dimanche 10 juin 2007

Bangkok ou la ville Marché aux Puces!

Bon, alors voici la dernière partie de mon voyage en Thaïlande. Y'était temps je crois, surtout que ça fait un mois que je suis revenu. Mais l'inspiration et le temps ne se rencontrent pas souvent. Bref, gâtez-vous!!!

Merci pour les bons commentaires sur mon écriture. J'essaie de faire de mon mieux pour vous faire visualiser les situations que je rencontre ici. Tant mieux si ça marche.

Bientôt des récits sur le Japon!!!

==============================================

Vendredi 4 mai

Nous sommes tous revenus sains et sauf à l’hotel. Une courte mais bonne nuit et nous sommes prêts à repartir pour Bangkok.

Avant de partir, on retourne prendre le pouls de la plage. Le soleil est au rendez-vous et aucun nuage à l’horizon. C’est la dernière fois avant un bon bout de temps qu’on va voir ça! La plage je veux dire. Le soleil, espérons qu’il va nous suivre!

Le temps d’aller régler les chambres puis aller porter les scooters, on est parti vers l’aéroport. Toujours aussi rustique. Mais efficace au possible. Notre vol est à 13h15. Il est présentement 11h30. On remarque alors qu’il y a un vol à 12h. Pat demande alors si on pourrait pas changer de vol. À 30 minutes avant le décollage, faudrait rêver pour voir ça.

La préposée inspecte nos passeport puis elle-même nous propose de prendre le vol de 12h. Trop facile!!! On assecpte donc la proposition en s’assurant qu’ils mettent nos bagages dans le bon camion, ou plutôt chariot! On passe le détecteur de métal entre deux palmiers et on attends 10 minutes avant d’embarquer dans le petit train (genre celui de Disney World pour t’emmener du parking à l’entrée) pour nous amener à l’avion. C’est alors que Charley fait une autre de ses savoureuses observation :

- Ici à l’aéroport de Koh Samui, la sécurité c’est important. La barrière pour séparer l’intérieur de l’aéroport de l’extérieur, c’est une haie.
- Comment veux-tu franchir une haie?
- Y’a juste le gars du 110 mètres haies qui peut rentrer ici sans son ticket!!!

C’est des petites choses comme ça qui te rappellent que t’es pas chez vous. Mais que ça marche pareil, pis que c’est correct de même. Comme les fils électriques dans les poteaux. Vous les avez surment vus dans quelques unes des photos que j’ai mis sur mon site. C’est broche-à-fois, à la limite dangereux. Quand il pleut, tu entends un petit crépitement quand tu passe à côté des transformateurs. Mais ça marche pareil et pis eux ils ont pas besoin de plus que ça.

On arrive finalement à l’avion de Banane Air (Bangkok Air pour ceux qui se souviennent pas). Il est à hélice et a pas l’air très jeune. Pour ajouter à l’expérience, l’hotesse de l’air a vraiment l’air blasée, écoeurée au coton de sa job mal payée (une supposition de même). Faut dire que sur un vol de 50 minutes, passer un repas à tout le monde, du jus, du café, ramasser, y faut pas que tu t’asseois sur ton steak trop longtemps.

Arrivée à Bangkok, il pleut. Surprise! Surtout que pour la première fois en une semaine, il devait faire soleil toute la journée à Koh Samui. Le temps gris nous suit faut croire!

Pat va essayer de changer son billet d’avion, nous on relax pis on magasine les taxis pour se rendre à l’hotel. Ici c’est pas la concurrence qui manque. Mais vu qu’on arrive dans la partie vol domestique, l’achalandage à la sortie est de beaucoup diminué. Heureusement. Finalement, y’a une fille bien sympathique qui vient nous offrir un taxi. Me souviens plus du prix, mais ça me semblait raisonnable.

