lundi 29 octobre 2007

Maman et JF au Japon (3e et dernière partie!)

Bon, voici enfin la dernière partie du voyage de ma mère et mon frère au Japon. À vrai dire, les choses se bousculent un peu et il est temps de terminer ça pour pas laisser traîner les autres.

Bref, j’hébergait donc mes visiteurs pour les 3 prochains jours dans la merveilleuse ville d’Utsunomiya pendant que j’allais me planter devant un ordi pendant 11h. Ma mère me dit alors qu’elle va pouvoir enfin se reposer, car en effet, nous avions marché pas mal lors de notre périple dans le sud du Japon.

Mais le problème, c’est que y’a rien à faire à Utsunomiya. Normalement, j’y fais mon épicerie, du magasinage (pour les choses essentielles), du vélo (comme faire du vélo dans Chomedey.....pitoresque!) ou aller au cinéma (comme n’importe quel autre cinéma, sauf les sous-titres japonais!). Bref, ça vaut pas la peine, surtout si t’es ici une semaine. Eille, ça rime. Euh! Ok, j’pense que j’ai fait mon point..

Donc, mardi ils ont visité Nikko, mercredi le Palais Impérial et Ginza et jeudi Asakusa et Odaiba. Je vous reparlerai de Nikko quand je prendrai le temps d’y aller. Pour les autres, c’est probablement déjà fait.

Nous avons pu nous rassasier dans quelques autres bons restos comme le Fun Pub ou on retrouve tout plein de plats asiatiques et moins asiatiques. Il suffit par contre de demander l’ancien menu qui contient plsu d’image que le nouveau qui ne contient que du japonais et 2 ou 3 images. Bref, ça s’annoncait mal comme soirée, mais finalement, comme partout au Japon, on fini par se faire comprendre. Les conseils du jour : pot-au-feu (genre de bouilli) et riz indonésien avec un oeuf dessus.

Après avoir regoûté au Coréen pour la fête de Marc-Alex, nous avons délaissé momentanément les découvertes pour un resto italien. Les tomates et mozzarella étaient très fraîches, le risotto vraiment bon et le veau à la milanaise un délice. Bref, on a bien mangé.


Vendredi 12 octobre 2007

Un peu de temps accumulé le mercredi me permit de terminer ma journée à midi. Wow! Liberté! Que c’est beau le soleil! Cela dit, on en profite de moins en moins car il se couche maintenant vers 17h. Beurk!

Donc, en revenant du boulot j’arrête au réputé restaurant Min-Min pour y acheter 3 douzaines de « gyozas ». Les « gyozas », se sont des dumplings si vous connaissez, donc de la viande et des herbes et des fêves germées enroulées dans de la pâte et cuits sur une plaque. Utsunomiya est réputé pour avoir les meilleurs « gyozas » du Japon et le Min-Min semble faire les plus populaires. Donc, il s’agit probablement des meilleurs du Japon! Élémentaire mon cher Watzuki!

Après ce bon petit repas, direction Tokyo pour la dernière fin de semaine de voyage de mes visiteurs. Nous y parvenons un peu sur le tard, mais c’est pas grave, la nuti est longue à Tokyo!! J’essaie donc de montrer un peu les subtilités de Shinjuku, quartier réputé pour ses multiples affiches lumineuses mais surtout ses milliers de magasins. Même un vendredi après-midi, y’a du monde en ti-pépère.

Il n’y a pas de programme en particulier, on se laisse seulement impressioner par la taille des édifices et le fourmillage qui se passe autour. Si Ste-Catherine l’été c’est achalendé, ici c’est 10 sinon 20 fois pire. Faut pas avoir une bulle trop grande, parce que sinon y risque d’y avoir pas mal de monde dedant!

Nous nous rendons au Park Hyatt vers 17h afin d’y déguster un verre mais surtout d’admirer la vue. Lorsque le soleil ferme les yeux, le spectacle est vraiment impressionant. Les milliers de petites lumières rouges qui ornent les plus hauts édifices couplées aux néons qui illuminent les rues commerçantes créent une image qu’on croirait irréaliste. Enfin, on ne voit pas ça ailleurs. Comme je disais dans un autre message auparavant, c’est bien beau les pagodes et les temples, mais cette vue là, c’est le Japon moderne et nulle part ailleurs. Bon, y’a la Chine qui s’en vient, mais pour l’instant, on en est là!



Nous repartons dans les rues de Shinjuku est afin de mieux apprécier la multitude d’enseignes au néon qui ornent les façades des édifices. Vraiment, on se croirait en plein jour parfois. Mais pour un pays qui se vante du protocole de Kyoto, y sont pas les chapions de l’économie d’énergie. Et dire qu’ils produisent 65% de tout ça au charbon!

En retournant à notre bercail temporaire d’Akasaka, nous décidons de jeter l’ancre dans un resto mexicain (pour continuer les expériences). Rien de bien spécial, mais quadn on a vraiment faim, vaut mieux ne pas trop s’aventurer en pays inconnu. Et puis, vu que la journée du lendemain s’annonçait chargée, nous avons décidé de couper ça court comme on dit et de retraiter au vestiaire. Pour la forme, mon frère et moi avons pris quelques consommations dans un bar du Tokyo Midtown afin de mieux nous reposer durant la nuit. Demain matin 9h, direction Shibuya.


Samedi 13 octobre 2007

La journée débute tôt (enfin, 9h c’est tôt pour Tokyo!) avec un petit bagel new-yorkais. Pas le choix, ici au Japon, si tu veux un bon bagel, faut aller dans un resto. En effet, puisqu’ils ne mettent pas de préservatifs dans le pain, il reste frais environ 6h! C’est pas des farces. D’habitude, quand je vais m’acheter 8 tranches (oui oui, 8 tranches) de pain tranché, la date d’expiration est 2 jours plus tard. Merci au congélateur, on peut étirer ça un peu!

À 10h, nous sommes rendus au Shibuya Crossing. Vous l’avez probablement déjà vu. À cette intersection là, il y a l’équivalent de la population de St-Lin qui traverse à toutes les 2 minutes. Hallucinant! Mais là, il est 10h et il n’y a personne ou presque. À peine 100 personnes! Donc, on se prend un café au Starbucks avec vue sur le coin de rue en attendant que le quartier prenne vie.

Mais bon, rendu 10h30, la vie reprend difficilement. En effet, la plupart des magasins ouvrent à 11h et même parfois à midi. Je vous entends dire : « Ouin, y sont pas ben ben lève-tôt ces japonais là! » Non, mais ils sont couche-tard par contre. D’ailleurs, ces mêmes magasins seront encore ouverts à 21h et même 22h et ce le samedi comme le dimanche. Donc, c’est un choix de société. On magasine tôt ou tard. Je choisi personnellement le modèle japonais! J’ai pas nécessairement le goût de me magasiner des jeans à 9h le matin. À 20h, un peu plus!

Il y a donc un peu de monde, mais pas assez. Je propose donc à mes voyageurs de revenir plus tard, à l’heure de pointe de magasins! Nous mettons donc le cap vers Harajuku. Je fais par contre une petite pause au concessionaire Audi, question de me faire rêver un peu!



