mardi 4 septembre 2007

Bali (3e et dernière partie) *snif* :(

Bon, pardonnez mon retard, mais voici enfin la dernière partie de mes aventures balinesques!!! Dire que ça fait presque 3 semaines que je suis revenu! Ouach, ça passe vite.


Mardi 14 août 2007

Les nuits sont légèrement fraïches à Ubud, donc on dort bien et une fan c’est bien assez. Aussi, le matin, nous nous félicitons d’avoir choisi cette chambre, car la vue y est splendide. Le jardin, illuminé par la lumière du soleil levant, est vraiment magnifique. J’ai une p’tite larme sur la joue gauche.......euh non, pas tant que ça!!!

Notre petit déjeuner terminé, nous allons nous préparer pour notre départ. Il est maintenant 9h01 et le téléphone de notre chambre sonne. C’est Mario qui s’impatiente en bas! T’inquiètes mon homme, on s’en vient.

Il commence donc à nous expliquer le parcours de la journée que nous quittons tranquillement Ubud. Premier arrêt, une danse traditionnelle balinaise mettant en vedette le Barong et la Rangda. En gros, le Barong est un genre de gros lion qui représente les forces sur la terre (en conséquance le bien). En revanche, la Rangda est la grande sorcière du mal et de la mort. La danse sert donc à illustrer la bataille entre le bien et le mal. Même si le bien gagne parfois, le mal en fait tout autant. C’est l’équilibre! Le spectacle était mieux qu’à Ulu Watu aussi. Mais un spectacle à 10h le matin, avec les yeux dans la graisse de bines, c’est pas l’idéal.

En chemin, on commence à jaser de plus en plus avce notre ami Mario (c’est ce qui est marqué sur sa carte d’affaire). En lui disant que nous travaillions au Japon, il a commencé à avoir plus de jasette. Il a donc passé une bonne partie de la journée à nous parler des japonaises et combien elles aimaient Bali et ses histoires de jeunesses avec quelques étrangères orientales. On en est venu à un commun accord selon lequel les japonaises aiment qu’on leur porte attention, mais que ce ne sont pas le sjaponais qui vont leur donner. Voilà pourquoi beaucoup de japonaises sont attirées par les étrangers! Et en plus ici, à Bali, des endroits romantiques, il n’en manque pas!!

Il est bien gentil notre ami Mario, mais ça doit lui coûter cher de klaxon. Vraiment c’est hallucinant, ils klaxonnent tout le temps les gens ici. Un petit coup ici pour dire que tu va dépasser et un gros coup là pour dire : « Eille le gros, tu vois ben que t’accroche tout le monde avec tes bambous! »

Bref, nous nous dirigeons ensuite vers les galleries de peinture. Dans l’art balinais, c’est surtout le travail du bois qui est reconnu mondialement. D’ailleurs, lorsqu’on se promène dans les rues avoisinantes d’Ubud, les ateliers de sculptures de bois et de pierre se succèdent à un rythme infernal. Et ce ne sont pas seulement des petites sculptures. Parfois, on peut apercevoir des Bouddhas ou des Barongs et autres éléments de la culture balinaise qui peuvent atteindre 6 ou même 8 pieds de haut. La plupart d’ailleurs sont fabriqués pour l’exportation. La fabrication de meubles est aussi importante et j’ai failli céder à la tentation, car on peut facilement les envoyer par bateau. Mais bon, ou c’est que j’vais mettre ça?

