lundi 29 octobre 2007

Maman et JF au Japon (3e et dernière partie!)

Bon, voici enfin la dernière partie du voyage de ma mère et mon frère au Japon. À vrai dire, les choses se bousculent un peu et il est temps de terminer ça pour pas laisser traîner les autres.

Bref, j’hébergait donc mes visiteurs pour les 3 prochains jours dans la merveilleuse ville d’Utsunomiya pendant que j’allais me planter devant un ordi pendant 11h. Ma mère me dit alors qu’elle va pouvoir enfin se reposer, car en effet, nous avions marché pas mal lors de notre périple dans le sud du Japon.

Mais le problème, c’est que y’a rien à faire à Utsunomiya. Normalement, j’y fais mon épicerie, du magasinage (pour les choses essentielles), du vélo (comme faire du vélo dans Chomedey.....pitoresque!) ou aller au cinéma (comme n’importe quel autre cinéma, sauf les sous-titres japonais!). Bref, ça vaut pas la peine, surtout si t’es ici une semaine. Eille, ça rime. Euh! Ok, j’pense que j’ai fait mon point..

Donc, mardi ils ont visité Nikko, mercredi le Palais Impérial et Ginza et jeudi Asakusa et Odaiba. Je vous reparlerai de Nikko quand je prendrai le temps d’y aller. Pour les autres, c’est probablement déjà fait.

Nous avons pu nous rassasier dans quelques autres bons restos comme le Fun Pub ou on retrouve tout plein de plats asiatiques et moins asiatiques. Il suffit par contre de demander l’ancien menu qui contient plsu d’image que le nouveau qui ne contient que du japonais et 2 ou 3 images. Bref, ça s’annoncait mal comme soirée, mais finalement, comme partout au Japon, on fini par se faire comprendre. Les conseils du jour : pot-au-feu (genre de bouilli) et riz indonésien avec un oeuf dessus.

Après avoir regoûté au Coréen pour la fête de Marc-Alex, nous avons délaissé momentanément les découvertes pour un resto italien. Les tomates et mozzarella étaient très fraîches, le risotto vraiment bon et le veau à la milanaise un délice. Bref, on a bien mangé.


Vendredi 12 octobre 2007

Un peu de temps accumulé le mercredi me permit de terminer ma journée à midi. Wow! Liberté! Que c’est beau le soleil! Cela dit, on en profite de moins en moins car il se couche maintenant vers 17h. Beurk!

Donc, en revenant du boulot j’arrête au réputé restaurant Min-Min pour y acheter 3 douzaines de « gyozas ». Les « gyozas », se sont des dumplings si vous connaissez, donc de la viande et des herbes et des fêves germées enroulées dans de la pâte et cuits sur une plaque. Utsunomiya est réputé pour avoir les meilleurs « gyozas » du Japon et le Min-Min semble faire les plus populaires. Donc, il s’agit probablement des meilleurs du Japon! Élémentaire mon cher Watzuki!

Après ce bon petit repas, direction Tokyo pour la dernière fin de semaine de voyage de mes visiteurs. Nous y parvenons un peu sur le tard, mais c’est pas grave, la nuti est longue à Tokyo!! J’essaie donc de montrer un peu les subtilités de Shinjuku, quartier réputé pour ses multiples affiches lumineuses mais surtout ses milliers de magasins. Même un vendredi après-midi, y’a du monde en ti-pépère.

Il n’y a pas de programme en particulier, on se laisse seulement impressioner par la taille des édifices et le fourmillage qui se passe autour. Si Ste-Catherine l’été c’est achalendé, ici c’est 10 sinon 20 fois pire. Faut pas avoir une bulle trop grande, parce que sinon y risque d’y avoir pas mal de monde dedant!

Nous nous rendons au Park Hyatt vers 17h afin d’y déguster un verre mais surtout d’admirer la vue. Lorsque le soleil ferme les yeux, le spectacle est vraiment impressionant. Les milliers de petites lumières rouges qui ornent les plus hauts édifices couplées aux néons qui illuminent les rues commerçantes créent une image qu’on croirait irréaliste. Enfin, on ne voit pas ça ailleurs. Comme je disais dans un autre message auparavant, c’est bien beau les pagodes et les temples, mais cette vue là, c’est le Japon moderne et nulle part ailleurs. Bon, y’a la Chine qui s’en vient, mais pour l’instant, on en est là!