Arrivé au parc d’Harajuku, surprise! Pas d’Elvis dansants ni de jeunes gothiques trépidants. Eh non, nous avons à la place un rassemblement de voitures anciennes. Ma caméra se mets donc à prendre des clichés toute seule, comme par magie. En attendant le départ de la course (plus comme un ralye de vieilles voitures), nous pénétrons dans le parc afin de voir un peu de nature. Finalement, c’est plus les souvenirs que nous avons vu, enfin la mère surtout. Pendant ce temps, mon frère et moi répondions à un questionnaire en anglais que des étudiants japonais faisaient passer aux touristes. En passant, qu’est-ce que vous répondriez à : « What do you like the most about your country? »

Pas facile. Nous avons répondu que c’est le fait que tout le monde nous aime parce que nous sommes un pays pacifique. Classique, légèrement chauvin mais bon. Vous savez ce que les 3 américains avant nous ont répondu? Tous la même chose : « Our freedom! » Ils leur ont bien martelé ça dans la cervelle quand même! Belle job de « brain-washing »!

Bon, nous nous dirigeons sur Omotesando-dori afin d’aller au Oriental Bazaar. Au début, je pensais que c’était comme un gros marché aux puces extérieur avec plein de trucs pas cher. Mais non, c’est un magasin avec des trucs traditionnels, genre potterie, ensemble à thé ou à saké, meubles, kimonos, éventails, katanas, etc. Cela dit, on y trouve de très beaux objets. Souvent, à l’étranger, on achète des souvenirs pour acheter des souvenirs. La qualité est souvent discutable et en fin de compte, ça prend la poussière parce qu’on en a pas vraiment besoin. Mais ici, j’ai l’impression que c’est différent. Le katana, je l’ai acheté parce que c’est unique et cool. J’ai aussi acheté une peinture typique japonaise sur papier genre parchemin parce que c’est représentatif. Il y a de belles choses dans les souvenirs, il s’agit de les dénicher!

Ma mère a réussi à acheter quelque chose pour tout le monde et mon frère s’est même décidé à acheter un enble de saké pour aller avec la méga bouteille de 1.8L de saké de Yamagata que je lui est fais acheter avant de partir d’Utsunomiya. Bref, nous avions les sacs à dos plein et les poches un peu plus vides. Nous sommes donc allés sur Takeshita-dori, petite ruelle réputée pour ses magasins jeunes à l’avant-garde de la mode. Encore là, y’a du monde qui rentre dans ta bulle. Et la plupart du temps, c’est une fillette de 15 ans avec les cheveux roses ou un gars de 16 ans qui a l’air de sortir du far-west. Pas si conservateurs que ça les japonais finalement!



Après un bon petit sandwich, ma mère est attirée par le dessert référé des jeunes japonais, les crêpes. Oui oui, les crêpes avec crème fouéttée, crème glacée et fruits frais enroulée en cône. C’est bon en titi! Mais ça ne vaut pas une bonne Paysanne!

De retour à Shibuya, il y avait pas mal plus de monde. Le Shibuya Crossing tenait à sa réputation! Après avoir visité un garnd magasin, il était temps de retourner à Akasaka afin de faire une petite pause et de laisser respirer nos petits pieds meurtris! Il fallait surtout résister à la tentation d eprendre une collation, car ma mère a décidé de payer à mon frère et moi le souper afin de souligner mon anniversaire (avec 6 journées d’avance). Pour l’occasion, j’ai donc choisi, roulement de tambour, le Barbacoa. Vous vous souvenez? C’est le resto brésilien ou pour la modique somme de 4200 yens tu manges autant de viande que tu veux! Donc, pas trop souvent, parce que c’est pas recommendé!



Néanmoins, nous y sommes à 20h30 et notre appétit est au rendez-vous. Les tranches de pepper steak, garlic steak, rump steak, under cut meat et pork loins se succédèrent dans nos assiettes qui étaient d’un blanc immaculé avant le massacre. Mes visiteurs ont bien vite compris qu’il fallait opter pour la modération plutôt que le meilleur goût. Nous sommes restés pas moins de 2h attablés et nous avons eu toute la misère du monde à terminer notre bouteille de vin.

Après ce repas des dieux, la mère a dû battre en retraite au château fort pendant que je faisais des plans avec Patrick qui était aussi en ville afin de sortir mon frère pour sa dernière nuit tokyoïte. Malheureusement, il a été victime des vices du Barbacoa. On y passe tous ou presque la première fois. Donc, j’ai dû m’aventurer seul dans les bars branchés de la ville

Mon but était de durer jusqu’à 4h du mat, car il y avait la demi-finale de la Coupe du Monde de Rugby entre la France et l’Angleterre. L’atmosphère était électrisante au bar Legends de Roppongi. La foule était partagée 50-50 et c’est à peine si les anglais et les françâis ne se tapaient pas sur la gueule entre deux gorgées de bière. La match était serré, le match était bon. Mais les français se sont faits tranquillement remontés avec des pénalités qui leur ont scié les jambes. J’ai eu beau m’époumoner à crier « Allez les Bleus! », mais le résultat fut décevant. J’ai dû remonter le moral de plusieurs cousins avec des tappes dans le dos et des « on a bien joué quand même ». J’y serai pour la finale et c’est sur, je prends pour l’équipe qui joue contre l’Angleterre!



Dimanche 14 octobre 2007

Après un gros 2h30 de sommeil, il était temps de libérer notre chambre (c’est quoi l’idée de mettre le check-out de 10h?). Mais bon, c’est pas comme si on avait toute la journée non plus. Le vol de retour des grands voyageurs est prévu pour 16h et c’est pas le genre d’avion qu’on peut ratter.

Donc, sans trop se casser la tête pour trouver une nouvelle expérience culinaire, nous sommes retournés au petit magasin de bagels. Quand c’est bon et efficace, faut pas chercher plus loin. Cela dit, le saumon fumé est vraiment excellent! Je vous le conseil, si vous venez un jour!

Nous cheminons ensuite tranquillement vers Tokyo Station ou malheureusement les adieux nous attendent. Ces 10 jours ont passé tellement vite et pourtant, on en a fait beaucoup! Suffit d’y repenser un peu. J’ai bien rodé mon itinéraire, donc si l’envie vous prends de venir au pays du soleil levant, je serai prêt pour vous accueuillir.

À la prochaine

Pace

lundi 22 octobre 2007

Maman et JF au Japon (2e partie)

Dimanche 7 octobre 2007

Beau dimanche matin en perspective qui commence avec un déjeuner-buffet américain. Pas trop mal vous direz, mais tiède c’est un peu moins chic. Tout de même, c’est mieux qu’un déjeuner japonais (poisson cru, riz et soupe miso......beurk)!

Le dos légèrement en compote dû à notre grande marche de la veille et à un matelas digne d’un fakir, nous nous dirigeons vers le fameux château d’Himeji. On dit que si on a qu’un seul château à visiter, c’est celui-ci qu’il faut voir! On verra bien!

On ne peut pas vraiment le manquer, car il est perché assez haut sur une colline entourée de murets au milieu d’une ville de la grandeur de St-Eustache! Il y a toutefois beaucoup de monde dans la ville, la moitié pour venir visiter le fameux château j’imagine.

Cette fois-ci, pas de guide bénévole pour nous raconter des anectodes justeuses sur les habitants de cet édifice grandiose, seulement un petit dépliant décrivant le trajet à parcourir. Avant d’entrer, il est bien important d’enlever ses souliers et de les trimbaler dans un sac de plastique blancs plié immaculément par des employés qui j’espère ont des loisirs plus passionants. On te passe des petites pantoufles, mais elles sont vraiment petites. On retrouve au moins une centaine de paires de 6 à 9 et peut être 5 ou 6 de grandeur 10 et plus. C’est ça être extra-terrestre au Japon!