Malgré tout, plusieurs personnes viennent jusqu’à Bali et magasinent dans les nombreuses galleries qui rassemblent plusieurs artistes de la région. Celle que nous avons visitée, la Nayu Art Family Gallery, présentait des oeuvres d’une cinquantaine d’artistes, traditionels comme modernes. La difference entre les deux? L’art tradionnel utilise généralement de la peinture à l’eau et les détails de la peinture (et des détails, il y en a en masse!) sont dessinés préalablement au crayon. L’art moderne lui utilise la peinture à l’huile mais parfois, l’art traditionnel peut utiliser de la peinture à l’huile pour obtenir des couleur plus vives. Et croyez-moi, le résultat est franchement impressionant. Certaines toiles représentant des terrases de riz sont vraiment réalistes et de loin, on pourrait croire qu’il s’agit d’une photo. D’autres qui montre des scenes de villages au pied des volcans sont parsemées de petits détails. Par curiosité, j’ai demandé combien de temps une toile de style tradionnel mesurant environ 4 pieds par 3 pieds pouvait prendre à réaliser. Environ quatre mois!!! Ouch. C’est du travail en maudit!!!
Malheureusement, nous n’avions pas vraiement les moyens de nous les offrir et l’espace dans nos sacs à dos était limité. Tout de même, je recommande cette visite à n’importe qui se rendant dans cette région.
Puis, il était maintenant temps d’aller visiter un atelier de sculptures en bois. Comme je l’expliquais plus tôt, les sculptures de bois sont vraiment omniprésentes à Bali. Sauf que, comme tout article destiné aux touristes, la qualité peut être excellente comme vraiment mauvaise. Dans cet atelier cependant, la qualité y est irréprochable. Un des guide nous explique alors qu’un même sculpteur travaillera sur son oeuvre du début à la fin. Les seules autres personnes qui y toucheront feront le sablage et le polissage (avec de la cire à chaussure!). De plus, les sculpteurs sont spécialisés dans un certain type de sculpture, soit les animaux, les visages, les personnages mythiques et autres. La qualité du bois est aussi importante et différents bois sont utilisés. Beaucoup de choses font que les sculptures peuvent se vendre très cher : la sorte de bois, la grosseur, le détail et même ce qui est représenté par la sculpture. Ceci dit, les scultures en vente dans cet ateliers étaient vraiment belles mais légèrement hors prix pour nous. Malgré tout, ici, vous acheter de la qualité.

Toutes ces belles oeuvres nous ont légèrement creusé l’appétit. Mais avant, nous arrêtons dans une plantation de café balinais. Ici le café est très important et le balinais en sont fiers. Sur le terrain, nous n’y retrouvont pas que du café. En effet, Mario nous explique que les terrains sont grands et fertiles ce qui pousse les propriétaires à y faire pousser d’autres choses. Entre autres, on y retoruve du cacao (rouge ou vert) et des ananas. C’est vraimenet drôle de voir pousser un ananas, car il garde la même apparance du début à la fin. Au début vous avez donc un tout petit ananas.

Nous y avons donc goûté du café balinais méangé avec du cacao. Et ma fois, c’était vraiment bon. Tellement, qu’Alex et moi on s’est laissé tentés et on en a acheté quelques sachets. Aussi, Mario nous a parlé des vertus énergétiques du café au gingembre avec de faire plaisir à sa copine le soir venu. Nous avions des doutes qui n’ont toujours pas été confimés. À suivre.....

Là, on commençait à avoir vraimenet faim. Heureusement, c’était rendu le temps de la pause. Pour ce faire, nous nous sommes rendus en bordure du Gunung Batur, volcan dont la dernière éruption remonte à 1998. L’endroit est vraiment impressionant car une route longeant une montagne en face du volcan nous permet d’avoir un point de vue global de l’endroit. On y aperçoit donc le cone du volcan et son lac. Cependant, l’endroit est énormément touristique et les vendeurs de cochonneries (la qualité n’est pas terrible) sont comme des mouches. Heureusement, Mario nous avait averti et nous a dit de refuser catégoriquement toute offre qu’ils font.


Mario nous laisse finalement devant un resto ou nous pourrons goûter à un buffet comprtant plein de bouffe indonésienne. Au menu, riz (nasi goreng) et nouilles (mi goreng) indonésiennes, poulet et sauce aux huitres, boeuf stroganoff (indonésien?), banana pancakes, etc. Disons que la quantité a gagné sur la qualité. Mais le pire, c’est que tu es assis devant la fenêtre à admirer le paysage et y’a des dizaines de vendeurs qui viennent dans la fenêtre essayer de te vendre des trucs. Un peu trop intense!!!

L’estomac étiré au maximum, nous reprenons la route. Nous nous rendons alors au Pura Tirta Empul (Temple of the Holy Water). Il est vraiment bien situé dans le creux d’une vallée entouré d’arbre. On y retrouve plusieurs bains publics pour les Hindous remplis d’eau venant des montagnes du coin. Sympathique comme endroit, mais pas essentiel. Tout de même, c’est bien de voir la forêt un peu.




Finalement, en retournant vers Ubud, notre chauffeur et commentateur Mario nous amène sur une route ou nous pourrons observer et sur prendre des photos des terrasses de riz. La chose qui nous frappe au début c’est que la route à voie simple n’est pas vraiment faite pour accomoder tous ces touristes. Et il y en a beaucoup qui arrêtent ici. Ceci dit, les terrases de riz sont construites dans une vallée très accessible ce qui rend l’expérience agréable. Les photos que j’y ai prises sont vraiment magnifiques. On ne peut trouver un paysage plus représentatif de Bali. Il me faut absolument une peinture de ça!!!



