lundi 27 août 2007

Bali (2e partie)

Bon, ça été un peu long, mais voici quand même la 2e partie de mon voyage à Bali. Ne vous en faites pas, il y en a une 3e qui s'en viens dans pas long......j'espère!!!

Samedi 11 août 2007

J’ai vérifié la veille l’heure du départ du bateau qui fait la navette entre les Gilis. Départ à 8h30. Sinon c’est 15h. À vrai dire, on a besoin d’un peu d’action et Trawangan semble la place parfaite pour la trouver.

Donc, lever à 7h et petit déjeuner au Cocunut. Tiens, une crêpe aux bananes. Je vais essayer ça. Ah, ici c’est du café de Lombok, mais toujours avec des miettes de café dans l’fond. Cela dit, la salade de fruit est excellente et la banana pancake exquise. Bon j’exagère un peu, mais ça fait du bien.

On repart avec tout notre tralala et nous prenons le chemin qui passe à travers l’île, suggestion de la propriétaire écossaise du Coconut. On traverse donc le village, car Gili Air est l’île avec la plus grande population locale, malgré qu’elle soit la plus petite. Et partout, y’a des enfants qui jouent au soccer, des chats à queue torudue et des coqs. Ah ça des coqs, y’en manquent pas. Mais y sont ou les poules? Par contre, nous n’avons rencontré qu’un seul varan (dragon de Komodo) et ce lors de notre arrivé. Ces animaux sont vraiment fénoménals.

Arrivé au quai, la file était déjà longue. Peu importe, nous achetons nos billets quand même, 4000 rupiahs pour 2 (50 cents). Bon, à ce prix là, on n’est pas regardant. Le bateau, ou devrais-je dire barque, a l’air plus ou moins neuf. Un bon vieux bateau de pêcheur. La distance entre la surface de l’eau et le rebord du bateau est d’environ 2 pouces. Sécuritaire. Le bateau est rempli à pleine capacité, la moitié touriste et l’autre moitié locale. Le trajet prendra 50 minutes.

En arrivant à Trawangan, la horde de locaux nous proposant un tour de cimodo est imposante, mais pas trop féroce. Faut dire que quand tu débarques sur cette île là avec ton gros sac à dos, ils te voient transpirer des signes de piasses au lieu de la sueur.

Car oui, ici aux Gilis, il fait beau et chaud. Tout le temps. D’ailleurs, il y a une bonne explication pour ça et en bon scientifique que je suis, je vais tenter de vous expliquer. Dans cette région, les vents dominants arrivent de l’est et qu’y a-t-il à l’est des Gilis? L’île de Lombok bien sûr! Et sur l’île de Lombok se trouve le Rinjani, un volcan actif (dernière éruption en 2004) s’élevant à 3726m au dessus du niveau de la mer. Donc, quand les nuages arrivent, ils s’accrochent au Rinjani et n’atteignent jamais les Gilis. Un paradis je vous dis. Ainsi donc, sur les plages de Gili Air ou Trawangan, vous observez en vous faisant dorer la couenne un parking de nuage autour du Rinjani. Impressionant.

Bon, revenons à nos chats (y’a toujours autant de chats ici). Nous cherchons donc un hotel et les offres sur la rues semblent plutôt rares vu la quantité d’établissements. J’entends entre les branches que la saison est innhabituellement occupée. Donc, ça va être dur de négocier un bon prix.

On se rend au Beach House, proposition trouvée sur un forum. Malheureusement, la dernière chambre vient d’être louée. Le gars me propose de m’inscrire sur une liste de réserve. Euh, non merci. Entre temps, Alex était allé voir à côté. Heureusement, ils leur restaient une chambre, avec air climatisé en prime. L’établissement se nommait Tir na nOg (qui veut apparament dire Terre des Jeunes en gaellique) et était constitué d’un pub irlandais qui louaient aussi quelques chambres. À vrai dire, je ne m’attendais pas à grand chose, mais j’ai été agréablement surpris. La chambre est propre et bien décorée avec une salle de bain correcte qui sent pas les boules à mittes. Vendu.