Nous repartons dans les rues de Shinjuku est afin de mieux apprécier la multitude d’enseignes au néon qui ornent les façades des édifices. Vraiment, on se croirait en plein jour parfois. Mais pour un pays qui se vante du protocole de Kyoto, y sont pas les chapions de l’économie d’énergie. Et dire qu’ils produisent 65% de tout ça au charbon!

En retournant à notre bercail temporaire d’Akasaka, nous décidons de jeter l’ancre dans un resto mexicain (pour continuer les expériences). Rien de bien spécial, mais quadn on a vraiment faim, vaut mieux ne pas trop s’aventurer en pays inconnu. Et puis, vu que la journée du lendemain s’annonçait chargée, nous avons décidé de couper ça court comme on dit et de retraiter au vestiaire. Pour la forme, mon frère et moi avons pris quelques consommations dans un bar du Tokyo Midtown afin de mieux nous reposer durant la nuit. Demain matin 9h, direction Shibuya.


Samedi 13 octobre 2007

La journée débute tôt (enfin, 9h c’est tôt pour Tokyo!) avec un petit bagel new-yorkais. Pas le choix, ici au Japon, si tu veux un bon bagel, faut aller dans un resto. En effet, puisqu’ils ne mettent pas de préservatifs dans le pain, il reste frais environ 6h! C’est pas des farces. D’habitude, quand je vais m’acheter 8 tranches (oui oui, 8 tranches) de pain tranché, la date d’expiration est 2 jours plus tard. Merci au congélateur, on peut étirer ça un peu!

À 10h, nous sommes rendus au Shibuya Crossing. Vous l’avez probablement déjà vu. À cette intersection là, il y a l’équivalent de la population de St-Lin qui traverse à toutes les 2 minutes. Hallucinant! Mais là, il est 10h et il n’y a personne ou presque. À peine 100 personnes! Donc, on se prend un café au Starbucks avec vue sur le coin de rue en attendant que le quartier prenne vie.

Mais bon, rendu 10h30, la vie reprend difficilement. En effet, la plupart des magasins ouvrent à 11h et même parfois à midi. Je vous entends dire : « Ouin, y sont pas ben ben lève-tôt ces japonais là! » Non, mais ils sont couche-tard par contre. D’ailleurs, ces mêmes magasins seront encore ouverts à 21h et même 22h et ce le samedi comme le dimanche. Donc, c’est un choix de société. On magasine tôt ou tard. Je choisi personnellement le modèle japonais! J’ai pas nécessairement le goût de me magasiner des jeans à 9h le matin. À 20h, un peu plus!

Il y a donc un peu de monde, mais pas assez. Je propose donc à mes voyageurs de revenir plus tard, à l’heure de pointe de magasins! Nous mettons donc le cap vers Harajuku. Je fais par contre une petite pause au concessionaire Audi, question de me faire rêver un peu!



Arrivé au parc d’Harajuku, surprise! Pas d’Elvis dansants ni de jeunes gothiques trépidants. Eh non, nous avons à la place un rassemblement de voitures anciennes. Ma caméra se mets donc à prendre des clichés toute seule, comme par magie. En attendant le départ de la course (plus comme un ralye de vieilles voitures), nous pénétrons dans le parc afin de voir un peu de nature. Finalement, c’est plus les souvenirs que nous avons vu, enfin la mère surtout. Pendant ce temps, mon frère et moi répondions à un questionnaire en anglais que des étudiants japonais faisaient passer aux touristes. En passant, qu’est-ce que vous répondriez à : « What do you like the most about your country? »

Pas facile. Nous avons répondu que c’est le fait que tout le monde nous aime parce que nous sommes un pays pacifique. Classique, légèrement chauvin mais bon. Vous savez ce que les 3 américains avant nous ont répondu? Tous la même chose : « Our freedom! » Ils leur ont bien martelé ça dans la cervelle quand même! Belle job de « brain-washing »!

Bon, nous nous dirigeons sur Omotesando-dori afin d’aller au Oriental Bazaar. Au début, je pensais que c’était comme un gros marché aux puces extérieur avec plein de trucs pas cher. Mais non, c’est un magasin avec des trucs traditionnels, genre potterie, ensemble à thé ou à saké, meubles, kimonos, éventails, katanas, etc. Cela dit, on y trouve de très beaux objets. Souvent, à l’étranger, on achète des souvenirs pour acheter des souvenirs. La qualité est souvent discutable et en fin de compte, ça prend la poussière parce qu’on en a pas vraiment besoin. Mais ici, j’ai l’impression que c’est différent. Le katana, je l’ai acheté parce que c’est unique et cool. J’ai aussi acheté une peinture typique japonaise sur papier genre parchemin parce que c’est représentatif. Il y a de belles choses dans les souvenirs, il s’agit de les dénicher!