Et voilà, notre randonnée dans les alentours d’Ubud est terminée. Nous demandons donc à Mario de nous laisser devant l’entrée de la Sacred Monkey Forest qui se trouve à quelques mètres de notre hotel. Dans ce parc privé, on y retrouve 3 temples construits pour des rites Hindous ainsi qu’une multitude de singes grisâtres qui y ont élu domicile. À vrai dire, j’ai été un peu déçu, je m’attendais à plus. Seul la bataille de singes à été un peu excitante. Le gros Maurice aurait volé la banane du petit Sylvestre. Pauvre lui, il ne savait pas qu’il avait affaire à la gang des Crazy Macaques. Il est encore aux soins intensifs!!

Sur cette invention de mon imagination débordante, nous retournons à l’hotel ou Alex me confie qu’il manque vraiment d’action dans cette ville. Il planifie alors qu’un transfert à Kuta en soirée serait envisageable afin de profiter du Night Life un peu puis que nous en sommes à notre dernière soirée balinaise. Pour ma part, j’ai quelques doutes sur cette aventure soudaine. D'autant plus que nous devrions payer une deuxième nuit ici plus la nuit à Kuta. Financièrement, ça fait aucun sens, mais physiquement, ça ferait du bien d’alle se déhancher un peu.

Je laisse donc à Alex le soin de réfléchir à nos plans futurs pendant que je retourne au marché pour faire quelques emplettes et ramener quelques souvenirs pour la famille. Seul, j’ai pu explorer un peu plus les recoins du marché, car Alex n’est pas un très grand magasineur. Moi, c’est mon côté fille faut croire. Il en faut bien un!!!

De retour à l’hotel, Alex relaxait sur le bord de la piscine et scrutaiyt le Lonely Planet pour étudier son plan de base. Finalement, il m’avoue qu’ici on est bien et que prendre ça relax, c’est important. J’acquiesce et nous commandons deux grosses bintang pour fêter ça. Puis, un français se met à nous jaser. Nous, en bons voyageurs et cousins, nous lui dévoilons nos découvertes durant la dernière semaine. C’est fou comme c’est plaisant de parler des choses que tu as vues et de comparer si ceci est mieux que cela et ainsi de suite. Mais ici, c’est dur parfois de choisir quelque chose plutôt qu’autre chose. Tout est tellement différent et intéressant.

Pour le souper, je convaincs Alex d’essayer la spécialité locale, le canard. En fait, le canard fumé est la spécialité de la région d’Ubud, mais au Bebek Bengil, c’est le canard frit la spécialité. Néanmoins, nous nous y rendons avec l’appétit sur le bout des lèvres. De devant, le resto a l’air de rien et vraiment peu peuplé. Cependant, quand on y pénètre, c’est immense et y’a beaucoup, beaucoup de monde. D’ailleurs, on nous emmena dans le fond du jardin (ils aiment ça les jardins ici!!) et ça pris au moins 3 minutes de marche. Sans farce!!!

Donc, nous nous commandons une bouteille de Shiraz pour pas trop se couper la faim piur ensuite avoir à choisir une autre bouteille vu la collection restrainte de l’établissement ce soir. Pour ma part, j’ai choisi la spécialité, soit le canard frit. Et ici, pas de dentelles, comme au St-Hubert, ils prennent un demi-canard, soupoudrent d’herbes indonésiennes et font frire le tout. Le résulat est délicieux, mais un canard n’a vraiment pas autant de viande qu’un bon gros poulet. Donc pour dessert, le Tiramisu était de mise. Excellent!!!

Ce qui me frappa le plus ici, c’est la quantité de japonais. Normalement, je pensias qu’ils devaient passer leur temps autour de Kuta ou Nusa Dua ou Sanur, les endroits ou on retrouve les hotels de luxe et les boutique des grands couturiers pour pas cher. Mais j’ai été étonnament surpris du nombre qui se trouvait à Ubud. Et s’ils se retrouvent dans ce resto, c’est que c’est écrit dans un livre quelconque (il est inscrit dans le Lonely Planet) et ils y mangent la spécialité (le canard frit). Je suis donc peut-être devenu plus japonais que je pensais!!! J’ai peur!!!

