mardi 22 janvier 2008

Vacances au Québec (4e partie)

Bon, faudrait bien que je termine enfin le récit de mes aventures au Québec parce là, y commence à avoir des histoires nippones à raconter (une fin de semaine de ski à Zao et une autre à Tokyo!). Bref, je vais essayer de terminer ça du bon pied!

(En passant, je n'ai pas de photos des derniers jours! De toute façon, je crois que vous savez tous ça ressemble à quoi le Québec, non? Bonne lecture!!!)

On se calme le ponpon

Disons que les jours suivants nos péripéties dans le coin de Québec ont été pas mal plus relax. Le 31, j’ai dû m’absenter quelque peu de la maison pour aller faire quelques courses. Cependant, je devais revenir tôt, car vers 17h commençait à arriver la famillle pour le réveillon traditionnel orchestré par ma mère (une trentaine d’invités). Bref, j’ai mis la main à la pâte comme j’ai pu, c’est-à-dire surveiller la cuisson des hors-d’oeuvres et des « très importantes » « tites saucisses dans la pâte »! Dieu sait que c’est pas facile d’obtenir une croûte dorée et légèrement croustillante sans noircir le bas dans le fond de la plaque! Mais je crois que je m’en suis bien sorti.

Encore là, pas trop de surprises pour le repas, mais en fait, au Jour de l’An, on n’en veut pas nécessairement des surprises. On sait à quoi s’attendre et on aime ça comme ça. Et on s’attend à en manger pour encore une semaine aussi! Ensuite, ben on jase, on regarde le Bye Bye, on se souhaite une Bonne Année. Dans mon cas, c’est vraiment : « Bonne année pis à l’année prochaine! ». Dire que mes derniers souvenirs du Québec, c’était justement ça!

Pas d’excès le 31, ça veut dire qu’on est en pleine forme pour le 1er. Mais bon, si vous étiez là le 1er janvier, disons que les conditions de routes n’étaient pas idéales pour les longs trajets. Ma tante est donc restée à coucher au lieu de retourner à Gatineau. Sage décision! Je sais pas pourquoi je dis ça!!!

Tout de même, vu que mon temps était limité au Québec, je n’allais tout de même pas rester enfermer chez nous pour un peu de neige. Donc, prenant mon courage à deux mains, j’ai pris le volant de ma rutillante Mazda 5, munie de pneus quatre saisons, mais traction, donc plus facile à rattraper en cas d’échapage (je crois que je viens d’inventer ce mot là)! J’ai donc décidé d’aller prendre une bière avec Fillion et Léveillé.

Rendu sur la 15, j’ai tout de suite pensé que c’était un beau plan de n****! Encore une fois, je devait rouler à pas plus de 50 ou 60 km/h sinon c’était la perte de contrôle assurée. Tout de même, y’en a une qui est passé à au moins 100km/h! Maudit fou (j’pense que je vieillis, je commence à dire des choses que je croyais que seulement les vieux disaient)!!! Bref, je me suis rendu coin DeLorimier et Mont-Royal. Le hic après, c’est de trouver du parking. Avec le bon 15 cm qui était tombé, les bords de rues étaient peu accueillants pour ma petite Mazda. J’ai trouvé un trou et je l’ai enfoncé dans le banc de neige en diagonale sans trop me demander si j’allais pouvoir la sortir de là! J’ai réussi à la sortir. Bon, ça sentait un peu le brûlé, mais je l’ai sortie. « Don’t be gentle, it’s a rental! ». Comme des gars qui y ont pas trop pensé, on n’avait justement pas pensé que nous étions le 1er janvier. Ça veut donc dire que les bars ne sont pas tous ouverts. Solution, le téléphone.

- Oui allo, Taverne des Loosers (nom fictif by the way)
- Oui, êtes-vous ouvert ce soir?
- Si j’te réponds, ça veut dire qu’on est ouvert mon gars!
- Euh, OK! Pis y’a tu du monde?
- Si j’réponds non à cette question là, y’a pas grand monde qui va venir. Qu’est-ce t’en pense?
- Euh........ouin. OK ben merci!

Je ne pensais jamais avoir à assister à une conversation comme ça. Bref, nous sommes allés et y’avait pas grand monde en effet. Ah oui, il y avait une actrice que Fillion m’a dit qu’elle s’était montré les seins dans une émission à Radio-Canada (au diable la syntaxe!). Ce fut le « highlight » de la soirée! Non mais sérieusement, ça faisait du bien d’aller juste prendre une p’tite bière et de jaser avec mes chums. Et pis demain anyway, je monte au chalet de Dave! Là ça risque d’être moins sage!