En plus, le gars de la réception va nous aider à acheter des tickets pour le bateau qui retourne à Bali. Excellent. On part donc à l’aventure puisque la chambre ne sera pas libérée avant midi. C’est une île de fêtards je vous disais!!!

Donc, nous marchons sur la Main (y’a juste une rue de toute façon) bordée de restos, d’hotels et bien sûr, de Dive Shops. Parce que la plongée ici, c’est ultra important. En fait, c’est une des bonnes raison de venir ici, mis à part le climat et la tranquilité. J’aurais bien aimé faire mon cours, mais malheureusement ça prends 4 jours et on est un peu serré dans le temps. Tant pis, la prochaine fois j’imagine.

Apparament que le tour de l’ïle se fait super bien en vélo. Donc, on décide d’en louer, à 30000 rupiahs (3$) pour la journée. Mais à vrai dire, je sais pas pourquoi on les a loué au gars qui avait l’air le moins fiable. Et ses vélos, avaient l’air encore moins fiables que lui. Peu importe, nous partons à l’aventure.




Nous avions parcouru un peu plus de 500m quand l’envie terrible de se saucer nous vient. Il fait chaud et les plages sont belles, pas dur de se convaincre. Donc, on stoppe tout et on se jette à l’eau en laissant nos vélos accottés sur un arbre. Ça c’est la vie mes amis!!! On se lance un peu le ballon de foot, question de se délier les bras et se faire dorer en sportifs. Y’a pas à dire, avec le Rinjani en arrière plan, la vue est vraiment inspirante.

Nous repartons vers le nord de l’île ou il y a de moins en moins de monde et donc de moins en moins d’hotels et de restos. Les routes sont sabloneuses et mon vélo à 3 piasses me donne du fil à retordre. Néanmoins, nous attreignons la pointe nord de l’île ou sont alignés plusieurs petites huttes ou on peut prendre un rafraichissement. Au menu, jus d’orange et d’ananas. On mange santé ici!!! La vue est encore une fois magnifique, mais là, plus de Gili Meno, plus de Lombok, plus de Rinjani, au large c’est la mer. Juste la mer. Le sable blanc (blanc foncé mettons), l’eau bleu turquoise et la mer à perte de vue sous une hutte en dégustant un bon jus d’orange frète.......trouvez le qualificatif que vous voulez, moi je n’en trouve pas d’assez grand.



Avec tout ça, on n’a pas avancé beaucoup. Cependant, le côté ouest de l’île s’annonce moins pitoresque. À vrai dire, il n’y a pas grand chose, mis à part des chemins en gros sable mou qui me font regretter de ne pas avoir pris un vélo à 4 piasses. Pas évident, j’ai même perdu légèrement mon sang froid.

Alex : Ben voyons, énerve-toi pas. C’est l’fun.
Moi : Le fun? Si j’ai du fun en c’moment, y’a tu quelqu’un qui peut me l’dire, parce que j’m’en rends pas compte!

Je vous laisse deviner de quel film cette réplique savoureuse est tirée.

Finalement, nous revenons à notre hotel, toujours sur nos vélos du tiers-monde. Comble de malheur, il est 12h30 et la chambre n’est toujours pas prête. On s’asseoit donc juste à côté de la porte en regardant le gars en train de nettoyer la chambre. Pas de pression mon gars!