Le reste de la soirée a été, vous le devinez, assez tranquille. Un petit verre au Ary’s Warong afin de digérer notre repas. Un petit verre est une expression plus ou moins appropriée car le Long Island Iced Tea d’Alex rendrait jaloux une version SuperSize dans n’importe quel resto de fast food américain et mon Mojito comportait assez de menthe pour que j’ai l’haleine fraîche jusqu’en septembre. Puis, au bar reggae, j’ai pu comparer la Bintang à l’Anker, une autre bière indonésienne. J’ai pas trouvé la différence. Vaut mieux en prendre une deuxième!!!

Bon, dodo maintenant. Demain matin, petite visite éclair au marché, puis direction Kuta pour notre dernière journée balinaise.


Mercredi 15 août 2007

La nuit de sommeil a été bonne. Je profite de notre dernier déjeuner pour prendre une dernière banana pancake. Délicieux. Mieux que le jus d’orange qui goûte le concentré trop dilué. Nous partons ensuite pour le marché ou Alex doit faire d’autres achats. Le matin, c’est plus calme que l’après-midi et on peut plus facilement obtenir de bons prix. C’est comme ça qu’on a obtenus deux dragons de Komodo pour 10$. Et même en les regardant maintenant, la qualité est pas si mal.

Mario nous avait proposé de nous mener jusqu’à Kuta, mais finalement, j’ai pas trop compris son histoire, c’est son cousin qui a fait le voyage. Pour 200 000 rupiahs, nous allions donc laisser nos gros sacs à dos à l’aéroport et ensuite, direction Kuta pour une journée plage afin de finaliser notre bronzage. Départ 10h30 pour se faire bloquer la route en face du terrain de soccer. En effet, il y avait un exercice militaire en vue de la fête de l’indépendance de l’Indonésie deux jours plus tard.

Nous avons donc passé un bon 15 minutes à attendre en jasant avec le cousin. Comme la plupart des balinais, c’est un type super sympathique qui manque pas de jasette. Nous avons donc appris qu’il parlait français et assez bien en plus. Parce qu’ici à Bali, les gens parlent vraiment tous plusieurs langues. La plupart parlent indonésien et anglais, mais beaucoup y ajoutent une, deux voir même trois langues afin de se trouver du boulot comme guide touristique. En ordre, je dirais que le japonais vient en premier (ils ont vraiment beaucoup d’argent ces japonais), ensuite le français puis l’allemand et l’italien. Ça résume aussi la majorité de touristes qui viennent ici!! Mais selon le cousin, les balinais aiment mieux les européens ou les occidentaux car ils voyagent seuls et les habitants peuvent ainsi leur proposer leurs services. Par contre, les japonais voyagent en groupes et achètent souvent des packages ce qui n’aide pas l’économie locale. Parfois, on en voit quelqu’un uns qui ont lâché le troupeau et ça fait bizarre!!

Comme prévu, le trajet a pris une bonne heure et quart. Nous avons donc laissé nos bagages à la consigne de l’aéroprt. Plus léger, nous avons mis le cap sur Kuta et sa chaleur suffocante. On vous prévient de ne pas louer de scooters pour se promener dans Kuta et je comprends maintenant pourquoi. Les rues sont étroites et le monde conduit n’importe comment. C’est vraiment mieux de laisser un chauffeur local s’occuper du klaxon!!

Arrivé à Kuta, on sent la chaleur nous écraser et les trottoirs faire fondre nos crocs. On sent aussi nos estomacs s’auto digérer donc on décide de se trouver un resto. Nous avons été assez local depuis le début du voyage, donc voici venu le temps du « remember your home food time ». Nous nous assoyons donc à l’intérieur du chic Pizza Hut devant la plage et à l’air climatisé. Au menu, un pizza medium à la viande et croûte farcie accompagnée de pains à l’ail gratinés (ça te rappelle de quoi ça Mayrand?) et une salade (pour Alex....). Combien ça coûte vous coyez? Au Québec, environ 35$. À Kuta, 13$. Vive l’Indonésie.