Chertsey, Tennessee

Un chalet en hiver, c’est un « must ». Je me souviendrai toujours de notre seul et unique chalet d’hiver au chalet à Mayrand. Pour l’occasion, j’avais exploité mes capacités d’ingénieur pour concevoir une belle piste de traîne sauvage qui partait du tas de neige à côté de l’entrée jusqu’au lac. Bon, un léger mauvais calcul a fait qu’au début la traîne sauvage allait se planter dans la fondation de béton du chalet, mais après quelques ajustements, tout était beau!

Là, fini Val-des-Lacs, on se tourne vers Chertsey (surnommé dernièrement Chertsey, Tennessee.....je connais pas l’histoire!). Départ à 10h de chez Mayrand et Hugues nous suit dans les belles contrées de Lanaudière. Sur la belle 125, rendu à Chertsey, nous devons faire un arrêt obligatoire. Oui, juste avant le chemin de l’Église se dresse l’institut de la haute gastronomie de Lanaudière, la Patate à Marco.

Son M géant, planté sur le bord de la route, cousin du populaire symbole de McDonald’s témoigne du haut prestige de l’établissement. La qualité de la nourriture y est en effet, irréprochable (pas un cheveu dans mon assiette!) et la variété à couper le souffle. On y retrouve en effet plus d’une dizaine de sorte de.......poutine! Ajoutez à ça les hambourgeois, les chiens chauds, les pogos, les grilled cheese, les salades (trop santé pour moi!) et même de la bière d’épinette maison et vous vous retrouvez devant un joyeux festin (toute ressemblance avec McDo est une pure coincidence). Mais toute cette variété a un prix. Pour mon repas équilibré composé d’un hambourgeois au fromage fondu, d’une poutine garnie de saucisses à chien chaud et d’un Cola, j’ai dû débourser la modique somme de 11$. Mais bon, dans les grands restaurants, vaut mieux ne pas compter ses sous!

Terminé le repas 5 étoiles, direction rue des Lilas où nous attendaient déjà Dave et Joce. Arrivé au Palace, ils étaient sur le toit en train de dégager la tonne de neige reçue depuis le début de l’hiver. Nous les avons donc rejoints munis d’une bonne Molson Ex afin de terminer ça au plus vite et ainsi relaxer. Bon, j’ai pas de photos, mais y’avait au moins 3 pieds de neige sur le toit! Bon, OK, 2 pieds et demi mettons. Mais bref y’en avait pas mal et une pelle était déjà tombée au combat. Je me suis donc mis à la tâche (belles vacances!). Mais à vrai dire, ça fait du bien de pelleter un peu car c’est bon pour le cardio et pour les muscles.

À 15h (en fait, je ne me rappelle plus de l’heure exacte, mais on va dire), Dave avait réservé la glace au Camp Bout-en-Train à 10 minutes du chalet pour jouer au hockey. Ça aussi, ça a fait du bien. J’en avait fait à l’aréna Raymond-Bourque le 28, mais là, dehors, c’est autre chose. Pis disons qu’on s’est pas ménagé car nous n’étions que 10! À la fin, on a même sorti les balais pour jouer au ballon-balai comme à la belle époque du Collège Laval. Bref, c’était bien!

Le soir, Joce a allumé un feu de l’enfer question qu’on fonde dans nos chaises. Avec le hockey, le pelletage, la chaleur, la bouffe et la bière, la soirée a été plus courte que prévue. Le poker et le 500 comme dans l’temps on bien terminé la soirée.

Le lendemain matin, je devais repartir vers 9h car j’avais quelques rendez-vous. J’ai donc initié Mayrand à une de nos traditions tokyoïtes, soit le bagel au saumon fumé! Mmmmmm. Ça sentait malheureusmenet la fin!

La fin

Le 3 janvier au soir, le Canadien jouait son seul match au Centre Bell durant mon passage, contre le Lightning de Tampa Bay. J’avais tenté d’avoir des billets mais sans succès. Ensuite, j’ai bien cru aller au Centre Bell afin d’acheter des billets à la porte. Cowboy et Mayrand ont accepté mon invitation. Ainsi, j’attends Mayrand pour 17h30 afin de descendre au centre-ville.

Il est 18h et pas l’ombre d’une Mazda (une autre). Même avec une blonde, il n’a toujours pas changé ce Mayrand! Finalement, nous arrivons quelques minutes avant le match dans le stationnement d’Hydro-Québec, gracieuseté de Cowboy (c’est mes taxes qui payent ce parking là en passant!). Dans un revirement incroyable, on décide de ne pas aller au Centre Bell, ni à la Cage aux Sports, ni au St-Hubert. On va au Mars et Vénus! Ce fut une suggestion de Mayrand car c’est près de l’UQAM. « La place est vraiment nice pour regarder le hockey! » Bon, OK, on va l’essayer.

En effet, la place est vraiment bien pour regarder le hockey avec des écrans géants partout, de la bière, de la bouffe de brasserie, etc. Ils ont oublié une chose cependant : l’ambiance! Bon, c’est vrai qu’il y avait pas grand monde. Mais c’est leur devoir de faire venir le monde, non?