Elle sort dehors et nous conduit à un......pick-up. Pas un pick-up comme à Koh Samui et Koh Phangan, un vrai pick-up. Et neuf en plus. Pas de signe de compagnie de taxi non plus. Le gars prends nos bagages et les mets dans la boîte. Sécuritaire vous dites? On hésite, puis on se laisse guider. Moi je monte en avant, les gars gardez un oeil sur les bagages!!! J’avais précisé à la fille le nom de notre hotel. Première chose que le gars me demande : « Where are you going? » Je la sens pas pantoute cette ride de taxi là!

Sur l’autoroute, ça va, les bagages sont en sécurité. Et l’autoroute, c’est toute une autoroute, 7 voies de large. Pas de danger de traffic ici. Mais dans les petites rues, t’as un peu la chienne que quelqu’un vienne te picker ton sac quie st dans la boîte pendant que toi, t’es confortablement assis dans la cabine.


Finalement, on réussi par arriver à l’hotel avec tous nos bagages. Le lobby a l’air bien, comme tout hotel qui se respecte. J’avais pris la peine de réserver la veille. La réceptioniste ne trouve pas la réservation. Génial! Au moins il reste des chambres. Il doit en rester pas mal, parce que je vois pas grand monde qui se promène.

L’ascenseur doit dater de la première guerre mondiale et l’étage ou se trouvent nos chambres ressemble étrangement à un asile psychiatrique. Ou un hopital. Faites votre choix. Les chambres sont quand même assez propres. La porte de la salle de bain est rongée dans le bas. Ça fait pas très classe. Au moins y’a l’air climatisée. Parce qu’il ne pleut plus, mais c’est humide en titi.

En bon voyageurs caucasiens, nous nous dirigeons donc vers Khao San Road, le royaume du magasinage pas cher pas cher. Pour nous y rendre, le gars à l’entrée de l’hotel nous propose de prendre un tuk-tuk (
http://en.wikipedia.org/wiki/Tuk-tuk). L’avantage c’est que l’hotel offre le tuk-tuk gratuit pour aller à Khao San Road.

Et sur Khao San Road, tu te sens touriste. Touriste à mort. Les thaïlandais vendent et toi t’achètes. On vient de débarquer du tuk-tuk et un gars s’approche pour nous offrir un taxi pas cher. Euh, désolé le grand, mais j’ai pas pris un tuk-tuk jusqu’ici pour prendre ton taxi pis aller ailleurs!

On va manger dans un resto qui me semble salubre. Une grosse Chang pis un Pad Thai. Celui-là est mieux d’être bon. Nous sommes envahis de caucasiens. C’est à ce moment que je me suis rendu compte à quel point on voit pas vraiment la Thaïlande dans ces endroits comme ça. Pas le choix, on est attiré par tout ce qui attire les autres étrangers. On est touriste, faut s’assumer. Fianlement, le pad thaï est pas si pire. C’est déjà ça!


On fait notre shopping pépère. On négocie à fond. Peu importe c’est quoi. Même si le gars te demande 100 bahts (3,50$) pour un t-shirts, tu va essayer de le faire descendre à 50. C’est maladif! Cela dit, après cette escapade, j’ai réussi à trouver quelque chose pour tout mon monde. Et pour pas cher en plus!

On se retrouve sur une autre rue et Charley regarde les jeans. Ici, si tuporte une grandeur respectable, tu peux te trouver des jeans vraiment pas cher. On arrête devant un kiosque (constitué d’une table et d’un toit en tissu) et la vendeuse semble déterminée à vendre quelque chose. Bref, elle part faire le tour de la rue pour trouver le modèle et la grandeur que Charley lui a demandé. Dix minutes d’attente et elle est toujours pas revenue. Il décide de laisser tomber et on continue notre quête.