Ma mère a réussi à acheter quelque chose pour tout le monde et mon frère s’est même décidé à acheter un enble de saké pour aller avec la méga bouteille de 1.8L de saké de Yamagata que je lui est fais acheter avant de partir d’Utsunomiya. Bref, nous avions les sacs à dos plein et les poches un peu plus vides. Nous sommes donc allés sur Takeshita-dori, petite ruelle réputée pour ses magasins jeunes à l’avant-garde de la mode. Encore là, y’a du monde qui rentre dans ta bulle. Et la plupart du temps, c’est une fillette de 15 ans avec les cheveux roses ou un gars de 16 ans qui a l’air de sortir du far-west. Pas si conservateurs que ça les japonais finalement!



Après un bon petit sandwich, ma mère est attirée par le dessert référé des jeunes japonais, les crêpes. Oui oui, les crêpes avec crème fouéttée, crème glacée et fruits frais enroulée en cône. C’est bon en titi! Mais ça ne vaut pas une bonne Paysanne!

De retour à Shibuya, il y avait pas mal plus de monde. Le Shibuya Crossing tenait à sa réputation! Après avoir visité un garnd magasin, il était temps de retourner à Akasaka afin de faire une petite pause et de laisser respirer nos petits pieds meurtris! Il fallait surtout résister à la tentation d eprendre une collation, car ma mère a décidé de payer à mon frère et moi le souper afin de souligner mon anniversaire (avec 6 journées d’avance). Pour l’occasion, j’ai donc choisi, roulement de tambour, le Barbacoa. Vous vous souvenez? C’est le resto brésilien ou pour la modique somme de 4200 yens tu manges autant de viande que tu veux! Donc, pas trop souvent, parce que c’est pas recommendé!



Néanmoins, nous y sommes à 20h30 et notre appétit est au rendez-vous. Les tranches de pepper steak, garlic steak, rump steak, under cut meat et pork loins se succédèrent dans nos assiettes qui étaient d’un blanc immaculé avant le massacre. Mes visiteurs ont bien vite compris qu’il fallait opter pour la modération plutôt que le meilleur goût. Nous sommes restés pas moins de 2h attablés et nous avons eu toute la misère du monde à terminer notre bouteille de vin.

Après ce repas des dieux, la mère a dû battre en retraite au château fort pendant que je faisais des plans avec Patrick qui était aussi en ville afin de sortir mon frère pour sa dernière nuit tokyoïte. Malheureusement, il a été victime des vices du Barbacoa. On y passe tous ou presque la première fois. Donc, j’ai dû m’aventurer seul dans les bars branchés de la ville

Mon but était de durer jusqu’à 4h du mat, car il y avait la demi-finale de la Coupe du Monde de Rugby entre la France et l’Angleterre. L’atmosphère était électrisante au bar Legends de Roppongi. La foule était partagée 50-50 et c’est à peine si les anglais et les françâis ne se tapaient pas sur la gueule entre deux gorgées de bière. La match était serré, le match était bon. Mais les français se sont faits tranquillement remontés avec des pénalités qui leur ont scié les jambes. J’ai eu beau m’époumoner à crier « Allez les Bleus! », mais le résultat fut décevant. J’ai dû remonter le moral de plusieurs cousins avec des tappes dans le dos et des « on a bien joué quand même ». J’y serai pour la finale et c’est sur, je prends pour l’équipe qui joue contre l’Angleterre!



Dimanche 14 octobre 2007

Après un gros 2h30 de sommeil, il était temps de libérer notre chambre (c’est quoi l’idée de mettre le check-out de 10h?). Mais bon, c’est pas comme si on avait toute la journée non plus. Le vol de retour des grands voyageurs est prévu pour 16h et c’est pas le genre d’avion qu’on peut ratter.

Donc, sans trop se casser la tête pour trouver une nouvelle expérience culinaire, nous sommes retournés au petit magasin de bagels. Quand c’est bon et efficace, faut pas chercher plus loin. Cela dit, le saumon fumé est vraiment excellent! Je vous le conseil, si vous venez un jour!

Nous cheminons ensuite tranquillement vers Tokyo Station ou malheureusement les adieux nous attendent. Ces 10 jours ont passé tellement vite et pourtant, on en a fait beaucoup! Suffit d’y repenser un peu. J’ai bien rodé mon itinéraire, donc si l’envie vous prends de venir au pays du soleil levant, je serai prêt pour vous accueuillir.

À la prochaine

Pace

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