- Dit donc Mayrand, t’as déjà vu beaucoup de monde ici pour regarder le hockey?
- Non. Mais pourtant, la place est vraiment nice!
- Oui, mais y’a pas de monde. Donc c’est pas aussi « nice » que ça! Mais y devrait y avoir plus de monde.
- Ouais je sais pas comment ça! Il doit manquer de quoi!
- Des serveuses sexy!

C’est si simple et pourtant, c’est pas tout le monde qui y aurait pensé. La game? Je ne m’en souviens plus en fait. J’essayais trop de m’imaginer la place avec des serveuses sexy partout!!!

Après la game, nous nous sommes rendus au Pinnokio, un nouveau bar près de Crescent. Encore là, pas grand monde pour un jeudi soir. Mais tout de même, la barmaid a volé mon coeur et celui d’Alex aussi. Je l’avais rejoint là avec Patrick et Charles (du voyage de Thaïlande). Elle avait les traits d’une Cambodgienne ou Vietnamienne. Bref, une « bridée » comme on dit par chez nous. Je crois que le Japon a finalement changé ma vision des femmes, je ne vois plus que les asiatiques! Imaginez ce qu’une autre année va laisser comme séquelles!!!

Le lendemain, c’était journée relax et derniers achats avant le départ. Ce fut aussi ma dernière chance de voir ma petite filleule. Une autre année sans la voir, ce sera pas facile. En plus, je vais manquer la naissance de la deuxième encore une fois de quelques jours. Vraiment, je n’ai pas de chance pour les naissances!!

Mes chums sont venus me rejoindre en fin de soirée et nous avons terminé ça au très chic Scratch de Laval, lieu de ma dernière bière avant mon départ en 2007!

Voilà, c’est fini. Je suis maintenant de retour en terre nippone pour une autre année d’aventure et de travail (surtout!). Restez à l’écoute, vos émissions japonaises préférées seront de retour sous peu!

À plus

Pace

dimanche 20 janvier 2008

Vacances au Québec (3e partie)

En route vers Chicout (suite)

Attachez votre tuque, on part!

La route est mauvaise, vraiment mauvaise. On s’était lancé des « On va y aller mollo » et des « Si jamais c’est trop dangereux, on virera de bord ». C’est bien beau, mais avec la neige qu’ils attendaient dans la région de Québec, notre petit enfant de 5 ans intérieur disait « Youppi, d’la neige partout dans ma salopette! ». Mais bon, la route était mauvaise. En voici la preuve!

En montant plus au Nord, la pluie s’est transformée en neige. Mais la chausée ne s’est pas transformée en belle princesse pour autant. Ele est devenu une bête, prête à engloutir n’importe quel chauffeur imprudent qui osera la défier avec des pneus quatre saisons!!! Rendu à Québec (je me demande encore comment on a fait pour se rendre jusqu là), on ne décelait que deux traces grises au milieu de la neige collée au tarmac. Le droit à l’erreur était presque nul.

Ah oui, j’ai oublié de vous montrer une photo de ma rutillante CTS. Enfin, j’en ai une seule, la voici.

Ici gît une Cadillac CTS 2006, dans un fossé sur le bord de la 40 juste avant la sortie 319. À ses côtés, son locateur qui pleure sa belle qui est embourbées dans ce que les québécois ont surnommé avec affection cet hiver de « marde blanche ».

Heureusement, j’avais ma pelle Oscar dans le coffre et j’ai aussitôt commencé à enlever la neige qui entourait la voiture. Et y’en avait mes amis!! Mais, par chance, la neige n’était pas trop lourde. Par contre, il y en avait partout et nous ne pouvions sortir de la sans l’aide d’une remorqueuse.

Quinze minutes plus tard, elle arrive enfin accompagnée d’une police au regard intimidant. Le gars est ben là pour m’aider, mais ça ne l’empêche pas de passer des remarques sur le nono qui a mis des pneux quatre saisons sur ce char là (c’est supposé être moi). Et le policier, ayoye, lui il s’est payé la traite.

- Bon, un autre qui conduit pas selon les conditions de la route pis qui pense que parce qu’y’a un Cadillac toute va ben aller!
- Euh, que je bafouille.
- Pis y’a des quatre saison en plus, rajoute le remorqueur. Sur une traction arrière!
- Des pneus quatre saison en plus, renchérit le policier. Tu t’es pas donné de chance mon homme.
- Euh, que je traumatise.

Charles essaie bien de lui expliquer que c’est une voiture de location, mais y’a pas l’air de vouloir comprendre. Bref, je le laisse faire son monologue sur la sécurité routière pendant que je regarde le gars qui est supposé me déprendre du banc de neige se démener pour me faire bouger de deux pouces et quart. Je me suis retenu pour ne pas lui dire qu’il se prenait en beau « cabochon » et qu’on va y passer la nuit si y continue à tirer en diagonale. Faque le gars a appelé une deuxième remorqueuse pour tirer deux fois plus croche.