Rendu 100m plus loin, la madame nous retrouve avec 4 ou 5 paires de jeans. Sa d.termination l’emporte, Charley décide d’essayer. Toutes les paires sont des 36, mais pas une n’est le modèle qu’il a demandé. Il les essaie quand même, dans une ruelle. Et ça sent le vomi. Et pis y fait chaud. C’est pas le Carrefour Laval.


En revenant sur Khao San Road, on croise un petit stand avec une fille qui écrase plein de petits fruits de la grosseur d’une clémentine avec la peau mi-orange mi-verte. L’autre fille à côté met le jus dans des bouteilles de plastiques. Et ben c’est ça leur jus d’orange fluo. Bref, je sais pas quelle sorte d’orange que c’est, mais c’est chimique! Cela dit, c’est rafraîchissant!

Les jeans et autres articles pas cher achetés, on retourne faire un power nap à l’hôtel. Pour ma part, je suis crevé. Complètement vidé. Disons que j’ai pas trop le goût de repartir en soirée.

Finalement, les boys décident d’aller san Sukhumvit, quartier supposément chic, pour aller au New York Steakhouse, question de manger local. Donner des indications à un chauffeur de taxi à Bangkok, c’est tout un sport. Le problème majeur, c’est que tu sais jamais s’il a compris ou pas. Finalement, il nous débarque quelque part. Et il fait chaud, collant, gluant même.

C’est une soirée pour une terrasse. Mais là, pour l’instant, je file pas trop. Et la chaleur, ça aide pas. Bref, on trouve pas le New York Steakhouse, mais on tombe sur le SteakOne. Bof, du steak c’est du steak!

L’avantage de manger de la viande en Thaïlande, c’est que c’est pas cher. Je commande un plat de roast beef pour 300 bahts (10$). Débile. Un des meilleurs que j’ai mangé. Et les autres aussi ont commandé des bons morceaux. Dire qu’un repas comme ça au Japon, tu t’en tire pas en bas de 50$.

Bref, le ventre bien rempli, on décide de se promener un peu dans le quartier autour et essayer de trouver un club dont on avait entendu parler. Pour ma part, j’essaie tant bien que mal de suivre le rythme.

Et la vue est assez troublante. Partout, on croise de jeunes thaïlandaise légèrement vêtues accompagnées d’un caucasien grisonnant, habituellement vêtus d’une chemise hawaïenne. Vous vous rappelez les mecs de l’aéroport? Pareil. Et là, pendant que Charley retire de l’argent, deux filles nous font de l’oeil sur la rue. On sourit. Puis un mec, 65 ans facile, arrive et sort une liasse d’argent et commence à discuter avec les filles. Il repart 2 minutes plus tard avec la plus petite à son bras. Troublant!!!

On était averti, mais tant que tu l’as pas vu, tu réalises pas. Et pis c’est pas comme Amsterdam. Dans le quartier rouge, les filles sont dans les vitrines. Ici, elles se mélangent à la population. Et Amsterdam, c’est un show, une attraction. C’est mieux encadré faut croire. Et les touristes sont là généralement pour voir plutôt que consommer. Alors qu’ici à Bangkok, les mecs viennent seulement consommer et le profil du consommateur typique est assez typique merci. Donc, le quartier rouge attire toute sorte de touristes, alors que l’asie du sud-est semble attirer les plus perverts et peut-être les plus cheaps. Mais ce n’est qu’une opinion.

On se trouve finalement un bar pour prendre une bière relax. Pas facile de discerner les filles qui travaillent de celles qui sont là juste pour prendre un verre. Moi, je m’endors quasiment dans ma pinte de Kilkenny que je ne finis pas d’ailleurs (signe que ça file vraiment pas).

Je file donc à l’hotel et je laisse les autres découvrir les plaisirs de Bangkok la nuit. Heureusement, l’hotel distribue des petits papiers pour remttre aux chauffeurs de taxi afin qu’ils puissent vous y amener. Et pour vous dire l’avantage de prendre un taxi par rapport au tuk-tuk, le trajet a pris 20 minutes et ça m’as couté 65 bahts (2$). Le tuk-tuk charge environ 100 bahts pour quelques coins de rue. Et en plus t’as l’air clim dans le taxi. Le choix est facile!!!