Bien rassasiés, nous nous installons sur la plage de Kuta qui je dois dire est vraiment plaisante. Premièrement, le sable est bon et pas de coraux pour te déchirer les pieds. Deuxièmement, elle ne descend pas trop rapidement, donc tu n’es pas pogné dans un paquet de monde en te sauçant. Troisièmement, y’a du beau monde ici, du trèèèèèèèès beau monde même. Un spectacle pour les yeux. Et finalement, il y a les vagues. S’cusez, c’est pas des vagues, c’est des tsunamis. Je me suis déjà dit que j’avais vu des grosses vagues à Wildwood ou Myrtle Beach ou même Biarritz, mais là on est dans une autre ligue. À un moment donné, en ayant de l’eau à la taille, j’ai sauté et la vague a passé au moins 3 pieds au dessus de moi. Euh, un peu trop danzzzzzereux merzzzzzzzi.........s’cusez, j’avais de l’eau dans le nez!

Beaucoup de locaux sont postés sous les arbres afin de vous louer une planche de surf ou vous offrir une bouteille d’eau ou un Fanta Orange (pour les fans de Crush!). Ils jouent de la musique et se font dorer la couenne (même s’ils sont déjà foncés....). Ils parviennent même à séduire quelques caucasiennes de passage. La belle vie quoi!!!

Finalement, Alex se décide de louer un plache de surf. Pour ma part, les derniers essais on été peu fructueux. Ça me semble pas facile ici avec les grosses vagues mais je décide quand même de tenter ma chance une vingtaine de minutes. Disons qu’ici, à Kuta, c’est une bonne place pour commencer. En effet, il y a deux « breaks », une vagues plus grosse au large et un plus petite qui se forme lors du retrait de l’eau, à quelques mêtres du bord. C’est donc cette dernière qu’on doit apprivoiser avant d’aller vers les grosses. Un détail cependant : le courant de fond (retour vers la mer) est assez puissant.

Donc, sans m’en rendre compte, j’ai commencé à dériver tranquillement vers la première vague. Tout semblait calme pourtant, mais les vagues viennent par cycles. Alors que l’eau commence légèrement à monter, je m’installe sur ma plache et je commence à nager. Je me retourne alors pour voir ou la houle est rendue pour aperçevoir ce mur d’eau d’environ 6 à 8 pieds qui s’apprête à me casser dessus. Je nage le plus vite que je peux pour essayer de limiter les dégats, mais la vague m’avale tout rond et je suis propulsé vers le bas pendant que la planche virvolte dans les airs. Ça dû être spectaculaire de la plage!!! Néanmoins, je réussi après avoir avalé une tasse d’eau plutôt salée à rembarquer sur ma planche juste avant la deuxième vague, tout aussi gigantesque. Et vous savez quoi? Le résultat a été le même. Mais là, j’ai paniqué un peu, surtout que la planche a glissé sous moi pour venir me frapper le derrière de la tête. J’ai donc repris le contrôle de ma plache et j’ai tout donné afin de retourner sur le rive le plus rapidement possible. Rendu sur le sable, j’étais complètement vidé et légèrement sonné. Pu jamais le surf!!!

Je décide donc de relaxer pendant qu’Alex continue sa quête de la vague parfaite. Je jase donc avec un gars de la place qui m’offre des cours, mais bon on manque un peu de temps, notre avion est ce soir. À la place, je décide de me faire brûler sur la plage, parce qu’il fait extrêmement chaud et le soleil tape à fond.

Rendu vers l’heure ou le soleil commence à tomber, on décide de se taper une petite marche vers le nord en direction de Legian et Seminyak. La plage est belle et large, surtout à marée basse. Nous croisons donc plusieurs matchs de soccer improvisé sur le sable humide. Supposément qu’on pourrait trouver ici des restos sur le bord de la plage assez classe. Mais bon, faut croire qu’on s’est pas rendu assez loin.


Finalement, nous revenons à notre plan initial, soit de trouve rune piscine ouverte au public pour se décrotter et se baigner un peu. Pour environ 5$, nous avons eu droit à une douche, la piscine et une bonne Bintang. C’est pas le meilleur deal qu’on a eu, mais ça fait du bien. Encore là, on fittait pas. On était seuls dans la piscine qui se trouvait juste à côté d’un resto. Les gens nous regardaient bizerement. Mais bon, nous étions enfin propres pour nous dénicher un resto convenable pour notre dernier repas balinais.

En marchant vers le centre de Kuta, nous passons devant un resto assez classe ou un DJ faisait jouer de la musique techno à fond la caisse. On y reviendra plus tard. Nous passons ensuite devant le Hard Rock Café ce qui nous rappela notre dernière soirée en Thaïlande. Heureusement, cette fois-ci, je risque de manger plus que deux bouchées de mon sandwich!!! Je décide donc d’aller terminer mes achats dans les petites ruelles du coin. C’est quand tu cherches quelque chose que tu le trouve jamais!! Un autre chapitre de la loi de Murphy!!