Heureusement, on a fini par sortir le « Caddy » et on est allé régler nos comptes à la prochaine sortie. Cowboy et Charles sacraient après le policier qui a semblé vouloir leur faire la morale. Pour ma part, je suis resté calme. J’étais certain de pouvoir lui faire comprendre que ce n’était pas de ma faute si a compagnie de location m’avait donné des pneus incompatibles avec les conditions de la route.

Quand il est enfin sorti de sa voiture, je lui ai présenté mes papiers de location et il a tout d’un coup fait un spectaculaire 180º. Bref, en résumé, il a fait un ticket de 270$ à la compagnie de location pour des pneus inadéquats, appelé Discount pour leur dire de me donner un autre char et appellé une autre remorqueuse afin d’amener mon « Caddy » jusqu’à la succursale la plus proche. Nous, on a attendu dans le char en mangeant nos sandwichs au beurre de pinottes.

Finalement, la remorqueuse est venue et nous a amené au Discount le plus proche ou on m’a offert une belle Mazda 5. Ah, pour le ski c’est fantastique avec de la place en masse pour les snowboards. Mais mettons que c’est pas le luxe de la Cadillac! J’ai donc du faire mes adieux et nous avons mis le cap sur le McDo le plus proche pour nous remettre de nos émotions et replanifier notre week-end.

Disons que nous étions moins chauds à l’idée de devoir traverser le Parc après notre aventure. Surtout qu’il était maintenant presque 14h. La température semblait s’améliorer, mais pour combien de temps? Tant qu’à avoir fait tout ce chemin, aussi bien profiter de la région un peu.

C’est ainsi que les boys m’ont convaincu d’aller faire du ski de soirée au Mont Ste-Anne. Après ça, ben on se trouve un motel et on attendra de voir la température le lendemain pour décider du sort de notre dimanche. J’ai donc laissé le volant à Charles et nous sommes arrivés au Mont Ste-Anne vers 14h30. Les flocons tombaient toujours et la neige semblait bon, quoique collante légèrement.

Le ski de soirée débutait à 16h, donc ça nous a donné du temps pour que j’aille me louer un équipement et aller aussi réserver une chambre pour la nuit. Disons que de trouver une chambre un samedi soir en plein mileu des vacances des Fêtes aux alentours du Mont Ste-Anne, ce n’est pas du gâteau. Mais la femme de Réservhotel nous a déniché de quoi à Ste-Anne-de-Beaupré : le Motel Joanne. Riez pas, on a vraiment couché là et pour 85$ la nuit sans taxes. Mettons que le nom ne me donnait guère confiance, mais on n’avait pas vraiment le choix.

Pour le ski, bah disons que c’était la première fois de l’année, donc les jambes ont travaillé dur. Le ski de soirée, surtout à Ste-Anne, c’est la course aux dammeuses. Bref, tu prends les gondoles et tu essaies de spotter les dammeuses et tu espères arriver lorsqu’elles auront finies. C’est souvent uen course contre la montre, car si une piste n’est pas dammée, elle a été tellement endomagée dans la journée que c’est inskiable (j’pense que je viens d’inventer ce mot là). Si tu arrives 10 minutes après l’ouverture de la piste après le passage des dammeuses, c’est souvent trop tard. Je ne sais pas si c’est la condition de la neige ou les plachiste qui font exprès, mais c’est pas long qu’on voit des traces incurables dans la neige qui font sautiller les skis.

Tout de même, je crois qu’on a bien apprécié notre soirée, vu les événements de la journée. Pour se rassasier, rien de mieux qu’un bon St-Hubert qui se trouvait, heureusement, juste l’autre côté de la 138! Cette fois, pas de décalage et j’ai eu le sommeil facile même si le matelas avait les caractéristiques de celui de Papa Ours dans la fameuse fable.

Le dimanche matin, le soleil rayonnait sur Ste-Anne-de Beaupré et pas un nuage à l’horizon. Nous avions droit à un déjeuner continental (toasts café), mais nous avons opté pour le classique « 2 oeufs bacon » afin de nous donner de l’énergie. Car, enfin, nous allions pouvoir attaquer les pentes du Massif, ma station de ski préférée......au Québec!

Y’a pas à dire c’était la journée parfaite pour faire du ski et nous n’étions pas seuls à penser ainsi. Malgré toutes nos bonnes intentions, nous ne sommes arrivés au Massif que vers 10h30 et vu qu’il n’y a aps de ski de soirée ici, le dernier remonte pente est à 15h30. Bref, je m’empresse d’aller me louer des skis mais je n’étais pas seul là non plus. J’ai enfin réussi à avoir mes skis à 11h30 et il n’y avait plus une seconde à perdre!