Rendu à l’hotel, je commence à avoir mal partout. Aussi, la fièvre vient d’apparaître et un intense mal de tête. J’allume la télé. Y’a du hockey sur gazon à Eurosport, Canada vs Pays-Bas. Y’a des thaïlandais que ça intéresse? Je commence à avoir des frissons. Vraiment, je risque de rester cloué au lit ce soir. Pourtant, j’avais fait une promesse.

La fille – Bla bla bla! (genre allo au téléphone en thaï)
Le mec – Hi! It’s Mike!
La fille – Oh my god, Mike! How are you?
Le mec – Hummm………good! You?
(peut-on vraiment dire qu’on file pas dans ce genre d’appel?)
........
La fille – You should come and join me!
Le mec – Ok! Where are you?
La fille – Ratcha bla bla bla! You know where it is?
Le mec – Hummm…….yeah ! I’ll call you when I get there!

Les Pays-Bas viennent de marquer. Moi ça signe mon arrêt de mort.....pour ce soir! Dommage, elle était belle!!!


Samedi 5 mai

Les gars sont rentrés dans la nuit. Je sais pas trop quelle heure. J’ai pas eu le choix, Charley faisait un vacarme épouvantable. Heureusement qu’on semble seul sur notre étage. Et heureusement que les gars étaient pas trop pressés de partir, parce que mon lit me convenait à merveille.

Mais bon, nous sommes quand même à Bangkok et nous nous nous devons bien d’aller voir les temples. Car ici, il y a de nombreux temples boudhistes, tous plus spéculaires que l’autre supposément. Donc, en tant que touriste, nous devons faire notre de voir de touriste. Yay!

Nos déjeunons au resto de l’hotel. Il est midi. Bizarre, y’a personne. Faut dire que j’ai aperçu tellement de monde depuis hier rôder autour de l’hotel!!! À part le personnel bien sûr. Bref, je me contente d’une soupe. Pas vraiment le goût de manger plus. Eh non, ça file pas vraiment mieux. Mais je suis toujours vivant, je suis celui qui r’garde en avant!!!

Donc, je me traîne jusqu’aux temples. Et, surprise, il ne pleut pas. Non, il fait gros soleil et 38°C. Ça c’est sans compter l’humidité qui doit faire monter le mercure à 41°C. Avec une fièvre, on a déjà trouvé mieux comme situation!

On se retrouve donc à Wat Pho, un des plus grands temple de Bangkok. Devant, bah y’a du monde qui essaient de te vendre des cossins et pis un gars qui se mets à nous jaser ça. Il arrache le Lonely Planet des mains de Charley pour nous indiquer quoi visiter. Évidemment, il dit de laisser tomber le Wat Pho, qu’on peut pas rentrer sans pantalons et des trucs du genre. Comme vous pouvez voir, je suis sceptique. Heureusement, le Lonely Planet est rempli de petites infos comme ça qui vous disent par exemples que plusieurs gens vont vous dire qu’un endroit est fermé et que vous devriez aller ailleurs en empruntant le tuk-tuk j’imagine de son son beau-frère à un prix très modique mais que c’est un endroit que vous avez jamais entendu parlé.


Anyway, on dit merci et on continue sur notre route. Il fait chaud. Trop chaud. Je sue autant que James Brown pendant un de ses show envenimés! On marche pareil. On trouve finalement une entrée. Y’a du monde. On décide donc de rentrer dans le premier bâtiments. Presque tout le monde est en pantalons. Gang de malades, y fait 41°C!!!! Bref, je me dit qu’on va se faire retourner de bord avec nos shorts. On enlève donc nos souliers. Moi, j’ai l’ai fin avec mes pieds maganés. Le gars de la sécurité me regarde. Il dit rien et me fixe avec un air de gars qui aime pas trop sa job. Je décide donc de rentrer.
Et voilà, devant nous, un bouddha géant, couché. Allongé plutôt, sur le côté, comme pour regarder la télé. Assez impressionnant, 15 mètres de haut et 46 mètres de long, recouvert presque entièrement de feuilles d’or. Je me rends compte qu’on est les seuls en short. Ah, pis j’ai pas le goût de me stresser avec ça. Le mal de tête reprend.