Bref, le château vaut vraiment la peine si on n’en a jamais visité auparavant. La disposition des murets tels un labyrinthe rend l’invasion difficile par les envahisseurs potentiels. De même, les murs en éventails rendent l’ascension quasi impossible et dans le bâtiment au-dessus se trouvent des trappes d’ou les résidents peuvent jeter de l’eau bouillantes ou même des roches sur les grimpeurs. Mais au milieu de l’enceinte se trouve le bâtiment principal du château qui habritait l’empereur et l’impératrice. Il est vraiment magnifique de loin et vous verez surement des photos de celui-ci lors de la saison des cerisiers. Assez inspirant comme image!

Pour visiter l’intérieur et atteindre le 6e et dernier étage du donjon, il faut des bonnes jambes et un bon équilibre. Les escaliers pour se promener d’étage en étage ressemblent plus à des échelles. Ça me rappelait vaguement mon appart à Paris ça!!! Mais ça vaut la peine, car d’en haut, vous avez une vue imprenable de la région. Dommage que la ville ressemble vraiment à St-Eustache!!!

Tout de même, je crois que cette visite a été vraiment intéressante et on se rend compte rapidement que le Japon a beaucoup plus d’histoire que le Québec. Par exemple, le château a été reconstruit en 1601 après avoir été détruit en 1580. La ville de Québec a été fondée en 1608. Ayoye!

Cette petite visite terminée et une autre petite heure en Shinkansen plus tard, nous arrivons finalement à Hiroshima. Nous connaissons tous les événements tragiques de 1945 et on se rend vite compte qu’Hiroshima diffère des autres grandes villes du Japon. En effet, elle est beaucoup plus moderne et l’urbanisation est plus structurée que la plupart des villes japonaises qui ont grandi trop vite.

Après avoir déposé les bagages à l’Auberge de jeunesse, nous nous dirigeons vers le parc de la Paix. Le parc se situe près de l’hypocentre de l’explosion de la Bombe atomique du 6 août 1945. EN gros, c’est comme un gros parc avec quelques monuments à la mémoire des gens tués par cet événement abominable. Et dans le parc, il y aussi le musée de la Paix qui retrace les événements menant à l’attaque nucléaire et ensuite le relèvement de la ville.

Je ne veux surtout pas vous mettre à terre, parce que franchement, tu resors pas de cet endroit avec l’air très joyeux. C’est assez « hardcore » comme musée et je ne suis pas certain que tout le monde est apte à voir et entendre ce qui est présenté. Mais néanmoins, je suis bien content d’y être allé et d’avoir approfondit mes connaissances sur le sujet. Mais y’a pas de doutes, vous ressortez de là avec une vision très différente de cet événement et totelement dégoûtés par les tactiques de guerre. Ce musée porte donc bien son nom, car en ressortant, tout le monde est encore plus convaincu que la paix est primordiale.

Pour vous faire un petit portrait de l’événement sans trop entrer dans les détails, je vous propose les deux images suivantes, soit le centre de la ville d’Hiroshima avant et après la bombe.





La boule rouge indique l’endroit ou « Little Boy » a explosé à 600 mètres d’altitude dans le ciel d’Hiroshima à 8h16, le 6 août 1945. L'explosion, est équivalente à celle de 15 000 tonnes de TNT. Près de l'épicentre de l'explosion, la température au sol de 4 000 degrés vaporisa tout sur son passage et déclencha les premiers incendies. L'onde de choc rasa la ville sur plusieurs kilomètres à la ronde et le souffle de l'explosion pulvérisa les bâtiments en projetant des débris à haute vitesse. Des vents de 300 à 800 km/h dévastèrent les rues et les habitations. Pas moins de 75 000 personnes sont tuées sur le coup dont un tiers de militaires. Dans les semaines qui suivent, plus de 50 000 personnes supplémentaires meurent. Le nombre total de morts reste imprécis, mais plusieurs rapports indiquent qu’il serait de l'ordre de 250 000.

Bref, c’est pas jojo comme truc à raconter, mais c’est vraiment essentiel d’en parler, car plus de 20000 armes nucléaires sont encore présentes sur terre. Vous imaginez le massacre! Je vous donne le site de Wikipédia qui raconte bien les événements menant à l’attaque. On comprend alors un peu mieux pourquoi les Américains en sont venus à utiliser cette arme qu’ils ne connaissaient pas assez en ces temps. Vous n’êtes pas obliger d’aller y jeter un coup d’oeil, mais si vous êtes curieux comme moi, c’est tout de même intéressant.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Premi%C3%A8re_attaque_atomique

Après, c’est sur, quand on marche dans le parc, beaucoup d’images du musée nous reviennent en tête. Lorsque finalement vous arrivez devant le dome de la bombe A, vous réalisez que c’est ici que ça s’est passé ici et ce, il y a juste un peu plus de 60 ans. Par contre, dès que vous sortez légèrement de cette enceinte, vous retrouvez la ville et l’effervescence du Japon moderne. C’est vraiment un contraste ahurissant! C’est bien quand même, car on ne peut vivre que dans le passé. Non?


Avec tout ça, nous avions oublié de diner. En cherchant un resto, nous sommes tombés sur une bonne petite pâtisserie. En passant, un petit conseil, n’allez jamais dans une pâtisserie si vous avez l’estomac qui s’auto-digère car vous risquez de sortir de là avec plus de calories à ingurgiter qu’il n’en faut pour courir un marathon! On a réussi à se retenir.

Finalement, la mère n’avait pas trop le goût « d’essayer des affaires » et je ne connaissais pas trop le coin. Donc, nous nous sommes contentés d’un petit resto italien. Ça m’a quand même permis de prendre un calzone. Ça devait bien faire 3 ou 4 ans que je n’avais pas mangé ça!

Nous sommes retournés à l’auberge de jeunesse pour faire nos lits! En effet, j’avais dû louer une chambre japonaise, car toutes les chambres « western » étaient occupées. Bref, pour vous résumer, comme les autres chambres vous avez une entrée pour laisser vos souliers et une salle de bain. Par contre, pour la chambre à coucher, vous avez une belle pièce recouverte de tatamis! En arrivant, il n’y avait qu’une table basse et trois genre de chaises pas de pattes autour de la table. Et les lits? Dans le placard!

Donc, il a fallu tasser la table et étendre les futons qui seront utilisés comme lits. Mais futons est un bien grand mot. Je dirais plutôt coussins pour mettre sur une chaise longue afin d’être légèrement plus confortable. C’est dur en bibitte! Mais bon, ma mère avait l’air bien contente alors ça me dérangeait pas trop. À vrai dire, j’aurais dormi en petite boule de la coin et ça ne m’aurait pas dérangé non plus. Afin de mieux dormir, mon frère et moi décidons d’aller découvrir le « night life » d’Hiroshima!!