La chose la plus frappante au Massif, c’est surtout la vue. Les pentes plongent ni plus ni moins que dans le fleuve et en hiver, les glaces qui se détachent et qui forment des millers de petites îles offrent un spectacle unique. Parfois, il faut se concentrer sur la pente sous nos pieds, car si on admire le paysage trop longtemps, on fini par se retrouver au plancher. C’est d’ailleurs ce qui m’est arrivé, lors de ma première descente! Résultat, un pouce de foulé. Mais rien pour m’arrêter. Nous avons dévalé les pentes sans arrêt jusqu’au dernier remonte pente. Quatre heures de pur bonheur!!!

Vu que quatre heures c’est quand même court, il fallait maximiser notre temps. Alors que j’attendais mes skis de location, Cowboy et Charles ont réussi à effectuer une première descente. Rendu en bas, une foule les attendait au remonte-pente principal. L’enfer, au moins 15 minutes d’attente c’est sûr. C’est alors qu’un homme au manteau blanc les interpelle.

- Hey les gars, y’a un autre remonte pente plus loin et y’a jamais personne.

C’était Jean-Luc Brassard. Merci JL du conseil, car en effet, tout le long de la journée, il y avait en moyenne 20 personnes à ce remonte-pente parce qu’il fallait faire un peu de ski de fond tandis que 95% du monde allait à l’autre au centre de la montagne. Nous avons donc pu profiter entièrement de notre journée.

Le retour s’est fait beaucoup plus calmement que l’aller avec le Canadien à la radio. Disons que la fin de semaine a été pas mal divertissante.

Donc, enfin, la réponse à la question : « Aurais-je dû écouter mon instinct? ».

Oui et non. Oui pour le trouble que ça nous as causé. Non parce que mais sans Chicout, on n’a eu une super belle journée de ski dimanche et m’as permis de vous raconter cette histoire!!!

(À suivre)......vous en faites pas.....il ne reste qu’une partie!!!

mardi 15 janvier 2008

Vacances au Québec (2e partie)

Bon, j’ai enfin trouvé un peu de temps pour vous raconter la suite de mes vacances au Québec durant les Fêtes. Je m’étais promis de prendre plein de photos, mais bon, c’est pas évident de se motiver à prendre des photos du boulevard Curé-Labelle!!! Donc, vous verrez seulement les photos vraiment importantes! Comme la maison familiale!




On casse le décalage


Mon arrivée tardive de la veille n’a pas trop bousculé mon horaire, donc le 22 au matin, j’étais frais et dispo pour entamer mes vacances du bon pied. Ma liste de chose à me procurer était assez exaustive, donc il fallait commencer de bonne heure.

Après avoir été cherché ma voiture de location au centre-ville (vous en entendrez parler plus tard!!!), mon but était de me dénicher assez rapidement un nouveau manteau d’hiver sport. Mon ancien était aussi imperméable qu’un moustiquaire et ne laisser sortir aucune sueur. Bref, tout le contraire d’un manteau qui respire. On peut donc dire qu’il inspirait!!! J’aurais dû le mettre à l’envers finalement!

- Tu cherches quoi comme manteau ?
- Euh.... Quelque chose de sport, qui respire. Pour faire du ski!
- OK. Et c’est quoi ta gamme de prix ?
- Y’en a pas vraiment! Propose-moi ce que t’as de mieux!

Je sais que c’est con, mais je me suis comme senti heureux quand j’ai dit ça à la vendeuse (très jolie par ailleurs et très serviable ce qui est rare). Bref, ça a des avantages de travailler loin de chez soi. Je me suis donc gâté un peu avec un beau manteau North Face en Gore-Tex qui sera vraiment utile en ski.

Ensuite, pas de répit, j’avais planifié un petit party le 22 au soir chez Fillion et Léveillé. Dieu merci, ils ont accepté qu’on sacrifie leur appart. Pour souligner l’occasion, j’avais rapporté une bouteille de saké format familiale avec les petits cubes de bois pour boire comme il se faut. Bien évidemment, c’est pas tout le monde qui va adorer le saké au début, mettons que c’est un goût qui se développe.

Quand même, ça été ben l’fun de revoir mes chums et de commencer à leur raconter mes histoires de pêche (la truite est bonne au Japon)!!! Et non, je n’ai pas de photos surtout parce que je n’y ai pas pensé.

J’ai pu ingurgiter ma première poutine des vacances lorsqu’à 4h du matin Cowboy m’a convaincu d’aller chercher de la bouffe au resto du coin. En s’en allant, vers le resto, je sais pas pourquoi, mais on s’est ramassé dans une des plus intense bataille de balles de neige que j’ai eu la chance de connaître avec Marie-Andrée et son chum. Pas de gants! Vraiment, ça c’est le genre de chose qui me manque légrement.

