou le fait qu’il est seulement 21h15 et qu’on est un mercredi.

Nous suivons notre plan initial. Une bière et puis zoom, nous sommes partis. Les autres voyageurs eux s’en donneront à coeur joie toute la nuit en buvant des drinks dans des petits aquariums de poisson rouge!!!

Nous avons donc besoin d’un taxi et comme partout, c’est pas les offres qui manquent. Un gars nous offre de nous amener à l’aéroport pour 50000 rupiahs (5$). Je m’ostine avec lui en lui rappelant que c’est juste à côté. Finalement, nous embarquons dans un taxi officiel avec un « meter ». Finalement, ça nous a coûté 25000 rupiahs!!!!

Et voilà, c’est ici que le tout ce termine. Cette semaine de rêve est maintenant, retour à la maison, au Japon!!! Pour tous ceux qui se poseraient la question : oui, Bali c’est vraiment magnifique et vous ne manquez pas votre coup si vous venez ici. Un autre conseil, venez avec votre être cher, car en dehors de Kuta, c’est vraiment une île pour les couples. Et romantique!!!


Selamat Jalan !!!