Vraiment, c’est pas comparable à Tokyo. En fait, c’est comparable à.....euh.......Utsunomiya! Donc pour trouver des places, y faut chercher. Le problème majeur, c’est que les bars ne se trouvent généralement pas au 1er étage. Donc, il faut lire (et savoir lire) les panneaux pour indiquer si vous pouvez déguster un léger breuvage alcoolisé? Et on a fait le tour en long et en large. Un bar avait l’air pas mal, mamis vu que nous sommes au Japon, il était petit et plein. Malheureusement ici, si y’a pu de place pour t’asseoir, t’as pas le droit de rester. C’est comme la chaise musicale finalement. Pas le droit de boire debout, à moins d’être dans un standing bar! On niaise pas icitte!

Finalement, une enseigne de Guinness nous a fait un clin d’oeil et il ne nous en fallait pas plus pour nous convaincre. Un pub irlandais, c’est une valeur sûre généralement (pour la bière, pas pour la clientèle!). Heureusement, il y avait un match de rugby de la Coupe du Monde en direct, Afrique du Sud contre Fiji. J’ai donc initié mon frère aux règlements que je connais (y’a des fautes parfois, j’ai aucune idée de ou ça sort!). Il a bien apprécié son premier match. Alors que le match était à égalité, les sud africains y sont allés de deux poussées ultra rapides pour se distancer de 14 points leurs adversaires du Pacifique. Nous y avons même rencontré un nouveau-zélandais qui m’as alors appris que la France avait battu les All Blacks la veille, 20-18. J’en croyais pas mes yeux (enfin mes oreilles parce que je ne l’ai pas vu le match!). Pauvre lui, ses espoirs se sont alors tournés sur Fiji et ça regardait pas bien son affaire.

Nous avons quitté le bar vers 23h40 afin de rentrer à l’auberge de jeunesse car il y avait un couvre-feu à minuit! Si t’es pas là à minuit, tu couches dehors! Rendu près du parc de la Paix, il a fallu faire un petit sprint pour arriver à temps. Malheureusement, pas de lit douillet pour m’accueillir à la fin! Mais bon, les trois bières ont contribué à une bonne nuit de sommeil quand même!


Lundi 8 octobre 2007

Cette dernière journée de la fin de semaine de 3 jours commence bien mal. Déjà l’alarme de mon cellulaire n’avait pas de quoi me réjouir (mème si j’aurais été plu confortable chez un acuponcteur), le petit Jésus s’était mis à pleurer durant la nuit et il n’avait toujours pas fini à notre réveil. Bref, une journée de merde qui s’annonce.

Pas de chance, le site météo du Japon nous annonce une journée grise et de très fortes chances de pluie. Ce ne sont aps de très bonnes nouvelles, surtout que notre avant-midi était consacré à visiter l’ïle de Miyajima, au large d’Hiroshima. Marcher dans la nature habillé d’un poncho jaune serin, c’est pas ma vision d’une belle journée de visite! Mes visiteurs sont bien d’accord aussi.

La solution de rechange est donc simple, il vaut mieux commencer notre voyage vers Utsunomiya car il y a pas mal de route à franchir. En gros, pas moins de 894 km séparent Hiroshima et Tokyo. Utsunomiya se retrouve alors à 110 km de la ville reine. Bref, si vous faites un calcul rapide, c’est un peu plus de 1000 km à parcourir en une journée! Heureusement, il y a le Shinkansen!!

Nous décidons donc de nous rendre à Kyoto ou nous laisserons les bagages temporairement pour aller terminer nos emplettes dans les rues avoisinantes du Kiyomizudera. Y’a du monde à messe comme on dit par chez nous. Difficile mème de trouver une case pour mettre les valises des mes visiteurs. Heureusement, les japonais sont bien organisés, donc il y a un « baggage room » qui est assez efficace merci.

Rendu dans les rues voisines au Kiyomizudera, il y a toujours autant de monde! Ma mère continue à essayer de trouver des p’tits souvenirs pour tout le monde alors que mon frère et moi, on se concentre à trouver le katana idéal. C’est vraiemnt pas facile et il y en des vraiment beau. Par contre, c’est illégal de ramener un vrai katana éguisé au Canada, à moins qu’il ne soit classé comme antiquité. Donc, il faut se rabattre sur les copies qui sont impressionantes malgré tout.

Et voilà, ce katana est le mien. Je l’ai choisi simple, donc une lame standard sans image gravée, avec un étui noir luisant. L’effet est bon! Reste à voir si je peux l’éguiser en revenant!

Nous revenons à la gare afin de nous diriger tranquillement vers Tokyo. Il était maintenant 15h00 et il nous était impossible de réserver des places sur le Shinkansen. En effet, plus aucune place réservée n’était disponible pour tous les trains en après-midi!!! Donc, il a fallu nous rendre une demi-heure d’avance sur le quai afin de s’assurer d’avoir une place assise dans les wagons non-réservés. Heureusement, nous étions dans les premiers dont nous avons réussi à avoir des sièges. Après les 3 derniers jours de marche intensive, je n’avais pas trop le goût de me retrouver debout pendant 2h40. Bref, tout est bien qui fini bien.

De retour à Utsunomiya, je peux enfin faire découvrir les spécialités culinaires du coin. Pour commencer, le « yakiniku », qui signifie viande grillée. Beaucoup de ces restos sont d’origine coréenne, dont celui ou j’ai emmené mes visiteurs. Bref, tu commandes généralement une bière (ça se prend bien avec de la viande), un plat de viandes assorties (la viande est crue.....pour l’instant!) et quelques plats pour accompagner le tout. D’habitude, nous commandons du « bibimba » qui est un genre de mélange de riz, fêves germées, viande, oignons verts, d’autres trucs que je ne connais pas trop et un oeuf cru sur le dessus. Ça vient dans un bol en pierre ultra chaud et tu brasse le tout qui cuit dans le bol chaud. C’est vraiment très bon et santé en plus!

Dans le resto, tu t’assoies autour d’une table massive en bois et au milieu, il y a un trou ou se trouve un grill au charbon. Tu fais griller la viande à tour de rôle que tu peux agrémenter de sauces salées, sucrées ou fortes. Bref, t’as l’embarras du choix. Je crois qu’ils ont bien aimé. Heureusement!!!

Merde, demain matin le boulot. Pour maman et JF, ce sera ballade à Nikko. Chanceux!!!

À suivre…

mardi 16 octobre 2007

Maman et JF au Japon (1re partie)

Voilà, je suis de retour sur le blog! Mes premiers visiteurs sont arrivés et repartis. Disons que ça s’est déroulé assez vite merci. Aussi vite que le Shinkansen, ou presque.


Vendredi 5 octobre 2007

Je suis descendu direct à Tokyo en finissant de la job pour notre rendez-vous aux environs de 18h à la sortie Yaesu Central de Tokyo Station. Ça faisait même pas 5 minutes que j’attendais entouré d’une meute de japonais que j’aperçois mon frère de loin. Et ma mère par la suite. Et leur valise. Ça faisait bien 9 mois que je ne les avais pas vus et pourtant, c’est comme si ça avait été deux semaines.

Donc, un peu de jasette, mais pas trop, car nous avons encore 2h40 de transport devant nous avant d’atteindre la première escale : Kyoto. Pour ce faire, nous nous rendons au « Ticket Office » afin de prendre des billets réservés. Ces billets sont légèrements plus chers que ceux non-réservés, mais au moins tu t’assure d’avoir une place assise. Bref, c’était le vendredi soir (toujours bondé de monde) avant une fin de semaine de 3 jours (qui n’aide pas la situation). Ma mère et mon frère s’étaient procurés des Japan Rail Pass donc tout ça était « gratis ».