Lors de mon retour, je croise Hugues et Mayrand qui s’en vont. Dans mon élan d’enthousiasme, j’avais acheté 4 poutines. Mais là, j’en avais un peu trop. Donc, j’ai décidé d’en offrir une aux policiers qui étaient stationnés près du resto sur De Lorimier. Le gars avait pas l’air sûr s’il devait l’accepter ou m’embarquer pour avoir offert une poutine à un officier en état d’ébriété (moi, pas le policier!). Anyway, revenu à l’appart, Dave s’était endormi sur le divan (quelle surprise!!), Fillion était mort à plat ventre dans son lit et Léveillé tentait aussi bien que mal de se rendre à son lit. Grosse fin de soirée, je me suis donc ramassé avec 3 poutines. J’en ai fini une, quand même!

Un Noël familial


Bien sûr, il n’y pas que les amis. Y’a la famille aussi. Donc, le 23 au soir, je me suis retrouvé chez mon frère à Repentigny-by-the-sea pour un petit souper pré-Noël. Disons que je voulais passer le plus de temps possible avec eux afin de voir ma petite filleule qui est rendue à 3 ans déjà! Et j’en ai manqué des bouts durant ces trois années là!



Disons que ça pris un p’tit bout de temps avant qu’elle se dégêne, mais finalement, elle est redevenue aussi bavarde qu’avant. Mais surtout, ce qui m’as impressionné, c’est la quantité gigantesque de cadeaux qu’elle reçoit. C’est juste inimaginable. Lui trouver un cadeau qu’elle n’a pas déjà reçu, c’est digne de Mission Impossible. Donc, j’ai essayé le plus possible de lui rapporter des choses du Japon (je crois bien avoir le monopole là-dessus!). Et dire que y’en a une deuxième qui s’en vient (qui se nommera Marianne)! Va falloir que mon frère s’achète une 2e maison s’il veut tout ranger.


Disons qu’il y avait un thème commun autour de ses cadeaux cette année : les princesses! Je ne pensais jamais qu’il y avait autant de choses avec des princesses dessinées dessus. Je lui ai donc offert une trotinette de princesses (idée de Grand-Maman!). Et Grand-Maman lui a même donné une malle avec des habits de princesses. Elle s’en est donc donné à coeur joie en essayant les différentes robes. Ça fait différent des petites autos et des légos de mon enfance!!!


Le 25, ça se passait à Longueuil Beach avec les cousins, les tantes, les oncles etc. Encore là, de la dinde, des patates, de la tourtière, de la bûche de Noël et beaucoup de cadeaux pour tout le monde. J’ai même pu essayer le nouveau petit joujou préféré des ados québécois : Guitar Hero. Bon, pour ceux qui savent pas ce que c’est, en fait tu branche une genre de guitare Fisher-Price dans ton PlayStation et pis tu essaie de taper sur les pitons de couleurs en même temps que sur l’écran afin de jouer la toune choisie! J’avoue que ça peut créer la dépendance. Disons que quand tu te plantes, t’as le goût de refaire la toune tout de suite! Beau petit jeu de party!

Mais bon, ici au Japon, ça fait des lunes que ça existe. D’ailleurs, tous les trucs qui sont sortis ou en train de sortir comme le Dance Revolution ou Rock Band avec le drum, on retrouve ça dans n’importe quel arcade ici. Et croyez-moi, y’en a qui ont dû passer tout leur petit change dans ces arcades parce que franchement, c’est impressionant de les regarder aller.

En route vers Chicout

Durant notre célébration du 22 au soir, j’ai eu la brillante idée de proposer à mes chums un plan improviser sur comment utiliser la fin de semaine du 29-30 décembre pour profiter des joies de l’hiver. Fillion nous a d’abord raconté que le 29 au soir, il soupait avec sa famille et les Dufour. Dieu sait que c’est une soirée qu’il ne faut pas rater. Donc, j’ai embarqué Cowboy et Charles dans mon enthousiasme de touriste et nous avons donc décidé de monter à Chicout pour déguster une bonne fondue de bois (il faut lire viande de bois) et trinquer à la nouvelle année qui approchait à grands pas.

Et puis, dnas la même soirée, on a commencé à meubler un peu plus notre fin de semaine en décidant de nous arrêter au Massif pour une petite journée de ski avant de prendre le Parc et de monter au Saguenay. La veille du départ, je réussi à convaincre Joce, sa blonde Audrey et PEB de venir avec nous. En plus, ils annoncaient de la neige!!!