Finalement, on retourne au resto techno pour nous rendre compte que la musique était rendue plus relax, genre house. Mais bon, l’endroit est vraiment bien donc nous prenons une table près de la piscine. Un Long Island Iced Tea (la vedette du voyage) plus tard, nous recevons notre repas. J’avais préalablement troqué mon maillot pour une tenue plus confortable pour l’avion. Alex, lui, a décidé de garder son look de plage jusqu’au Japon.

Puis, soudain, une autre panne d’électricité. Cette fois-ci, pas de génératrice et nous sommes plongés dans le noir, pendant un bon 5 minutes. Puis, la lumière réapparu en même temps que nos pâtes et la méga salade grecque d’Alex. Car, pour bien dormir, rien de mieux qu’un bon plat de pâtes!!!

Le dernier repas terminé, il n’est que 20h45. Notre vol est dans 3h, soit 23h55. Nous avons donc outrepassé la suggestion d’arriver trois heures à l’avance et nous avons rejoint la rue Legian. Cette rue est remplie de bars et de clubs, il fallait donc voir un peu de quoi ça avait l’air. C’est sympathique, surtout les gentilles demoiselles qui vous donnent des dépliants de leur bar.


Puis, nous sommes arrivés devant le monument érigé à la mémoire des victimes des attentats de 2002. En effet, c’est sur cette rue que les deux bombes ont explosé le 12 octobre 2002, un samedi soir très achalendé. À 23h05, un « kamikaze » fait exploser une bombe dissimulée dans son sac à dos à l’intérieur du Paddy’s pub. Tous ceux qui s’en sont sortis imdemnes se sont donc retrouvés dans la rue face au bar. C’est alors que 15 minutes après la première explosion, une bombe beaucoup plus forte dissimulée cette fois dans une voiture explose devant le Sari Club qui se trouvait juste en face du Paddy’s Pub. Le résultat : 202 morts dont 164 étrangers (incluant 88 australiens). C’est ahurissant!!! Vraiment! Le monument est donc érigé à l’emplacement ou se trouvait le Paddy’s Pub. Maintenant, tout est revenu dans l’ordre, mais quand on voit le monument et le nom des victimes, on se rend compte de la tragédie qui s’est produite ici.

Donc, pour finir ce voyage sur une note positive, nous décidons de nous prendre un dernier breuvage alcoolisé pour la route. Pour ce faire, nous décidons d’aller au nouveau Paddy’s Pub qui se trouve un peu plus loin. Faut dire que le gars devant l’entrée était convaincant.

- Hey man, come in, it’s All You Can Drink!!!
- But I just want one beer
- One beer is ok. Then you can have more!!!

Nous pénétrons donc dans l’établissament lorsque nous tombons face à face avec un écriteau SECURITY CHECK en grosses lettres rouges. Le gars de la sécurité me regarde 2 secondes, puis me demande de circuler. Ici, je dois précicer qu’Alex et moi on traine nos sacs à dos remplis à craquer de linge de rechange et de bébelles qu’on a acheté dans les boutiques. C’est vraiment rendu sécuritaire depuis 2002. N’importe quoi!!! C’est peut-être mon allure ou le fait qu’il est seulement 21h15 et qu’on est un mercredi.

Nous suivons notre plan initial. Une bière et puis zoom, nous sommes partis. Les autres voyageurs eux s’en donneront à coeur joie toute la nuit en buvant des drinks dans des petits aquariums de poisson rouge!!!

Nous avons donc besoin d’un taxi et comme partout, c’est pas les offres qui manquent. Un gars nous offre de nous amener à l’aéroport pour 50000 rupiahs (5$). Je m’ostine avec lui en lui rappelant que c’est juste à côté. Finalement, nous embarquons dans un taxi officiel avec un « meter ». Finalement, ça nous a coûté 25000 rupiahs!!!!

Et voilà, c’est ici que le tout ce termine. Cette semaine de rêve est maintenant, retour à la maison, au Japon!!! Pour tous ceux qui se poseraient la question : oui, Bali c’est vraiment magnifique et vous ne manquez pas votre coup si vous venez ici. Un autre conseil, venez avec votre être cher, car en dehors de Kuta, c’est vraiment une île pour les couples. Et romantique!!!


Selamat Jalan !!!

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