Une bonne douche et on va se remplir l’estomac au resto du Beach House à côté. La terrasse sur le toit est pas mal, le Club Sandwich aussi. Je sais pas pourquoi, mais la Bintang rentre très bien aujourd’hui! Et puis deux filles viennent s’allonger sur les chaises longues pour prendre du soleil un peu. La plupart de leur temps, elles l’ont passé à essayer d’arranger leur bikini pour ne pas laisser des traces de strap. La corde en haut, en bas, attaché, détachée. C’est pas mal moins compliqué pour un gars, je dois avouer! Juste avant de partir, je leur jase un peu. Apparament qu’il n’y a pas de party ce soir! Un samedi? Ben voyons! Le party nous fuit vraiment. Cela dit, d’après moi elles sont australiennes. J’ai pas une bonne moyenne avec les australiennes. On va surement se recroiser anyway, c’est pas comme si on était à Tokyo!

Nous décidons d’aller profiter un peu plus de la plage. Nous repassons devant une table de ping-pong. Pas cher, 1$ la demi-heure. J’aurais dû m’abstenir. Les échanges de pratique étaient pas mal, mais Alex m’a planté royalement durant deux matchs ultra-frustrants. Bon, je suis venu ici pour relaxer, donc plus de ping-pong.

Plus au nord, face au bar/lounge/resto Horizontal, il y avait des genre de sofas-lit étendus sur le sable. Bon, un peu trop relax pour moi, surtout qu’ils étaient tous pris, je décide donc de me jeter sur ma serviette Molson Ex tel un bon québécois à Old Orchard. Alex, lui, pas de serviette, préfère se confectionner un lazy-boy en sable. Le résultat? Bof.




Ici, c’est comme Oka. Sauf que l’eau est bleue, le sable est propre, les gens sont beaux et pas pleins de tattoos et on est en Indonésie. C’est mieux donc? Pas nécessairement. Y’a des coraux, qui sont beaux à voir, mais pas doux pour les pieds. Donc la baignade, comme à Gili Air, on repassera. Le frisbee et le ballon de foot est donc de mise.

Retour donc à l’hotel ou on décide de relaxer un peu plus. Pour s’assurer de ne pas dépenser trop d’énergie, on se prend une hutte équipée d’une télé et d’un lecteur DVD de 1re génération (assez magané). On regarde donc Strasky & Hutch en sirottant une bonne Bintang. Pas de stress, la soirée commence relax. Moitié du film, on décide finalement d’aller casser la croûte.

Pour ce faire, nous retournons au Horizontal. Y’a pas à dire, cette place a vraiment de la classe. Et la clientèle aussi, en général. Là, ce soir, y’a pas grand monde. Néanmoins, on va quand même bouffer. Le Mojito fait la job et Alex commande un Caipirinha aux fraises vraiment délicieux. Ensuite, je me suis laissé tenter par des côtelettes d’agneau de Nouvelle-Zélande. Mettons que j’ai mangé des côtelettes de porc meilleures que ça. Et quand t’as 3 bouchées de viandes, les patates pillées sont mieux d’être bonne. Elles l’étaient. Mais il y a une leçon à tirer, vaut mieux rester local, t’en a plus pour ton argent.

On revient finalement au Tir na nOg pour une bonne pinte. Finalement, ce sera une grosse Bintang bu à la bouteille. Je me sens tout d’un coup comme si j’étais dans un bar miteux, genre l’Alouette sur St-Laurent. Je me demande aussi si une Bintang tablette c’est aussi bon qu’une Laurentide. De toute façon ici, tu laisse ta bière 5 minutes sur le comptoir et elle est rendu tablette.

Je dois avouer qu’après 8 mois de flirter avec des asiatiques, on perd le tour avec les caucasiennes. C’est toujours plus compliqué. Ma 2e Bintang m’a compris elle et elle nous suggère de changer d’endroit. On se retrouve donc au Rudy’s ou la veille il y avait eu un méga party!

On nous avait prévenus, mais là c’est vraiment dément. Vous vous souvenez qu’il n’y a pas de police ici. Eh bien, sur les murs (même si le bar est dehors) du Rudy’s, y’a des champignons avec des têtes de dessinés partout. Et croyez-moi, les barmans s’y connaissent en champignons, y sont juste trop fous ces gars là. Un des plus survolté nous offre un drink de bienvenue, Arak orange. L’arak, c’est la boisson locale et c’est fort. Heuresement, l’orange apaise le goût et la ténacité du cocktail.