Voilà, nous sommes le 29 au matin et il ne neige pas. Non, il pleut!!! Surprise!!! J’attends tout de même Joce, Audrey et PEB chez moi, comme prévu à 5h45. Ils arrivent finalement à 6h. Pas d’équipement de ski. La chaussée étant trop glissante, ils ont décidé de laisser tomber l’aventure! Je dois donc m’aventurer seul jusque chez Cowboy ou il m’attendait avec Charles. Mettons que j’étais prudent, car voyez vous, les voitures de location au Québec ne sont pas munies de pneus d’hiver. Non, vous avez droit par contre à des beaux pneux quatre saisons généralement d’origine (ie : nuls sur tout type de surface). Et en plus, je m’étais gâté légèrement car grâce à mes contacts, j’avais pu mettre la main sur une rutillante Cadillac CTS. Pour ceux qui ne sont pas connaisseurs, c’est une propulsion (traction arrière pour les non initiés).

Je suis parvenu enfin au domicile du Cowboy mais en nécessitant le double du temps dû aux conditions pariculières de la route. Dans ma tête, je retournais me coucher dans pas long.

Arrivé dans l’appartement, Cowboy est tout aussi motivé que d’habitude, surtout quand il est question de snowboard. Bref, il était tellement motivé qu’il avait acheté de la bouffe pour une armée la veille et même fait des sandwiches au beurre de pinottes. Charles lui aussi est arrivé en retard pour cause de déneigeuses qui bloquaient le chemin. Mais son enthousiasme n’avait pas diminué non plus. J’ai dû malheureusement ce jour-là ignorer ma petite voie intérieure qui me disait que ce n’était pas prudent de s’aventurer sur des routes glacées en CTS avec des pneux quatre saisons. Aurais-je dû l’écouter?

(À suivre)

mercredi 9 janvier 2008

Vacances au Québec (1re Partie)

J’aimerais tout d’abord souhaiter une Bonne Année 2008 à tous ceux à qui je n’ai pas eu la chance de le dire pendant mon séjour au Québec. Malheureusement, 2 semaines, c‘est très court et je n’ai pas eu la chance de faire tout ce que je voulais faire ou voir tous ceux que je voulais voir. Mais bon, ça fait quand même du bien de passer du temps à la maison et jouir des plaisirs de l’hiver québécois.

C’est reparti pour une autre année. Mais avant d’embarquer là-dedans, j’aime mieux vous raconter les meilleurs (et surtout pires) moments de mon séjour au Québec. C’est pas aussi exotique qu’un combat de thai-boxing en Thaïlande ou du snorkelling en Indonésie, mais pour moi ce fut tout aussi intéressant.


L’aé-RETARD de Chicago

Bon, faut bien commencer par le commencement. J’ai donc quitté mon appartement d’Utsunomiya à 11h30 le vendredi 21 décembre pour me rendre à la gare ou mon autobus partait à 12h30 en direction de l’aéroport de Narita. Disons que je me suis donné du lousse!! Bref, tout s’est bien déroulé et mon vol est bel et bien parti le vendredi à 18h, heure de Tokyo.

Après 11h de vol dans un Boeing 747 inconfortable et avec un écran à projection qu’on voit rien, j’arrive enfin à Chicago à 14h, le vendredi toujours!!! C’est bon, je viens quand même de gagner 4h!!! Mais ma joie fut de courte durée. Tout d’abord, parce que mon vol Chicago-Montréal était prévu pour 18h45, ce qui fait une attente de plus de 4h. Et ensuite, parce que l’aéroport de Chicago, cé un immense merdier géré par des incompétents de la pire espèce.

Il n’y a pas vraiment d’avantages à effectuer un transfert d’avion aux États-Unis, à part le prix du billet qui est souvent plus abordable. Mais tout ce qu’on a fait économiser à notre portefeuille, c’est nos nerfs qui en prennent pour leur rhume. Donc, même si on fait juste un transit en territoire américain, il faut faire la ligne pour attendre de se faire intérroger par le gars des douanes. Heureusement, le mien était sympathique.

- Vous restez combien de temps aux États-Unis?
- Je ne reste pas, je repars pour Montréal ce soir.
- Et vous arrivez de ou?
- Du Japon.
- Ah! C’est bien là-bas? (avec un sourire en coin qui veut pas dire grand chose)
- Oui, très bien même.
- Et la bouffe?
- Pas mal meilleure qu’ici, ça c’est sur!!!

Il m’as regardé un instant, perplexe, ne sachant pas trop si je venais d’insulter la culture culinaire de son si beau pays. Il a donc décidé de me laisser partir! Ce fut le plus sympathique américain à qui j’ai eu la chance de converser!

Évidemment, faut reprendre notre bagage pour aller ensuite le porter à d’autres employés imcompétents qui sont supposés le mener à bon port, soit dans mon prochain avion. Puis, le petit train pour aller du terminal 5 au terminal 1 qui sert franchement à rien. En fait, il sert à éviter de se taper un petit 10 minutes de marche. Et Dieu sait qu’il y en a pas mal autour de moi qui auraient grandement besoin de ce 10 minutes d’exercice léger.