On fait le tour du temple. Moi, personnellement, l’architecture, je la trouve pas mal. Pas incroyable, mais ça fait différent. Mais sinon, y’a pas de quoi s’énerver le poil des jambes. Tient un frisson. À part le Bouddha qui regarde la télé, y’a peut-être la technique de réfection d’un toit de temple qui est à souligner. Si vous voyez la photo, on pourrait quasiment entendre : « T’en fait pas Gérard, si tu tombes, j’suis là. Pis sinon y’a Maurice plus bas! » En pasant, les gars sont pas attachés. La CSST, pas sûr qu’ils connaissent ça ici!


On s’achète finalement une bouteille d’eau question de reprendre la quantité que j’ai perdu en sueur. On décide de se rendre un peu plus loin devant ce qu’on pense être le palais du roi. En fait, c’est un building ministériel avec une photo de 40 pieds de haut à l’entrée. Il commence à me plaire le roi aux oreilles décollées!

Finalement, j’abdique. On prends un taxi pour se rendre à un autre temple. J’ai pas plus le goût qu’il faut. Mais bon, je me reposerai de retour au Japon faut croire.

Et le temple, bah il est en hauteur. Donc on monte des marches, à la chaleur. Puis à l’ombre. Y fait pas nécessairement plus froid à l’ombre. C’est juste moins suffocant! Et en haut du temple, pas grand chose. Vraiment, rien pour écrire à sa mère! Il est temps que je retourne dans mon lit.

On avait laissé l’air climatisé en fonction. C’est pas bon pour l’écologie vous dites? Bon, on l’as plutôt oublié. Mais au moins on est confortables. Seul hic, c’est qu’il coule le merveilleux air climatisé. Directement dans l’entrée. On a une belle pataugeuse. Pat appelle donc à la réception. On est en Thaïlande, donc ils viennent une heure plus tard. Finalement, ils nous changent de chambre. On se retrouve juste à côté. C’est vraiment occupé!

Les gars partent dans un centre d’achat, moi je reste au lit. C’est vraiment pas une fin de voyage facile. Y’a du handball à la télé. Et au lieu de dormir pour reprendre des forces, je regarde. J’aimes même pas ça le handball. Je dis pas si ça aurait été du hockey sur gazon ou du saut à ski!!!

Les gars reviennent finalement avant qu’on ne reparte pour aller souper. Et quoi de mieux que d’aller au Hard Rock Café de Bangkok!!! Je sais pas pourquoi ils ont choisi ça. Faut croire qu’ils sont écoeurés de manger du thaï! Même si on en a pas mangé tant que ça!

Partir de l’hotel sans avoir l’adresse de la place, c’est pas génial. Mais même quand t’as l’adresse, c’est pas certain que le chauffeur de taxi va savoir c’est ou. Donc, tu dit le quartier et rendu là, tu essaie de te débrouiller comme tu peux. Finalement, après quelques minutes de recherche, le Hard Rock Cafe m’apparaît comme un oasis en plein milieu du désert! Disons que je cherchais désespérément un endroit avec air climatisé pour arrêter temporairement mes glandes sudoripares de produire de la sueur.

Et pis le Hard Rock Café? Bah, c’était prévisible. C’était comme si Elvis Presley, The Who et les Rolling Stones avaient vomis partout sur les murs. Des gros burgers sur le menu et quelques plats thaï. Donc je prends le California Club, avec poulet grillé, question de pogner la grippe aviaire. Mon système imunitaire laisserait tout passer en ce moment. Pis j’ai même pas faim.