Retour à la réalité, la petite madame bien gentille m’indique alors que tous les Shinkansen en direction de Kyoto sont complets. C’est à dire que tous les trains (il y a 3 types, Nozomi, Hikari et Kodama) sont tous réservés. En tout, ça fait une trentaine de trains comprenant 8 ou 16 wagons. Dans ces trains, 3 ou 5 wagons sont pour les passagers qui ont des billets non réservés. Si je fais un calcul rapide (c’est pas mon fort mais je vais essayer), c’est environ 300 wagons avec 80 personnes à bord ce qui donne un gros 24 000 personnes. Vous allez dire que si on compara à 125 millions d’habitants, c’est pas gros, mais c’est quand même 40 Boeing 747!

Donc, le seul autre choix qui s’offre à nous est de prendre un billet non-reserved et d’espérer avoir une place pour s’asseoir. J’avais des doutes, des gros doutes. Arrivés sur le quai, on se rend vite compte que ce ne sera pas facile. Les queues pour entrer dans le train sont déjà longues et s’entrecroisent presque. Et ça continue à arriver mais le départ n’est que dans 20 minutes. Ma mère et mon frère sont vraiment abassourdis de la quantité de monde présente. Pour ma part, j’avais déjà vécu l’enfer de Tokyo Station un vendredi soir, mais cette fois-ci c’était largement supérieur.

Finalement, ma mère et mon frère vont à la chasse aux places pendant que j’essaie de trouver un coin pour entreposer leurs bagages. Une seule place était libre, donc mon frère vient me rejoindre dans le compartiment entre deux wagons. Ce sera un long périble jusqu’à la ville des temples!!!

Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines! Le train venait à peine de partir que j’aperçois de la fumée blanche sortant du wagon 3 ou la mère s’était réfugiée pour reprendre un peu de sommeil. Sans paniquer, j’ai bien vite compris que des petits vlimeux avaient décidé de se griller une petite cigarette. D’habitude, les jaonais respectent les lois et les trains sont généralement non-fumeurs. Et bien, pas celui-ci. Sur les 5 wagons non-réservés, seul le 3e permettaient aux passagers en toute légalité de participer à la propagation du cancer du poumon. Quelle chance! Et quel début de voyage pour ma mère et mon frère!

Après 5 minutes, on ne voyait plus qu’à 2 mètres devant soi. Pathétique! Car on ne peut fumer sur les quais de la gare. Donc, tout le monde attends d’entrer dans le wagon fumeur pour s’en griller une. En plus, les japoanis fument comme des cheminées, donc en 2h40 de voyagement, ils peuvent bien passer un paquet!

Donc, nous prenons notre mal en patience jusqu’à temps que quelques sièges se libèrent à la prochaine station. Finalement, après 1h30 de transport, nous finissons par tous avoir une place assise. Malheureusement, à chaque arrêt, de nouveaux passagers en manque de nicotine se joignaient à nous! Pas facile pour les yeux.

Mais bon, nous arrivons enfin à Kyoto ou je retrouve mes repères assez vite. Le temps d’aller acheter des passes de bus pour le lendemain, nous prenons un taxi jusqu’à l’Hotel Gimmond. Belle petite place, pas trop loin du centre de la ville. Nous avons droit à une chambre simple pour ma mère et une chambre immense avec deux lits simple pour mon frère et moi. Franchement, c’était la plus grosse chambre d’hotel que j’ai vu au Japon! C’était à peu près la surface entière de mon appartement à Paris!

Bref, avec tout ce transport, il était rendu déjà 22h et mon dernier repas avait été consommé à midi! Donc, direction Kamogawa pour se dénicher un petit resto afin de faire le plein avant une nuit de sommeil bien méritée. Nous nous retrouvons devant un resto de hamburger steak. Vous allez dire que c’est pas très japonais. Mais justement, les japonais reffolent tellemtn d’hamburger steaks, que c’est quasiment un repas local. Cela dit, il est gras leur hamburger steak et avec du cheese sur le dessus, c’est pas ce qui a de plus santé. Tout de même, ça rempli un coin de l’estomac et ça m’as permi d’enseigner à mes visiteurs la technique de la baguette. Ça m’a permis de moi-même mieux comprendre le fonctionnement, car pour tout vous dire, quand tu en utilise tout les jours, tu ne te soucie pas trop de la technique. Ça vient tout seul. Et les baguettes, c’est comme le golf, l’important c’est d’être confortable dans ta technique. (Bon j’avoue que c’est un peu laborieux, mais c’est ce que j’ai trouvé de mieux!)

Le résultat fut assez concluant avec mon frère, mais moins évident avec ma mère. Je m’y attendais un peu, mais elle a quand même persévérée. Elle aura la chance de pratiquer duran les prochains jours j’en suis sûr!

J’initie mon frère aux rudiments de la « bière de route » en revenant à l’hotel. Après lui avoir fait constater que la télé japoanises c’était n’importe quoi, nous avons décidé de récupérer un peu pour une grosse journée de marche le lendemain.


Samedi 6 octobre 2007

On annonçait beau et chaud. C’est ce qu’on a eu. Le matin, à l’ombre, le vent se levait légèrement, mais au soleil, les shorts étaient de mise. Nous commençons notre journée kyotoïte en se rendant encore une fois près de la Kamogawa. La ville est tranquille et il n’est pas encore 9h, donc nous nous arrêtons au Starbucks pour déjeuner et se prendre un petit café. Puis on passe à travers Ponto-cho, petite ruelle avec restos typiques et extérieurs en bois. C’est beaucoup mieux la nuit par contre, même si c’est sombre comme un cimetière!

Enfin, nous enjambons la Kamogawa pour nous retrouver dans Gion, quartier ou se retrouvent la plupart des Geichas de Kyoto. Les bâtiments en bois sont très typiques et l’affichage y est très minimal. Donc, pas trop facile de savoir ce qui s’y trouve.

Finalement, nous arrivons à notre première destination, le Kiyomizudera (Temple de l’Eau Pure). Ce temple est situé sur le flanc d’une colline entourée d’une forêt assez dense. Pour y parvenir, nous devons arpenter les petites rues marchandes qui monte jusqu’à l’entrée du temple. On n’y retrouve vraiment de belles choses. Mais là, c’est le début du voyage pour ma mère et mon frère, donc ils ne sont pas chauds à l’idée de commencer à acheter tout de suite!

Bref, nous arrivons devant l’entrée du temple et nous nous appretions à y entrer quand une jeune demoiselle nous interromp. Elle nous dit alors qu’elle étudiait en anglais et qu’elle offrait avec ses camarades de commenter gratuitement notre visite. J’avais déjà eu droit au même traitement lors d’une visite du Palais Impériale à Tokyo et je dois avouer que c’est très enrichissant. En même temps, ça leur permet de pratiquer leur anglais et nous d’en apprendre un peu plus sur l’endroit. Il faut dire que je l’avais déjà visité en juillet, mais avec quelques informations de plus, c’est toujours plus intéressant.

Dès le début, elle commence à nous indiquer plusieurs dates et l’histoire de la construction du temple. À vrai dire, je n’ai pu tout retenir alors si vous êtes intéressés, vous pouvez aller voir le site web suivant pour plus d’information :

http://www.sacred-destinations.com/japan/kyoto-kiyomizudera.htm

À l’entrée du temple, notre guide nous explique alors la tradition de purification. En gros, tu te lave les mains et la bouche avec l’eau qui se trouve dans un bassin à l’entrée. Ça ressemble un peu à l’eau bénite finalement, même si je n’ai jamais bu d’eau bénite. À part celle d’Unibroue!!!