À la télé, y’avait du tennis en direct (peut-être pas) de Montréal. Faut ben être en Indonésie pour voir ça! Et le match : Dancevic – Nadal! Wow! Pis en plus Dancevic a gagné un set. La foule doit être folle. J’ai versé une larme. Mon whisky-coke (extra-strong) m’a ramené sur Terre.

On a rencontré du ben beau monde et on s’est couché moyennement tard. Pas de méga-party, mais on réussi à avoir du fun pareil. N’oublions pas, ce sont des vacances relax!!!


Dimanche 12 août 2007

Je vous averti, le récit d’aujourd’hui va être court. Manque d’inspiration? Vous verrez.

On se lève, il est 12h30. Nous avions besoin de sommeil faut croire. Finalement, on se décide d’embrayer la 2e et d’aller déjeuner/dîner au Beach House. Pas de terrasse aujourd’hui, on fuit le soleil et la chaleur. Y’a quelqu’un qui a mis une bûche de trop dans le foyer! Je reçois mon fish burger. C’est à ce moment que le gars vient annoncer à Alex qu’ils n’avaient plus le tuna melt qu’il avait commandé. T’aurais pu venir lui dire avant mon homme. Pas fort!!!

On voulait aller courir sur la beach, mais la marée était trop haute. On voulait joueru au volleyball de plage, mais on n’avait pas de ballon. On voulait aller faire un trip de snorkelling, mais le départ tait à 10h30. On voulait peut-être aller pêcher, mais on n’a jamais trouvé la place. Nous nous sommes donc retrouvé sur la plage, comme hier. Passionnant? Non. Mais relax par exemple.

La journée est belle et l’eau est claire, donc je vais nous louer des masques, tuba et palmes pour aller explorer les fonds marins. Disons que le matériel à louer a déjà été neuf à une époque autre que la notre. J’ai dû changer de masque et de plame pour cause de problèmes de strap. Mais tout ça a vallu la peine, car le spectacle est vraiment impressionant. La variété de poisson est incroyable et même si le corail a été endommagé par la pêche à la dynamite (oui oui), c’est quand même beau. Cependant, le courant était fort et il était difficile de rester sur place. Tu dois donc commencer au bout de l’île et tu termine ta course à l’autre bout. Vu mon endurance légendaire, je n’ai pu tenir le coup longtemps. Par contre, ça a vallu les 20000 rupiahs (2 $).

On commence à se rendre compte qu’on risque de manquer d’argent avant notre retour sur Bali. Heureusement, Alex a encore de Yens et y’a des bureaux de change sur l’île. Et c’est pendant cette discussion que le côté malsain de l’île m’a vraiment frappé. Auparavant, je m’étais fait offrir de la marijuana a plusieurs occasions, de l’ecstacy de temps en temps et même des champignons qui valent un ticket pour le paradis selon certains. Mais là, sur la rue, y’a un gars qui m’as offert de la cocaïne, pas cher pas cher. Ça, c’est un petit peu trop pour moi. Heureusement que la gang de déficient intellectuels de Koh Phangan n’est pas ici, on aurait droit à une épidémie d’overdoses. Au moins, les touristes ici, ils savent vivre.

De retour à l’hotel, on se tape la 2e partie de Strasky & Hutch. Je suis pas fan d’arrêter un film et de regarder la suite le lendemain, mais là c’était bien. Alex va régler les billets pour le bateau de demain, 550 000 rupiahs, une aubaine comparé aux 600 000 de l’aller. Du coup, il change ses Yens et on est bon pour se payer la traite ce soir.



Au menu, encore du poisson frais. Le red snapper a toujours l’air aussi bon, Alex se laisse donc tenter. Pour ma part, ce sera des fettuccini au saumon fumé, question de se remémorer une bonne soirée qui a débuté au Blue Lagoon, un certain soir de mai à Koh Samui. Le resto appartient à un Dive Shop, mais la bouffe est bonne, comme partout sur l’île. Nous nous laissons tenter par une bouteille de rosé locale. Ça goûtait le mélange de vin rouge et blanc. On en a donc commandé une autre bouteille.

Pendant notre souper, il y a eu une panne d’électricité, comme il y en a plusieurs sur l’île. Aussitôt, les lumières de notre resto se rallument. Y niaisent pas avec le puck icitte!! Mais bon, une demi-heure plus tard, en croisant des anglaises rencontrées la veille, nous apprenons que toute l’île est encore dans le noir, mais que les quelques restos dans notre coin fonctionnent avec des génératrices! On a bien choisi l’endroit!!!

Le repas emplement terminé, nous nous dirigeons une fois de plus vers le Rudy’s qui semble être le seul à avoir un peu d’action. Il y a encore du tennis à la télé en direct (surement pas finalement) de Montréal. J’ai le goût de jouer au tennis, là, tout d’un coup. Suis-je influençable? Ben non voyons.

Les barmans se souviennent de nous : Mike & Jim. Oui, j’ai repris le pseudonyme de Mike. Il avait été assez fructueux en Thaïlande, je me suis dit qu’il fallait le sortir un peu. Malheureusement, je ne sais pas pourquoi, mais Alex s’est soudainement transformé en Jim. Apparament que c’est de ma faute. « C’t’un fait Jim » (Slap Shot).

Nous passons de discussions en discussions : belges, françaises, anglaises, italiennes (wow!). Tout le monde est bien sympathique. Sur le point de tirer ma révérence, j’aperçois Alex (ou Jim) en discussion avec deux filles locales. Elles sont sympathiques les indonésiennes. Et apparament, Mike et Jim sont bien appréciés là-bas.

La nuit a été courte.


Lundi 13 août 2007

Le lever a été, disons, difficile. Le bateau partait à 11h donc on s’est donnée juste assez de temps pour faire nos baggages puis aller prendre notre déjeuner compris (qu’on n’a pas pris la veille). La banana pancake était bonne, mais on ne peut en dire autant du jus d’orange, très moyen.

C’est le temps de partir, nous arrivons sur la plage (le bateau ne part pas du quai) vers 10h30. On sait pas trop c’est le quel notre bateau donc on s’informe. Le mec nous demande si on a un gros billet. Ben non, juste celui-là. Ça pas l’air de faire son affaire. Finalement, il consulte son beau-frère (j’imagine) et ça va être correct.

Tout le monde se place en tapon sur la plage près du nateau en attendant d’embarquer. Et si on était 6 pour s’en venir, là on est au moins 25. Ça fait du monde à messe. Heureusement, le bateau est beaucoup plus spacieux.

Tout à coup, y’a un gars, que j’imagine australien (je sais pas pourquoi, c’est toujours australien qui me viens en tête en premier), dans la fin trentaine, bronzé à l’os, barbe pas faite grisonnante, grosse lunettes fumées style Aviator, en costume de bain orange, torse nu et une grosse Bintang à la main se pointe. Il jase au monde en anglais, aux matelots indonésiens en indonésien. Genre de gars typique qui est resté trop longtemps ici pis maintenant y’est pogné pour rester. Veut, veut pas, quand tu reste longtemps ici, t’as pas trop le goût de retourner en ville.

Le gars aide le monde à embarquer les bagages et les entasser dans un p’tit coin. Les gens embarquent n’importe comment et plus personne qui vérifie nos tickets. Trop facile. Mais vu qu’on n’a pas poussé, ben on se retrouve en avant du bateau ou ça brasse. Le gars australien descends nous voir (y’a un 2e étage) en gougounes, il a fini sa Bintang, on est prêt à partir. C’est lui notre capitaine!!! Wow!!!