La fille derrière le comptoir arrête pas de nous regarder. Elle nous dévore des yeux en fait. Mais là j’suis vraiment pas dans le mood pour ça. Juste pour vous dire, j’ai même pas commandé de bière!!!

Mon club arrive. Mon appetit n’est toujours pas arrivé. On l’attends d’un minute à l’autre. Mais finalement, il ne viendra pas. J’ai pris 3 bouchées de mon club et 5 ou 6 frites. Le serveur me regarde croche. La fille derrière le comptoir ne me regarde plus. Ça sent la fin.

La fin des vancances, bien sûr.

On sort et il fait toujours aussi chaud. On décide de marcher un peu et de voir s’il reste quelques magasins ouverts. Finalement, on se rend compte qu’ils viennent de fermer puisqu’il est 21h. Il me reste pourtant des souvenirs à acheter!!!

Finalement, on retourne sur la rue principale et on aperçoit plein de monde qui sortent du linge et des bébelles de grands sacs de poubelles et les étendent sur le trottoir. Et voilà un bon exemple de la Thaïlande. Alors que certains ferment leur magasin 21h, d’autres à 21h01 étallent leurs trucs sur le trottoir pour vendre pas cher aux touristes et même aux locaux. Quand y’a de l’argent à faire, rien ne peut les arrêter.

Une vraie vente de trottoir. Et les gens virent fous. Tout le monde se rassemble autour des kiosques improvisés pour dealer une ceinture, une sac à main ou un portefeuille. Nous, c’est les polos Lacoste qu’on a remarqué. Bon, c’est peut-être pas des vrais (surement pas ou ils sont volés) mais ça fait la job. La fille demande 200 bahts (7$) chacun, je lui en donne 300 (10$) pour 2. Et voilà le travail. Ça va me manquer au Japon!

Les boys veulent aller visiter un peu les alentours. Moi, évidemment, je suis crevé et trempé à l’os. Je retourne à l’hotel. On a un vol tôt demain et 7h d’avion quand tu file pas, c’est long!

Pas de flaque d’eau dans la chambre, c’est bon signe. Y’a toujours du hockey sur gazon à la télé. Les vacances sont finies. Demain, c’est le retour à la réalité.


Dimanche 6 mai

Le vol est à 8h. Donc, on part à 5h de l’hotel C’est tôt, trop tôt. Malgré une bonne nuit de sommeil, je sens la fatigue, mais moins la fièvre qui semble être restée au lit ce matin.

Et pis y’a pas grand chose d’autre à dire. Dans ces temps là, on prend notre mal en patience avant de retourner à la maison. Avant de retourner dans un endroit plus familier. Et pis ça fait bizarre de dire que tu retourne chez toi au Japon, mais c’est la réalité.

C’est avec des trip comme ça que je me rends compte que j’ai de la chance de pouvoir voir autant de choses différentes. Parce qu’il faut le dire, même si tout est fait pour accomoder les touristes et qu’on est pas trop sorti de la piste touristique, c’est franchement dépaysant.

Malgré tout ce qui s’est passé de pas trop le fun (blessures et gang de débiles mentaux à Koh Phangan), bah la Thaïlande ça vaut la peine à visiter je crois. C’est probablement le pays le plus accessible de l’Asie du Sud-Est. Mais quand même, j’aurais aimer aller au Cambodge et au Laos. Mais bon, ce sera pour une prochaine fois.

Next stop, Bali au mois d’août! Encore de la beach et peut-être même un peu de luxe. Ça peut pas faire de tort.

J’espère que vous avez apprécié ce récit et que ça vous a donné le goût de voyager. Moi j’ai la piqûre! Ça paraît?

À plus

Pace

Aucun commentaire: