mardi 7 août 2007

Kyoto & Osaka

Et la voici, notre première fin de semaine de 3 jours. Depuis le temps qu’on la voyait sur notre calendrier. Elle paraisait loin, mais elle est venue. Puis repartie aussi vite. Parce que si les semaines passent vites, les fins de semaines encore plus.

Donc, pour cette fin de semaine allongée, nous avions décidé vers le sud-ouest du Japon, pls précicément à Kyoto et Osaka. Et vu qu’on ne veut rien manquer, le départ se fera le jeudi soir!!

En passant, j’ai mis plein de photos sur mon site MSN. Le lien est à droite!!!

Jeudi 26 juillet 2007

La job finie à 16h (oh yeah!), on se dirige en taxi direct de la job pour prendre notre Shinkansen à 17h05. En fait, des Shinkansen, y’en a plein, mais plus tôt on part, plus tôt on arrive!! Parce que c’est quand même pas une petite promenade. Le trajet Utsunomiya-Tokyo prends environ 50 minutes, mais celui entre Tokyo et Kyoto en prends 2h30. Donc, on prend son mal à patience, de quoi à grignoter pis son iPod.

Cela dit, le trajet s’est quand même bien effectué. D’ailleurs, entre Tokyo et Kyoto, nous avons pu utiliser le Nozomi, le train le plus rapide du Japon qui peut atteindre 300km/h, donc qui se compare au TGV français et au ICE allemand. Le Tohoku Shinkansen lui, qui relie Utsunomiya et Tokyo, ne peut atteindre que 250km/h. Quand même, 620km en 3h30, c’est une bonne moyenne. Pour vous dire, 620 km c’est un peu plus que Montréal-New York ou si vous n’êtes jamais allés à New York, un peu moins que Montréal-Rouyn!!!

Donc, quand même, vaut mieux utiliser ce temps là de façon intelligente en faisant une sieste. Question d’être en forme pour la soirée!!!

Fraîchement arrivés, Alex nous dirige vers l’hôtel qui se trouve à quelques pas de la gare. De la classe, y’a pas à dire. En fait, les hôtels sont pas mal tous faits sur le même moule. Donc, tu sais pas mal sur quoi tu va tomber. On retrouve JP et Catherine qui reviennent d’Hiroshima, vite une douche et on va explorer un peu. Et surtout manger car il est rendu 21h30 et pis mes pinottes sont rendues bien loin.

Donc, on se rend dans le « centre-ville » de Kyoto près de la rivière Kamogawa. Le but en fait, c’est de trouver un de ces fameux restos avec terrasses sur la rivière. Le problème, c’est que les restos ferment assez tôt ici. Donc, on s’est pointé devant plusieurs portes fermées. Et un autre truc aussi, même si Kyoto est probablement la 2e ville touristique au Japon et bien la plupart des menus de petits restos à l’extérieur sont uniquement en japonais. Et y’a pas de photos non plus. Donc, pas facile de savoir ce qui va aboutir dans ton assiette!!!



Finalement, on se retrouve face au Za-Watami, resto typique japonais, sauf qu’on peut s’asseoir sur des chaises! Au menu, sashimis (poisson cru), pizza saucisses italiennes (je sais, ça fait pas trop japonais), porc grillé, brochettes de je sais pas quoi, légumes frits, salade, bière (évidemment), etc. Catherine et moi on a encore un petit creux, donc on se prend un parfait au chocolat et bananes. Méchant parfait! Y’avait l’air plus petit sur la photo. Et pis au fond, surprise, des Corn Flakes!!! Cela dit, le mélange était excellent!!

L’estomac bien rempli, on repart les 4 gars pour explorer un peu le vie nocturne de Kyoto. Pour commencer, Ponto-cho, une petite rue super étroite qui regorge de petits restos ultra-japonais avec des façades en bois. Très spécial, mais le jeudi soir, assez tranquille. On passe le pont au dessus de la Kamogawa et on reprend une autre petite rue. Là par contre, on semble se retrouver dans le quartier rouge! C’est pas le quartier rouge d’Amsterdam, mais les établissements qui s’y trouvent se spécialisent quand même dans l’accompagnement avec de jolies demoiselles. Mais ça on en a chez nous!

Puis, sous l’initiative d’Alex, on arrête dans un petit bar prendre un peu de saké. Juste pour dire qu’on commence la soirée du bon pied. Et il était bon le pied!!!

Finalement, on se retrouve à notre point initial, près de la rivière. On se dit qu’il faudrait se lever tôt demain matin afin de profiter de la journée pour visiter. Donc, on va au dépanneur et on se prend une grosse bière chacun qu’on ira déguster sur les rives de la Kamogawa. Faut dire qu’il y a pas mal de monde sur le bord de la rivière. Beaucoup de jeunes qui y amènent bière, musique et feux d’artifices! Ouais, les japonais adorent les feux d’artifices. Une chance que y’ont pas les feux de la Ronde, y capoteraient!!!

On rejoint un groupe de japonais en suivant deux petites japonaises. Les gars ont l’air d’avoir ben du fun. Tellement, que y’en a 3 dans la rivière en bobettes. Faut dire qu’y fait chaud en titi dehors. Je peux les comprendre. Bref, les gars sont ben sympathique, même trop parfois. Leur anglais est pas top, mais on fini par se comprendre en prenant une petite gorgée.

Pis j’me souviens plus pourquoi, on a commencé à encourager Marc-Alex à aller dans la rivière. Et pis, ben il est allé! L’eau était chaude apparemment! Et je sais plus trop comment, mais y’a un des japonais qui s’est ramassé à poil dans la rivière. Classique japonais chaudasse! Et là, je dois préciser qu’on se trouve juste è côté d’un pont et qu’il y a pas mal de monde qui passe durant la soirée!!! Magique!

Pour fêter ça, notre bière étant terminée depuis des lunes, un japonais décide de nous amener des bouteilles de champagne! Et vu qu’on a de la classe, on boit à même la bouteille!!! Wow!

Je sais plus trop comment, mais ça s’est terminée. Les deux filles qu’on avait suivi sont partis avec leurs chums. Dommage.

Il est déjà tard, donc on termine la soirée au bar le glamour. Pas grand-chose à dire, à part les Gin tonic qui étaient excellents. On a donc bien dormis!!!

Petite soirée relax, comme on avait dit. Ça commence bien la fin de semaine!!!

Vendredi 27 juillet 2007

Le réveil a été difficile. Le départ s’est fait à 10h30 plutôt que 9h. Une grosse bouteille d’eau et quelques grignotines du dépanneur et on est parti. On se retrouve donc à Kyoto station et on cherche un bus pour aller au Kinkaku-ji, le fameux Golden Temple!

Finalement, on trouve le bus assez facilement, mais les passes pour la journée elles, on sait pas trop. En fait, la machine qui les vend est évidemment seulement en japonais. Et pis y’a l’air d’avoir au moins 12 cartes différentes, donc on veut pas trop se tromper. Finalement, on paiera 220 yens à chaque fois au lieu de 500 yens pour la passe de journée!

Bon, une petite sieste dans l’autobus en s’en allant pour récupérer quelques minutes perdues la veille et finalement nous y sommes. Et vu la meute de touristes qui se rendent à Kyoto pour voir les temples et tout le tralala, et bien tout est payant. Pour le Kinkaku-ji, 400 yens!

Et pis à part le temple tout recouvert d’or, y’a pas grand-chose. Bon, c’est vrai qu’en pleine ville, on se retrouve rapidement entouré de verdure! Mais ça vaut quand même la peine je crois. Disons qu’en fin d’après-midi quand le soleil tape de plein fouet les murs dorés, ça doit être assez spectaculaire. Et donc, on se masse comme tous les autres autour de la charpente aux murs de feuilles d’or et on mitraille l’emplacement de tous les angles possibles. Le but, essayer d’obtenir les meilleures photos, sans trop les faire en double ou en triple. En effet, nous avons 4 caméras!!! Ça fait de la photo en titi ça. Mais comme vous pouvez voir, ça donne un résultat pas mal.


Mais quand même, au milieu de toutes ces photos qui j’en suis certain on été prises mille fois auparavant, il peut y avoir des moments intéressants. Comme cette petite tortue qui est venue nous faire un brin de jasette. Une chance qu’on avait 4 caméras, y’a seulement JP qui a réussi à prendre une photo pas floue. Bravo JP!

En vu qu’il faisait super chaud, bah on s’est payé la traite avec une bonne crème glacée. Bon, et oui, il y avait de la crème glacée 2 couleurs! Mais bon, c’était un tandem vanille-thé vert. Pas trop mal quand même la crème glacée au thé vert. Mais ça vaut pas le chocolat!!! Je tuerais pour une Paysanne en ce moment!!!

Puis, direction Arashiyama. En fait, ca ne fait pas parti des attraits touristiques quasi obligatoires de Kyoto, mais la chance d’avoir une vue en hauteur de la ville entours de singes nous semblait trop bonne à passer. Rendu à Arashiyama, il est facile de remarquer les nombreux magasins qui vendent de l’art japonais. Et surtout les éventails, de toutes les couleurs, de toutes les sortes et surtout de tous les prix! Jusqu’à 200$ même! Et on remarque ici aussi l’importance des touristes. Plusieurs jeunes hommes offrent leurs services (aux dames en particulier....à cause du poids j’imagine) afin de promener les promeneurs en carioles (en fait, je n’ai pas le mot exact pour expliquer le moyen de transport.....vous verez dans mes photos) qui font penser énormément à la Chine.

En se rendant au Monkey Park d’Iwatayama, nous passons sur le pont qui enjambe la Hozukawa. Dans la rivière à faible débit, deux pêcheurs taquinent la truite (je sais pas trop quels genre de poissons ils peuvent trouver ici!). Une image typiquement japonaise, car peut importe ou il y a de l’eau, il y a des japonais qui pêchent. Et ils semblent préférer les rivières aux lacs. C’est ben beau, mais ta bière, tu la mets ou?





Le prix pour la Monkey Park : 500 yens. Pour voir des singes? Oui, bon, pour la randonnée aussi. On peut pas toujours voir des temples. J’vous jure, à un moment donné, les temples commencent à se ressembler! Mais pas pour l’instant. On réussi facilement à être merveillé.

La pente est plus ou moins raide, donc ça ménage les jambes. Et la montée est à l’ombre de grands arbres. Ça aussi la forêt, on voit pas ça souvent ici! En cours de chemin, nous croisons un petit groupe de 3 singes qui grignottes des noix il me semble. Ils ne sont pas effrayés. Faut croire qu’ils sont rendus habitués de la présence humaine.

Puis, en s’approchant du sommet, nous croisons de plus en plus de singes. Et finalement, sur la terrasse qui offre, je dois l’avouer, une vue très intéressante de la ville, ils sont tous là. Il y a même un petit étang aménagé pour qu’ils puissent aller y faire une saucette. Par cette journée au combien chaude, ça devenait tentant!





La vue est belle, les singes font leurs singeries, les enfants sont heureux, il fait soleil, bref la vie est belle. On prend une petite pause, puis une photo. On fait les touristes classiques. Des fois ça fait vaut la peine. Puis le garde annonce l’heure de la collation. C’est alors qu’une horde de singes sortant de nulle part convergèrent sur la terrasse en attendant quelque chose à grignoter. Et lorsque le gardien a commencé à distribuer des noix et graines de toutes sortes, cétait ni plus ni moins que la cohue. Plusieurs singes se battaient, ou plutôt se chamaillaient, pour une part du repas offert. Sympathique comme endroit, sans plus. Nous décidons donc de retoruner aux temples.

Il est maintenant 16h30, le soleil, même s’il n’est plus à son azimut, plombe toujours. Nous arrivons devant le Nijo Castle (Nijo-jo), une des ancienne demeure impériale lorsque Kyoto était la capitale nippone jusqu’en 1868. Malheureusement, l’entrée n’était plus possible depuis 16h. Et la plupart des autres attraits touristiques ont cette même heure de tombée.

Décidée à visiter encore un peu, nous mettons le cap sur le palais impérial. Un parc, qu’on dit très beau, entoure la demeure impériale. Un petit arrêt pour se farcir un petit McFlurry aux Oreo, puis nous pénétrons le parc. Il y a du gazon, mais surtout beaucoup de garnotte. Des chemins immenséments larges garnis de petites roches qui se logent au combien facilement dans vos bottines. Et le parc est grand, immense même. Notre journée, comprenant un bonne marche au Kinkaku-ji, une montée éprouvante au Monkey Park et une épopée plus longue que prévue pour se rendre jusqu’à ce point, avait déjà vidé l’énergie de plusieurs d’entre nous.

Certains parlaient de se tremper dans un onsen (bain thermiques), d’autres (dont moi et Alex) avaient le goût d’une petite sieste réparatrice. C’est ce que j’ai fais et ce fut une bonne décision je crois.

Avec un niveau d’énergie relevé, il était temps de nous trouver un bon petit resto. Patrick et Jane nous avaient retrouvé pour l’heure du souper, donc nous allions pouvoir déchifrer quelques menus japonais. Cela dit, quand on est 7, c’est plus difficile d’en arriver à un consensus. Donc, on regarde quelques menus des restos sur le bord de la rivière. Mais rien pour nous faire saliver. Faut croire qu’en bon nord-américains, il nous faut des photos pour nous stimuler l’appétit.

On a passé un bon 15 minutes à se dire des : « Moi ça me déranges pas. Moi non plus. Voulez-vous aller ailleurs? T’as le goût de manger quoi? C’est tu cher? Y’a quoi de bon? » Et puis, finalement, on s’est rammassés dans un resto indien. Pas très japonais vous allez dire, mais ça bourre un coin. La cuisine, correcte, sans plus. J’avoue que j’ai bien hâte d’aller en Inde pour manger de la vraie bouffe indienne. Tsé là, celle qui te picotte le palais pour une journée entière! Miam!

On essaie alors de se trouver un trou (lire ici.....bar) afin de digérer notre dégustation de curry. Une française rencontrée dans l’autobus nous rejoint. Je ne m’attarderai pas trop sur les circonstances de notre rencontre. Disons juste que dans une ville aussi touristique que Kyoto, bah on est pas les seuls à parler français! Mais parfois, on se laisse aller un peu trop!!

Afin de vivre une aventure japonaise à fond, nous nous installons dans un bar reggae, dédié évidemment au roi des rastas, Bob Marley. Sympathique comme bar, avec des Frozen Daiquiri pas mal du tout. Et c’est long à faire ces trucs là, le barman a dû nous aimer. Pour ma part, je me suis rassasié avec une bonne Red Stripe, Jamaican Lager, découverte que j’ai faite en Californie l’été dernier.

Et là, je me rends compte que mon histoire est pas pire longue. Donc, je vais me tenir à l’essentiel. Euh.......

Je sais pas trop ce qui est essentiel. Bref, je continue donc.

La soirée a continuée, on a essayé de trouver d’autres endroits pour étancher notre soif. Mais disons que Kyoto est assez tranquille sur ce côté là. Et comme toute bonne ville japonaise, il est très difficile de voir de quoi on l’air les bars vu que ça se passe souvent au sous-sol ou sur les étages supérieurs. Nous avons faits quelques arrêts. Rien de remarquable. Puis Alex, JP et Catherine sont retournés à l’hôtel pour être en forme le lendemain.

Je suis donc Marc-Alex, Pat et Jane afin de trouve run petit endoit relax ou prendre un petit verre. Finalement, nous trouvons un endroit sympathique, avec terrasse qui donne sur la rivière. En prime, de la Guinness. Marc-Alex est conquis. Je fais de même. Seul léger désagrément, sur la terrasse, on doit sasseoir par terre devant une petite table! Pour 10 minutes ça va, pour 2 heures, c’est autre chose. Mais les grillades étaient bonnes!!

On a été sages, donc on sera en forme pour demain.

Samedi 28 juillet 2007


Le réveil a été moins difficile que la veille, même si nous avons dépassé l’heure de départ prévue de 9h. En effet, cette journée là s’annonce chargée, car nous devons nous rendre à Osaka ce soir.

Mais bon, faut avouer qu’Osaka est à environ 15 minutes de Shinkansen de Kyoto et que de toute façon, la plupart des temples ferment leurs portes autour de 16h. Mais bref, pas de temps à perdre.

Jane nous aide à choisir notre carte de bus pour la journée. En fait, toutes les cartes dans la machine étaient les même, mais le soleil qui plombaient leur avaient donné des teintes différentes! Génial!

Bon, une petite marche pour commencer la journée jusqu’au Toji, temple érigé en 794 lorsque Kyoto est devenu la capitale nippone. L’attrait majeur est sans contredis sa pagode à 5 étages, la plus grande du Japon à 57 mètres de haut. L’entrée : 500yens. À vrai dire, à part la pagode, y’a as grand chose d’autre à voir. Donc, on se disperse en essayant de prendre la meilleure photo possible, puis on repart pour de nouvelles avanetures!





Destination suivante, le Nijo Castle (Nijo-jo). Là, on est sur de pas le manquer. Et pour s’y rendre, un long trajet d’autobus! Sur la carte, ça paraît petit. Mais en fait, ça nous a pris pas loins de 45 minutes. Certains en ont profité pour faire une sieste! D’autres pour filmer ceux qui faisaient des siestes!!! Je suis du 2e groupe!!! Parce que quand les japonais s’endorment, ils ne s’accotent pas la tête sur un dossier ou une épaule charnue. Et non, ils dorment la tête bien penchée par en avant, ce qui est très bon pour les vertèbres du coup apparament!!! Et la tête valse de gauche à droite. Et quand tu es à l’arrière du bus, et bien c’est une marée de têtes qui valsent en même temps selon les aléas de la route!!! Tout un spectacle.

Nous y arrivons enfin au Nijo Castle. Ancienne demeure impériale détruite par un feu au 18e siècle et reconstruit au siècle suivant, il est reconnu pour son architecture Momoyama (ah ben r’gard comment c’est intéressant). Comme tout bon château japonais, le site est entourée d’une tranchée remplies d’eau afin d’empêcher l’ennemi de pénétrer l’enceinte à n’importe quel endroit. À l’intérieur de grans murs protègent encore les demeures qui s’y trouvent. Afin d’accéder aux bâtiments, il faut tranverser une séries de portes, toutes aussi grandioses les unes que les autres. Le style japonais se ressent vraiment dans ces sculptures et les bois y est omniprésent.





Le seul bâtiment qui peut être visité (malheureusement, les photos étaient interdites) est le Ninomaru Palace qui habrite plusieurs chambres de réception et bureaux ainsi que les demeure du shogun, le général de l’armée impériale. Il y a plusieurs choses intéressante dans cette architecture. Tout d’abord, comme c’est le cas couvent au Japon, toutes les chambres sont recouvertes de tatamis. Évidemment, ici, on se promène nu pieds ou nu-bas si vous préférez.

Ensuite, les chambres sont toutes regroupées au milieu et elles sont entourées d’un corridor continu. Ce corridor en bois, était fabriqué afin qu’il crauqe lorsqu’on marche. En effet, un espace volontaire était laissé entre la structure et les planches de recouvrement et liées par de petits crochets en métal qui craquaient comme une vieille porte qui manque d’huile quand on y mettait le pied. Ceci étaient pour empêcher de se faire attaquer le soir par des intrus tentant de se faufiler discrètement dans le palais. Et finalement, les murs extérieurs, qui sont tous faits de portes en bois, donc movibles, arborant des carreaux ou des feuilles de papier blancs y sont apposées. Ça fait assez typiquement japonais merci. Mais c’est génial, surtout pour la lumière.