Le point positif d’avoir un plus gros bateau, c’est le poids qui aide à rendre le voyage moins rock & roll que l’aller. Le désavantage d’un gros bateau, c’est le poids qui ralentit le voyage d’une bonne demi-heure. Cela dit, j’aime mieux 3h de ça que 2h30 de ce qu’on a eu il y a 3 jours. Cependant, je n’ai pas trop eu la chance de reprendre du sommeil. Dommage.

Donc trois heures plus tard, mon iPod a été rentabilisé car sinon j’aurais été obligé d’écouter les italiens s’obstiner, nous arrivons dans un port. Apparament, ce serait le Benoa Harbour qui me semble par contre assez différent de quand on est parti. Un des matelot met l’encre à 100m du bord. Et on attend. Ben voyons. Elle est donc là la crosse. Bravo les 50000 rupiah d’économie. Finalement, une chaloupe motorisée vient nous chercher en premier, les bagages en deuxièmes. En attendants, nos colis, les chauffeurs de taxis nous font un brin de jasette avec les questions habituelles. D’ailleurs, voici un top 5 des questions les plus posées pendant notre voyage :

1. Where you from? (partout)
2. You want transport? (surtout à Ubud, mais sinon partout)
3. How long are you in Bali? (question qui suit where you from?)
4. Mango, Ananas, Sarong? (sur la plage)
5. Do you want (mettre ici la drogue de votre choix) ? (aux Gilis et seulement aux Gilis)

Finalement, un mec accepte de nous amener à Ubud, notre prochaine destination. Et c’est pas à côté Ubud. Enfin, c’est pas trop loin non plus, disons une soixantaine de km. Ça nous a pris 1h15, 170 000 rupiahs (20$). Parce que même si les rues sont larges, y’a du traffic et dans le traffic, y’a des vendeurs de journaux. Y sont légèrement aggressif dans leur vente.

- Where you from?
- Canada.
- England?
- No. Canada.
- Australia?

Comme en Thaïlande, on fitte pas. On n’est pas un couple et on n’est pas anglais, ni français, ni allemands, ni australiens, ni italiens. Pas grave, j’aime bien ça pareil.

Finalement, nous arrivons à Ubud et on remarque tout de suite le changement. On est loin de la frénésie de la ville, Ubud c’est beaucoup plus village. On sent rapidement que le rythme de vie est beaucoup plus relax. J’essaie de me retrouver avec le minimum de cartes qui se trouvent dans le Lonely Planet et vu qu’on n’a pas réservé d’hotel, on n’a pas vraiment de destination fixe.



Finalement, le taxi nous débarque sur la Monkey Forest Rd., la genre de Ste-Catherine d’Ubud, juste en face d’un guichet automatique. En effet, il ne me restait plus que 20000 rupiahs (2$) et Alex juste assez pour payer le taxi. Puis, après avoir retiré un autre million, nous partons à la chasse d’un hotel.

Premier arrêt, nous passons devant le Warsa’s. Cet endroit m’avait été recommandé par Diane (qui je pense aime plus Bali que moi). Nous sommes donc allé voir une chambre pour se donner un aperçu. La chambre était pas mal et le prix raisonnable, mais vu que c’était notre premier hotel, nous avons décidé d’aller voir une autre place.

Nous nous retrouvons donc au Ubud Inn avec son jardin vraiment impressionant. On nous montre une chambre avec lit double vraiment bien puis finalement un chambre avec 2 lits simples au 3e étage avec une vue imprenable sur le jardins et ses plamiers gigantesques. Vraiment, pour la vue et les lits super confos, on a été convaincus, malgré le prix plus élevé. Satisfaits de notre choix, je me suis ensuite rendu compte qu’il n’y avait pas d’air climatisé mais bine une grosse fan au plafond. Mais bon, on s’est vite rendu compte que l’air climatisé n’est pas tellement nécessaire ici à Ubud.


Après avoir cassé la croûte légèrement au resto de l’hotel, nous partons vers le marché. Un des employés de l’hotel, Mario, nous arrête pour nous poser quelques questions. Finalement, vu qu’on n’a pas trop de plans pour le lendemain, il propose de nous conduire dans les endroits intéressants autour d’Ubud pendant la journée. Parce que la région autour d’Ubud est remplie de petits villages ou l’art balinais est l’éncomie par excellence. Donc, au menu, spectacle de danse traditionnelle, peintures, sculptures en bois, plantation de café, volcan, temple et terrasses de riz. Ça semble bon. Départ, demain matin à 9h.

La randonnée sur la Monkey Forest est plutôt intéressante et parsemée de boutiques pour de refaire une garde-robe et se magasiner de l’art balinais pas cher. Puis, gros party au parc de soccer avec plein d’enfants et de jeux. On sait pas trop pourquoi. Nous arrivons finalement au marché qui ressemble à une grand marché aux puces extérieur. On y retrouve les mêmes articles qu’ailleurs, mais là les venderus sont légèrements plus insistants. Néanmoins, je m’attendais à pire. Ici, à Ubud, on t’offre plein de chose mais si t’es vraiment pas intéressés, ils ne te poursuivent pas. Par contre, si tu montre un certain intérêt, là ils vont tout faire pour te vendre quelque chose : des peintures, des sculptures, des t-shirts, des sarongs (tissus qu’on se met autour de la taille pour faire comme une jupe). Y’a vraiment de tout et l’art balinais est vraiment intéressant. Faudra y revenir avec une valise de surplus !!!

Le soleil se dirigeant vers son lit, en revenant vers l’hotel, Alex consulte le déplinat qu’une jolie demoiselle lui avait offert sur la rue et qui proposait des massages. Je dois avouer que l’idée m’a semblé très bonne. Finalement, un des filles sur la rue nous emmene dans une petite maison au fond d’un jardin (y’a vraiment des jardins partout ici). Le massage a fait du bien et une heure c’est en masse. C’était légèrement douloureux par endroits, mais j’imagine que c’est ce qui fait du bien. J’ai bien failli m’assoupir d’ailleurs si ce n’avait pas été de la musique traditionnelle qui tombait légèrement sur les nerfs. C’est un genre de mélange d’Indou avec beacoup de cuivre et de Thaï avec les flûtes. 15 minutes ça va, une heure c’est long par contre.

En sortant, nous avons fait face à notre première pluie du voyage. Je dois avouer que c’était à l’opposé de notre voyage en Thaïlande. La douche a donc été de mise et nous nous sommes alors rendus compte que le petit appareil qui était supposé de chaffer l’eau marchait plus ou moins bien. Grosse déception.

Finalement, on sort pour un bon repas et on se retrouve alors au Lamak, resto assez chic ou la cuisine était vraiment fameuse. Le repas 5 services était trop alléchant pour refuser et les 240 000 rupiahs (27$) n’étaient pas un obstacle. Faut dire que les repas à 27$ au Japon sont rares, surtout dans des restos comme ça. Le magret de canard était succulent, tout comme la soupe à la citrouille et le gâteau au coconut et ananas.

Bien rassasiés, nous essayons de trouver un endroit pour prendre un digestif. On se rend vite compte qu’Ubud n’est pas la place pour des fêtards. Peu importe, nous nous retrouvons dans un bar reggae et le duo qui présentait des classique de Bob Marley était très bon. Ceci dit, ce fut vraiment compliqué de commander deux bières, car il ne me restait que des grosses coupures de 50 000 rupiahs (5$) !!! Mais fianlement, notre Bintang a bien terminé notre soirée.

Ah oui, ici les trottoirs, c’est n’importe quoi. En voici la preuve!!!



Faut prendre ça relax des fois. Demain matin, 9h tappant on part avec notre nouvel ami Mario!!!

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