Le panorama est vraiment magnifique ce qui est très différent des autres temples au Japon. C’est un peu la communion avec la nature tandis que les autres sont souvent enfouis dans les villes entourés d’édifice modernes.


En redescendant dans les rues avoisinantes du temple, nous recroisons les différentes boutiques. Pour ma part, je crois que cet endroit est un des meilleur pour acheter des souvenirs, car le choix est vaste et les prix raisonnables. Donc, ma mère a commencé à acheter des petits trucs pour tout le monde pendant que mon frère et moi contemplions les différentes répliqes de katanas. Si vous cherchez un objet typique japonais à ramener, le katana est vraiment une des priorités sur la liste. Ensuite, il y a le saké, un éventail et même un yukata (kimono d’été). Mais bon, nous en étions à nos premières boutiques, donc nous avons remis notre décision à plus tard.


Il était déjà rendu près de midi lorsque nous sommes arrivés à notre 2e destination, le Heian Shrine. Il a été bâti assez récemment, soit en 1895 et est une réplique partielle du Palais Impérial de l’ère Heian. Les bâtiments sont vraiment impressionant par leurs détails et surtout leur couleur orangée et toiture verte. Par contre, c’est le jardin qui se trouve à l’arrière qui est encore plus impressionant. Normalement, on recommande aux visiteurs d’y aller durant la période des cerisiers, soit au début avril, afin de profiter de l’abondante floraison. Mais là, on est en octobre! Du moins, il y a de quoi se rincer l’oeil.

On y retrouve plusieurs plantes orientales ainsi que quelques arbres qui ne sont pas très jeunes. Autour des lacs, la plupart d’entre eux ont poussé quasiment à l’horizontal ce qui a forcé les personnes qui entretiennent le jardin à fabriquer des béquilles temporaires à l’aide d’autres arbres. La scène est vraiment spéciale, car on dirait plein d’arbres retraités qui ne se tiennent qu’avec leur canne de bois! Aussi, en plein milieu d’un des étangs, on retrouve des pierres rondes qui permettent aux visiteurs de marcher d’un côté à l’autre de l’étendue d’eau! Et justement, pour ceux qui connaissent, il s’agit du même endroit ou on aperçoit Scarlett Johansson traverser un étang dans le film Lost in Translation. En voici la preuve! Ouuuuuuuuu! J’ai comme eu un p’tit frisson là!

Scene du film ''Lost in Translation"


Enfin, pour terminer la tournée, vous vous retrouvez face à un magnique pont qui enjambe le plus grand des étangs pour vous ramener près du bâtiment principal. On peut y associer le charme des ponts couverts nord-américains avec la finesse de l’art japonais. C’est pitoresque, ou presque !


Il est maintenant pas loin de 3h et nous avons l’estomac qui s’auto-digère. Disons que j’ai mal calculé notre périple et on se retrouve dans un quartier pas trop réputé pour ses restos. Comble de malheur, nous devont nous diriger au Kinkaku-ji pour notre dernière visite de la journée qui se trouve à l’ouest de la ville. En ce moment, nous sommes à l’est et je n’ai pas ma carte qui indique les trajets d’autobus. Donc, la meilleure solution est de prendre un bus vers la station de train de Kyoto, qui se trouve au sud, et de repartir ensuite vers le Palais Doré en ayant pris soin de ramasser une précieuse carte d’autobus au passage.

Le plan fut exécuté à la lettre et avant de repartir pour notre dernière visite, un petit arrêt d’urgence pour casser la croûte était de mise. Un de mes buts pendant ce voyage était de faire découvrir à ma mère et mon frère la qualité culinaire du Japon. Ce ne fut malheureusement pas le cas encore une fois, car après le hamburger steak d’hier et le Starbucks du matin, nous avons eu droit à un bon gros Big Mac et un casseau de frites standardisées! Pas fort, mais c’était nécessaire.

Le ventre bien plein de calories vides, nous nous dirigeons vers le fameux Kinkaku-ji. Il ne s’agit pas d’un palais si extraordinaire, mais l’emplacement est vraiment incroyable. Encore une fois, c’est la communion entre l’art et la nature qui confère aux temples kyotoïtes leur réputation de berceau de l’histoire niponne. Et le fait que les murs en entiers (sauf le 1er étage, ils ont dû manquer de sous) sont couverts de véritables feuilles d’or rend celui-ci digne d’une carte postale. J’ai donc préparé l’itinéraire en conséquence pour venir visiter son enceinte alors que le soleil était au plus bas, afin que celui-ci reflète sur les parois en or du palais. Ça bien fonctionné et l’effet était réussi. Dommage cependant que ma caméra ait eu un peu de misère à composer avec les puissants rayonnements du soleil réfletant sur la surface. Mais bon, au moins je l’aurai vu un jour.


La journée s’achève et il est temps de rentrer pour se reposer un peu. Mes visiteurs sont en plein décalages et je leur ai fait marché quelques kilomètres de trop je crois. Mais bon, c’est une occasion unique de visiter des choses qu’on n’a malheureuement pas chez nous. Qui a dit que les vacances sont faites pour se reposer? Pour cela, il y a la semaine de travail et une ville ou il n’y a rien a faire la semaine comme Utsunomiya!!!

Malheureusement, nous n’avons pas la chance de pouvoir faire une petite sieste. En effet, la fin de semaine de congé de trois jours au Japon, c’est pas fait pour rester à la maison. Donc, les hotels sont pleins, partout! J’avais réussi à réserver un hotel à Kyoto pour le vendredi soir, mais le samedi soir était mission impossible. J’ai dû faire au moins une dizaine d’appels et je n’ai essuyé que des refus. Donc, en dernier recours, j’ai dû réserver un hotel à Himeji, à environ 1 heure de Shinkansen de Kyoto. Pourquoi Himeji? Pour le château, principalement, que nous devions visiter le lendemain matin. Et parce qu’il restait de la place.

Avant de reprendre la route en train, je décide enfin de faire essayer quelques trucs culinaires du coin à mes visiteurs. Donc, au Za-Watami, il y a de tout, ou presque. L’idée c’était surtout de leur faire goûter à quelques « sashimi », poisson cru tranché en languettes. Lors de ma dernière visite de Kyoto, nous y avions goûté et ils étaient pas si mal. Mais bon, là ça s’annonçait plus dur. Disons que ma mère n’était pas trop sure de son coup et mon frère avait l’air aventureux mais craintif.

Bref, ça ne s’est pas déroulé comme prévu car les « sashimi » étaient loin d’être les meilleurs que j’aie goûté sur ce continent. En fait, ils n’étaient pas loin d’être les pires. Mon frère n’a pas déplu son expérience malgré tout, mais ma mère fut carrément dégoûtée. Première prise culinaire! Pour le restant du repas, nous nous sommes restraints à des plats plus typiques, genre mozzarella frits et nouilles et légumes sautés à l’orientale.

Finalement, retour à la gare avec les bagages en direction d’Himeji. Une heure plus tard, nous nous retrouvons dans nos chambres, prêts à reprendre un peu d’énergie. Ça ne fera pas de tort!!!