Le reste du terrain lui, est rempli d’une multitude de jardin et d’étangs assez jolis. Plus loin, nous devons traverser une autre tranchée d’eau afin d’accéder au Honmaru Palace. Celui-ci comporte seulement 4 bâtiments, donc une infime partie des 55 bâtiments originaux qui ont été déménagés ici lors de l’ère Edo.

Pour l’architecture, il faut au moins visiter un château au Japon. Disons que c’est le Château de Versailles ou celui de Sissi. Les châteaux nippons sont beaucoup moins dorés mais beaucoup plus pratique. Disons que les japonais ne démontrent pas leur richesse comme les occidentaux.

Avec les jambes bien dégourdies, nous nous dirigeons ensuite vers Gion, le quartier des Geichas. Ici, on y retrouve plusieurs restaurants et salles ou les Geichas offrent leur spectacle. Mais malheureusement pour nous, c’est souvent cher et assez réservé.

Malgré tout, après un bon repas chinois (décidément, on ne mangera pas beaucoup de japonais), nous traversons les rues de Gion parmi les nombreuses demeurent en bois. Nous trouvons sur notre chemin quelques Geichas et nous demandons poliment une photos avec elles. J’avoue que ça fait assez touriste merci.





Puis, en passant devant un Bouddha géant dont nous n’avons pu nous approcher, nous nous dirigeons vers le Kiyomizudera (Temple de l’eau pure) qui se trouve juché sur une colline. Donc, une bonne montée pour se rendre jusqu’à l’entrée. Mais, pour passer le temps, les rues étroites menant au temple sont remplies de petits magasins vendant souvenirs et artisanats locaux qui rends la randonnée plus intéressante. Les nombreuses poupées, éventails, potteries et autres articles typiques font la joie d’une majorité de touriste.

Avant d’atteindre le temple principal du Kiyomizudera, nous passons devant une grande pagode rouge, assez impressionante, puis une série de marche nous mènent sur un plateau d’ou nous pouvons admirer une des plus belle vue de Kyoto, apparament. Car en ce samedi ensolleillé, la vue est loin d’être pitoresque. Sur la ville repose un épais brouillard, que je suspecte être du smog, qui au dessus de Kyoto est le symbole même de l’ironie. Si Kyoto ne peut se défaire du smog, quelle ville pourra le faire?

Mais bref, nous continuons notre chemin jusqu’au temple ou y est aménagé un grande terrasse d’ou les visiteurs peuvent encore une fois admirer le paysage. Parmi la tonne de visiteurs, on remarque quelques japonaises habillées en yukatas, kimonos plus légers et moins formels pour les jours d’été. Et la foule est en majorité japonaise, ce qui surprend légèrement.
Le parcours est sympathique, les jeunes demoiselles aussi! Par une journée plus dégagée, j’admets que le pasage doit être très inspirant. Puis, sous la terrasse du temple, il y a un endroit ou on peu gouter à l’eau de source de la montagne qui dit-on aurait des vertus de guérison. Malheureusement, je n’étais pas malade lors de notre randonnée, donc je n’ai pu vérifier!

En redescendant vers la vile, nous recroisons encore les nombreuses boutiques, donc si jamais vous venez, vous pouvez attendre à la fin avant d’acheter votre poupée ou vos tasses!

Il était malheureusement déjà l’heure de nous rendre à Osaka, question d’arriver pas trop tard et de profiter de notre soirée. Donc, on passe par l’hotel pour aller chercher nos sacs et puis hop, nous voilà dans un train (c’est pratique d’avoir un hotel à côté de la gare!).

Arrivé à Osaka, il s’agit maintenant de trouver l’hotel. Alex et JP avaient réservé, mais ils ne savaient pas du tout c’était ou et comment s’y rendre! Génial. Vous vous dites que j’ai dû prendre la situation en main. Eh bien, pas du tout! Heureusement, les gars au comptoir d’information ont été assez généreux de leur temps pour nous aider et Catherine a aidé les gars à se retrouver un peu. Pour ma part, je me laissais guider, ça fait du bien parfois!

Finalement, après 15 minutes d’attente sur un quai bondé, puis 5 minutes dans un train bondé, pusi 10 minutes dans un taxi qui sait pas ou y va, nous sommes rendu. Et l’hotel est bien sympathique. Nous nous y arrêtons le temps d’une douche pour se sentir plus fraîche. Pour ma part, j’ai même pris le temps de m’endormir en regardant du baseball. Typiquement japonais!

Puis, nous décidons de nous rendre dans Dotombori. En prenant le taxi, il pleuvait légèrement, durant le trajet, il s’est mis à tomber des gros clous de 3 pouces et quart. Évidement, nous, les gars, n’étions pas armés de parapluies, chose que Catherine avait fait en sortant de l’hotel. Vu que ça avait pas l’air de s’arrêter, j’ai fait un Daniel Boone de moi-même et suis parti à la quête de protèges-mouilles pour mes compagnons mâles. C’est pas tous les jours que tu va acheter 4 parapluies dans un dépanneur. J’ai versé une petite larme tellement le moment était poétique.
Dotombori est une des rues les plus animée et surtout éclairée d’Osaka. C’est assez démesuré le nombre de néons qu’il y a ici. Pire qu’à Tokyo? Pas nécessairement, mais la rue est étroite donc ça l’air pire. Et évidement, nous sommes au Japon, donc il y a du bruit partout! Des arcades, du monde qui gueulent pour vous inviter dans leur resto pas invitants, qui veulent vous vendre des lunettes ou vous donner des mouchoirs.

Nous trouvons donc un resto grillades style Yakiniku et après avoir loborieusement réussi à commander notre bouffe, nous continuons notre tour de ville de nuit. Et il a arrêté de pleuvoir. Youppi pour les parapluies à 5$. Ici à Osaka, tu peux pas vraiment t’ennuyer. En fait, c’est comme Tokyo mais en plus concentré! Après une bonne marche, Alex nous incite à aller visiter un Wine Bar! Très bonne idée, surtout que ça faisait longtemps que je n’avais pas bu de bon vin.

Disons que les vins étaient......moyens. Sans plus. Mais ça débutait bien la soirée. Et vu qu’on avait été sage la veille, on s’est permi un peu plus de folies. Puis, Alex avait déniché un endroit ou nous pourions nous déhancher duran tune partie de la nuit, le Grand Café. Ça pas été facile de le trouver, surotut que le X sur la carte n’avait pas été fait sur le bonne rue!

Mais bref, on a trouvé et c’était bien. Il y avait même des Jack & Coke!!! Juste pour toi Fillion! Une pizza et quelques Long Island Iced Tea plus tard, Alex et moi on décide d’aller explorer un peu plus les alentours. Finalement, c’est plus beau dans les rues quasiment que dans les bars. Je me comprends!

Bref, tout ça pour dire que deux gentilles demoiselles nous ont invité dans leur bar qui était très sympa. On a eu ben du fun, j’imagine à regarder les photos. Puis, un petit ramen avant d’aller se coucher, pour bien digérer.

Il est bien confortable mon lit!!! Et merde, j’ai oublié mon parapluie dans un bar, je me souviens plus lequel!

Dimanche 29 juillet 2007

Réveil pénible, mais ça vous vous en doutez. Catherine est déjà partie vers Tokyo ou son vol de retour l’attend. Les gars, nous, on se traîne jusqu’à l’extérieur pour se rendre compte qu’il ne fait pas chaud, on crève plutôt! À la limite de l’insupportable.

Mais bon, nous sommes à Osaka, donc vaut mieux en profiter le plus possible. Premier objectif, le Umeda Sky Building ou, apparament, il y aurait un Floating Garden. Nice!