Finalement, je passe devant tout le monde au comptoir de United et je me dirige directement à la vérification des bagages. Pas de trouble et le monde est toujours aussi bête! En sortant, il y a un merveilleux tableau indiquant les différents départs. J’en trouve un seul en direction de Montréal, celui de 15h30 qui indique en lettre rouge à la fin de la ligne : CANCELLED. Oups! J’ai eu une petite chaleur mettons. Il faut dire qu’il est 14h30 et que mon vol est prévu pour 18h45, donc il devrait s’afficher bientôt. Je me rends au terminal C ou risque de partir mon avion.

En 15 minutes, mon vol est enfin affiché et au lieu d’y voir le supposé ON TIME, un autre adjectif inscrit en jaune vient de me ramener sur terre : DELAYED. Et pas juste de 15 ou 20 minutes, car le vol était maintenant prévu pour 21h50. Il est 14h50. Un petit calcul vite vite, ça fait 7h. C’est long en titi 7h. Et dans un aéroport en plus!

J’ai donc dû explorer le terminal de fond en comble pour passer le temps. Je me suis assis devant différentes portes d’embarquement selon l’achaladage de l’endroit. Les places sont tous aussi inconfortables les unes des autres. Par contre, il y a un endroit près de la porte C9 ou il y a 3 places consécutives sans avoir de bras pour m’empêcher d’étendre mes jambes! Un petit conseil si vous êtes pris là-bas un jour! J’ai pu entendre tous les qualificatifs ingrats qui pouvaient être attribués à un aéroport et à une compagnie aérienne (seul United part du Termianl 1 de Chicago). En effet, au moins 90% de vols étaient en retard ce jour là. J’ai entendu dire que c’était à cause de la brume. Euh. Yeah right!!!

Il y a quoi à faire à l’aéroport de Chicago quand on attend vous dites? Bah, selon mon évaluation, 95% des commerces dans l’aéroport vendent de la bouffe. Sinon, des revues. Donc, les gens mangent, boivent et lisent. Pas étonant que tout le monde soit gros ici! Faut dire qu’après un an au Japon, ça fait bizarre de se retrouver sous la moyenne de poids collectif. Donc, je me suis pris un bon cheeseburger cuit sur le grill par un gars qui avait l’air moins salubre qu’un vendeur de pad thaï dans un ruelle louche de Bangkok et une bière versée par une fille qui a la joie de vivre d’un chinois qui vient de perdre 15 ans d’économies en une soirée au Casino.

Mais bon, tout ça c’est rien à comparer au Dieu de l’incompétence : le gars qui s’occupe de distribuer les portes d’embarquement pour les avions. Bref, je ne sais pas si c’est juste un gars ou un comité, mais le gars ou le comité est disfonctionnel, ça c’est sur. Voici ce que je me souviens des indications de mon vol durant la journée.

15h : Vol à 21h50, Porte C8.
17h : Vol à 22h20, Porte C5.
19h : Vol à 21h20, Porte B17 (15 mins de marche pour se rendre à l’autre terminal).
20h : Vol à 21h50, Porte C4 (euh......ok).
21h30 : Vol à 22h15, Porte C7.

Il y avait un vol pour Montréal prévu pour 20h qui est finalement parti à 21h30. J’essaie toujours de trouver la logique là-dedans!

Rendu à 22h, l’avion n’est toujours pas devant notre porte d’embarquement. Le départ est toujours indiqué à 22h15. Ils sont optimistes chez United!!! 22h10, l’avion arrive et débarque du monde!!! Le tableau indique enfin 22h25.


Il est 22h35, je suis assis dans mon siège. J’ai envie de faire pipi (la bouteille d’eau que j’ai callé avant d’embarquer vient de faire effet). J’attendrai qu’on soit en l’air.

22h50, nous sommes toujours devant la porte d’embarquement. L’hotesse ne veut pas me laisser aller au petit coin, on part bientôt qu’elle dit.

23h05, nous quittons enfin la porte d’embarquement. Je pourrai me soulager bientôt!!!

23h20, nous attendons notre tour, y’a du traffic sur les pistes!!! J’essaie de ne pas penser aux Chutes Niagara!

23h35, nous nous envolons enfin vers Montréal. Je ne réussirai à aller au petit coin qu’à 23h50 quand le pilote décide enfin d’éteindre la maudite lumière des ceintures!

Arrivé à Montréal, il est 2h du matin et il n’y a pas un chat aux douanes. Heureusement, la fille me fait pas chier plus longtemps et me souhaites de Joyeuses Fêtes. Je suis doublement heureux quand je me rends compte que les incompétents de Chicago ont réussi à amener mon baggage dans le bon avion. Ils ont eu 7h quand même!!!

Je dépose mes baggages chez mes parents vers 3h du matin. Il est maintenant 17h le samedi à Utsunomiya. Ça fait donc 29h30 de voyagement.!! Et d’attente!

Enfin, je suis chez moi! Pour deux semaines!! Vite, une tourtière!!!

(À suivre.....)