(à suivre.........)

mardi 2 octobre 2007

Retour dans le passé: Beach Party à Kamakura

Avant que ma visite arrive en fin de semaine, je vous laisse avec un autre récit. Je vous avais dit que j’étais supposé vous parler de notre fin de semaine à la plage à Kamakura mais que j’avais dû arrêter mon écriture prématurément. Eh bien, voici le récit, enfin terminé, plus ou moins modifié de sa version originale. J’ai essayé de garder les récits plus courts, mais je vous préviens que ça risque parfois de déborder, y’a vraiment trop de choses dans ma tête.

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Donc, il y a deux week-ends de cela (En fait, c’était la fin de semaine du 25-26 août!!!), nous avons décidé de descendre dans la grande région de Tokyo, encore une fois. Mais cette fois-ci, nous avions une bonne raison (toutes les raisons sont bonnes pour descendre à Tokyo selon moi!). En effet, Alex a un ami semi japonais qui travaille à Montréal et qui vient parfois à Tokyo pour sa job apprendre le japonais. Ça l’air bizarre comme ça, mais le gars est né et a vécu toute sa vie au Québec, donc le japonais il n’est pas trop habitué. Bref, arrivé ici, il nous appris d’après un des ses potes du boulot qu’un méga beach party se déroulait à Kamakura, à environ 1 heure de Tokyo.

Vu que le party est le samedi après-midi, nous décidons donc de nous louer une chambre d’hotel et de passer la nuit le vendredi soir à Tokyo. Une petite soirée relax. Nous descendons donc, Patrick, Alex et moi vers Tokyo et quelques bières de routes plus tard laissons notre bagage à l’hotel. Puis, direction Ebisu pour aller rejoindre Frank, le pote d’Alex.

Ebisu est un des nombreux quartier de Tokyo que je n’avais pas encore visité. Parce que des quartiers à Tokyo, c’est pas ça qui manque. Mais peu importe ou vous vous trouvez, ça se ressemble pas mal. L’action se passe autour de la station de train et vous vous retrouvez alors au beau milieu d’édifices de 10 étages garnis de néons de toutes sortes de couleurs, des affiches illuminées qui vous indiquent en japonais ce qui se trouve à chaque étage et beaucoup, beaucoup de monde. Peu importe ou vous vous trouvez à Tokyo, y’a du monde!!! Avis aux clostrophobes!

Bref, nous retrouvons enfin Frank et ses deux comparses, un gars de Vancouver pis un autre de je sais plus trop ou. Ben sympathiques les gars. Nous allons casser la croûte dans un Yakiniku, un resto de grillades coréennes. Rien de spécial ici, ben de la viande, du kimchi (chou au piment) et de la bière pour faire passer ça. Marc-Alex vient finalement nous rejoindre avec une de ses amie qui vient de débarquer à Tokyo, Nathalie.

La soirée se déroule donc allègrement et les bières se vidèrent aussi bien dans notre estomac qu’au cabinet. Venu le temps de sortir, les deux comparses de Frank nous amènent donc dans un pub à Shinjuku. Le problème, c’est que le mot pub ici au Japon n’évoque pas nécessairement de bons souvenirs. En Irlande, c’est bien, en Angleterre, légendaire et en Estonie, ça réconforte. Mais ici, au Japon, les pubs sont généralement remplis de trois types de personnes : des étrangers, anglophones pour la plupart, quelques japonais qui aiment bien la bonne bière et quelques japonaises qui aimeraient bien se trouver un beau grand caucasien. Vous allez dire que le dernier type devrait m’intéresser. Oui, en effet, mais le problème, c’est qu’il faut endurer les deux autres!!! Et les profs d’anglais qui pensent tout connaître, c’est long à endurer. Pas que j’ai pas les profs d’anglais. C’est juste un petit « running gag » ici au Japon.

Donc, aussitôt notre pinte de Bass ingurgitée, nous mettons le cap vers Roppongi pour une soirée classique de bar hopping. Mais malheureusement, nous avons frappé un mur à notre premier essai. Il faisait chaud (il fait toujours chaud ici de toute façon) et donc Alex, Frank, Marc et moi portions des pantalons courts, aussi appelés bermudas ou shorts (ou pattes courtes en région)! Et au 911, pas le droit de short pants!!! Ben voyons. J’aurais bien piqué une jasette au doorman pour lui dire ma façon de penser, mais sa stature et son air de boeuf ne me mettaient pas en confiance (petit détail, il était noir et non japonais...ça fait une différence je vous l’assure!!!).

Finalement, un gars troué partout dans la face nous interpelle pour nous inviter au Lexington. Le Lexington, c’était une grande institution à Tokyo, il y a peut-être 3 ou 4 ans. Sur les murs, on retrouve des photos de Colin Farrell, Sting et même Jacques Villeneuve. C’est un peu commes les Bains & Douches à Paris. Mais bon, ce fut une bonne soirée ou j’ai même bu du champagne à la bouteille grâce à un japonais pas trop en état de conduire. Arigato chummy!!

Pas besoin de vous dire que le tout s’est terminé tard et que j’ai eu besoin du coup de téléphone de la réception pour me réveiller!!!

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Samedi matin, on se tape un petit bagel pour se remettre sur pieds. Ça marche plus ou moins! Puis, direction Kamakura pour le fameux beach party.

Le trajet est long, enfin il a paru long. Mais heureusement, on apprend de nos erreurs, car nous avons réussi à prendre un train rapide, sinon ça aurait été encore plus long. Deux transferts plus tard, nous voici à Kamakura, qui semble plutôt paisible. Mais rendu à la plage, c’était la jungle.


Pas que c’était le bordel, mais plutôt la densité était ahurissante. Difficile de trouver une place pour installer ma belle serviette Molson Export. Nous passons donc devant les nombreux petits « shack » qui y vendent non pas des patates, mais plutôt du thaï ou autres mets épicés pour s’assurer que vous vous déshydratiez comme il faut!!

Nous ne savions aucunement ou le beach party se trouvait, mais à vrai dire, on s’en foutait un peu. Le spectacle qui s’offrait devant nous était amplement suffisant. Vous connaissez mon appréciation de la gente féminine asiatique (sinon, maintenant vous êtes au courant) et bien ici on est servi à mort. Vraiment, y’a pas à dire, les japonaises sont très belles et en maillot elles scient les jambes de n’importe quel mâle normalement constitué. Je suis normalement constitué. Je pense!!!

Est-ce comparable comme atmosphère aux plages nord-américaines? Non! C’est tout simplement pas comparable et l’attitude des gars aussi y est pour quelque chose. À Oka par exemple, c’est le festival du tattoo pis des abdominaux biens taillés. De temps en temps, y’a des spécimens dans mon genre, mais ceux là on les remarque pas. Les gars au Québec ou même partout en Amérique du Nord vont à la plage pour se faire remarquer. Ici, les japonais vont à la plage pour jouer et s’amuser. Aucune attitude, aucune aggressivité. Tu peux donc regarder la blonde du gars tant que tu veux, tu reviendra pas avec un oeil au beurre noir. Mais je dis pas que j’ai fais ça!

D’autres gars de Dassault sont descendus directement d’Utsunomiya pour profiter d’une belle journée au soleil. Malheureusement, il manquait un peu d’espace pour se faire une bonne partie de foot. Ce sera pour plus tard.