À partir d’Osaka Station, il suffit de marcher un kilomètre dans un tunnel pieton pour s’y rendre. Mais ça, c’est quand tu le trouve le tunnel! On a donc fait le tour, ça nous a pris une demi heure. Au gros soleil. Avec un léger mal de tête. Pas idéal.
Finalement, nous atteignons le fameux monument de verre et d’acier qui s’élève à 173m au dessus d’Osaka. Admission : 600 yens. L’ascenseur monte assez vite. La japonaise à côté de nous fait des petits bruits qui semblent indiquer qu’elle n’est pas à l’aise. Marc non plus n’est pas à l’aise. Et finalement, on obtient une belle vue d’Osaka. Une vue légèrement brumeuse par contre, comme dans toutes les grandes villes l’été quand il fait 39°C! Parce que oui, il y avait un thermomètre qui indiquait 39°C! Belle journée pour la piscine ou rester écrasé chez vous devant l’air climatisé. Surtout pas pour aller visiter un jardin.......d’asphalte. Parce que oui, ici au Japon, un garden c’est pas nécessairement vert. Un garden, c’est comme un terrase, un endroit plat, souvent vide, qui sert juste à marcher dessus. Fausse représentation vous dites? You bet! Mais la jeune fille de l’entrée est trop sympathique pour que je lui dise ma façon de penser. Des fois en voyage, on se fait avoir. Et des fois, on se fait avoir royalement, comme là.

Bref, on retourne peinards vers Osaka station en se cherchant une croûte à casser. La recherche fut plus difficile qu’anticipée. Finalement, c’est dans un resto de bagels que nous avons élu domicile pour le diner. Et ce, entourés de femmes! Que des femmes! Faut croire que les hommes n’aiment pas les bagels ici. Moi, maintenant, j’adore!

Nos réserves d’énergie sont basses et nous contemplons de plus en plus l’idée de retourner vers la maison. Ah oui, j’avais oublié de vous dire que l’hotel n’était pas près de la gare, donc il a fallu trainer notre sac à dos toute la journée. Le dos mouillé vous dites? On aurait dit qu’on soratit de la douche.

Finalement, on se décide à aller au Osaka Castle. Un château qui a été détruit 3 fois par des envahisseurs et puis la foudre. L’oeuvre que vous apercevez maintanant a été érigée en 1913 et rénovée en 1997.

Le terrain sur lequel il se trouve a l’air assez grand. Et il fait chaud, mais ça j’pense que je vous l’ai déjà dit. Donc, quand un petit train sur roue se positionne devant nous et indique que le trajet est de 2km pour se rendre au château, on n’hésite pas à embarquer. Mais bon, faire le tour du château c’est 2km, mais si tu passe à travers, ç prends pas plus de 10 minutes!
Y’avait du monde en masse et le château est assez beau. La petite atmosphère familiale était très japonaise. Mais bon, je dois dire que le coeur n’y était plus ou plutôt les jambes. On s’y est donc attardé plus ou moins.

On a été durs sur nos corps d’athlètes meurtris. Les longues journées de marche et le courtes nuits de sommeil ne font pas bon ménage. Mais quand tu as aussi peu d’occasion de visiter, faut bien souffrir un peu!

Pas de tracas, on se prends un taxi jusqu’à la station de train. Le moins on marche, le mieux ça sera pour tous. Et le retour s’est fait sur le signe du sommeil. Parc ontre, nous avions prévu apercevoir le Mont Fuji lors de notre retour, donc on s’est assis du côté gauche du train. Nous n’avions cependant pas compté sur la présence des nuages et des orages. Tant pis, ce sera pour la prochaine fois.

Somme toute, Kyoto ça vaut la peine, mais vaut mieux cibler d’avance ce qu’on veut voir. Cependant, si vous chercher le nightlife japonais, attendez à Osaka, même si dans le fond ça ressemble à Tokyo.

Sur ce, dans moins de 24h je serai en route pour Bali! Je vous en donne des nouvelles au retour!

Ciao

Pace

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