Finalement, le party se trouvait dans un bar juste en arrière d’ou nous avions largués nos amarres. Au début, je me demandais pourquoi on paierait 20000 yens (20$) pour rentrer dans le bar si de toute façon on peut boire de la bière en public (et ils en vendent au dépanneur juste à côté) et toutes les filles sont sur la plage!!! Bon, y’a une terrasse sympa et de la bouffe, mais quand même. C’est vrai que c’était pour une bonne cause, les profits seraient remis à une oeuvre de charité, je ne sais pas laquelle, mais c’est un beau geste quand même.

Finalement, nous avons appris qu’il y avait des douches à l’intérieur et vu la quantité de crème solaire que je m’étais étendu et le sable qui est donc resté collé sur mon corps svelte, nous avons décidé d’y pénétrer. La douche a été bonne, très bonne même!!


La nuit commençait à tomber et mon estomac commençait à s’auto-digérer. Au menu, de la grande cuisine : frites et pépites de poulet. Avec la bière, ça bouché un bon coin. Le soleil a tapé fort et on commençait tranquillement à tapper de clous. Mais heureusement, l’histoire ne se termine pas là! Oh que non!

Vous vous souvenez de Frank, l’ami d’Alex. Il est venu nous rejoindre à Kamakura et ce aux alentours de 16h. Eh bien, pour les grands cinéphiles d’entre vous, rappelez-vous le grand classique nommé « Old School ». Oui, nous avions avec nous Frank « The Tank ». Pendant que nos paupières peinaient à rester ouvertes, lui s’est mis à nous motiver. Et ça nous prends pas grand chose. Les gars de Dassault et Marc-Alex étaient reparties vers les contrées du Nord, alors il restait Alex, Frank, Pat et moi.

Finalement, Alex et moi on se retoruve assis à côté d’un groupe de fille et on entamme la discussion. Pour l’instant, tout se déroule bien, les premiers contacts sont assez faciles. Mais on se rends compte alors que leur niveau d’anglais est assez limité. Comme notre niveau de japonais. Faut alors un grand talent de patineur pour arriver à soutenir une conversation.

Enfin, nous décidons de retourner vers Tokyo, car il était rendu près de 23h et nous ne voulions pas manquer le dernier train et ainsi rester pris à Kamakura alors que nous n’avions nulle part ou rester à coucher. Les gars, avant que vous ne le mentioniez, les filles restaient chez leur parents, donc pas de chance de se côté là. Et c’est pas parce qu’elles étaient jeunes, 24 et 26 ans. C’est juste comme ça au Japon!!!

En retournant vers Tokyo, Frank appelle sont ami Tony qui nous avait parlé du « beach party ». Il nous dit alors qu’il se dirigeait vers un party dans un appart dans Azabu-Juban et que nous étions invité. Il s’agit d’un quartier assez riche et le gars qui fait le party, personne ne le connaît. Bref, ça nous empêche pas de nous y rendre quand même sous l’initiative de Frank « The Tank ».

En arrivant, il est maintenant environ minuit et demi, Tony nous dit que c’est peut-être mieux d’apporter quelque chose à boire vu qu’on connaît pas le gars et qu’il a peut-être pas beaucoup de bière. Parfait, j’suis bien d’accord avec ça! À peine rentrés dans l’appart, on peut facilement voir que le réfrigérateur est rempli à craquer et que deux glacières sont remplies de bière. Wow! Beau party!

Il y a un peu de monde, pas trop. On ne connait personne ce qui ne nous empêche as de faire connaissance de tout le monde ou presque. Le gars qui habite l’appart est vraiment relax. Un peu trop même. Je sais pas pour vous, mais personnellement, si un gars invite du monde chz lui pour un party et qu’il est en robe de chambre, j’ai pas le choix de le respecter. La première chose qu’il nous a dit entre deux gorgées de vin rouge : « Guys, you’re welcome. Please don’t trash my place! ». Pas de trouble, on va faire attention.

On fait le tour de la place avec Tony et je dois avouer que c’est un des appart les plus nice que j’ai vu. À l’intérieur, c’est pas énormément grand, mais en masse pour une personne. Cependant la terrasse est énorme et la vue vraiment impressionante. Jugez pas vous même.


Bon, je dois avouer que l’appartement de Fanny et co. à Courbevoie était pas mal aussi avec la vue sur la Tour Eiffel, mais disons que pour le Japon, c’est le mieux que j’ai vu pour l’instant. Tellement, que je me suis débouché une bière et je me suis assis sur le rebord de la terrasse à contempler le paysage. Là, dans ces moments là, quand on prend le temps d’assimiler les images qui se présentent devant, c’est là qu’on réalise ou on est. Les centaines de gratte-ciels ornés de lumières rouges scintillantes, les autoroutes multi-étages qui se faufilent au travers des géants de bétons et de verres et surtout les constructions multiples à perte de vue sont vraiment impressionantes. C’est Tokyo, tout simplement!

Je retourne à l’intérieur pour me prendre une autre petite frète et me rendre compte que Pat a fermé boutique sur le divan. L’hôte me demande alors nonchalament s’il allait être malade. Je lui réponds alors que s’il avait trop bu, il aurait déjà été malade. Mais je suis certain que j’étais convaincu de la chose.

En parlant Formule 1 avec une japonaise, j’aperçois au oin Frank « The Tank » qui danse comme un déchaîné sur la terrasse. Je me mets alors aux commandes du laptop pour lui donner de la bonne musique pour danser. Et pourquoi pas, Alex et moi embarquons aussi. Puis, alors que le party semblait sur ses derniers milles, la soeur de l’hôte (elle a dit ça, mais on la croyait plus ou moins) tentait de réveiller vigoureusement Pat avec quelques taloches au visage. Il a fallu qu’on la retienne un peu, elle était en train de défouler sa frustration envers les hommes sur notre camarade.

Nous avons donc quitter le Palace et il devait être pas loin de 4h du matin. Nous rejoignont alors le quartier général, c’est-à-dire l’appartement de Frank. Après avoir disposé du cadavre de Pat, Alex et moi avons eu la mauvaise idée d’écouter ce que Frank avait à proposer. À 4h30, nous nous retrouvons alors à Roppongi ou Tony nous déniche une resto à ramen, soupe composée de nouilles genre spaghetti, oignons verts, oeuf et tout le tralala. Tu payes dans une machine distributrice et tu mange ta soupe dans un isoloir. Spécial!!!


Puis (il fait maintenant clair), direction Quest pour se délier les jambes un peu. Pas de niaisage en rentrant cette fois-ci, nous rentrons en shorts et je suis même en gougounes, Alex en crocs. Bref, pas top pour cruiser! Après une bière, je sens que je ne tiendrai pas longtemps.

Je fini par convaincre Alex de retourner chez Frank. Lui, il reste là avec Tony pour noyer sa peine, je sais pas. Nous revenons au QG, il est 7h30. C’est l’heure d’aller dormir je crois.

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À 11h15, mon cellulaire sonne. C’est Frank qui m’appelle pour me demander de le laisser rentrer chez lui vu qu’il n’avait qu’une clé. Il nous offre même de faire à déjeuner. On se rempli un coin de l’estomac qui a encore la faculté de digérer et nous mettons le cap sur Utsunomiya pour aller continuer de récupérer.

Vas te coucher Frank! Pu jamais de soirée comme ça Frank!!!