mercredi 7 novembre 2007

25 ans et toutes mes dents

Enfin, je peux entrer légalement dans les bars réservés aux 25 ans et plus! En revenant en terre montréalaise, je monte à la Marina! Euh......non. Ça va aller merci.

Donc, le 19 octobre dernier, j’ai passé le cap du quart de siècle. Merci pour les applaudissements! Mais je vous rassure, pas de crise de la vingt-cinquaine pour moi. Ce n’est qu’une étape de plus. Une étape que j’ai franchi en compagnie de mes « potes » de chez Dassault à Tokyo. Pas question de rester à Utsunomiya pour cet événement.

Donc, réservation au resto japonais ou il y a la plus faible minorité de japonais à l’intérieur, le Gonpachi. Pour ceux qui ne s’en souviennent pas, c’est le resto qui a inspiré la scène de combat avec les « Crazy 88 » dans Kill Bill. Je peux facilement estimer qu’il y avait au moins 75% d’étrangers qui y cassaient la croûte. Mais bon, les sobas sont bons et l’ambiance est cool. Et pas trop cher en plus!

Tout se passait bien. Y’a même un « pote » beauceron de Marc-Alex qui est débarqué avec des gars de Vancouver et ils ont eu la brillante idée de nous payer des piscines de vodka! Gang de malades. Je pensais bien m’en tirer indemne, mais j’ai alors aperçu du coin de l’oeil une serveuse arriver avec un grand plat et les autres serveurs qui suivent en arrière. J’ai eu des flashbacks de mon diner surprise au Pacini avec Hugues et Mayrand v’la 2 ans de ça. Et oui, le plat était pour moi.......et Marc-Alex. En effet, sa fête était le 11 octobre et on a donc souligné les deux. Pas de gâteau au chocolat par contre, juste des trucs santé. Sauf la crème glacée je suppose. Mais j’ai même pas eu droit à un rabais. Déçu vous dites!


Bref, sorti de là on s’est rendu dans un coin perdu ou supposément il y avait un party sangria. Je sais pas pour vous, mais moi j’entends party sangria et je pense à des nappes blanches tachées, des dents bleues et un tas de renvou à côté du bol parce que le gars s’est pas rendu à temps. Bref, pas la meilleure des images. Mais ce fut pire, ou presque. Des pêteux de broue à perte de vue. On se serait cru dans un bar de Westmount (ça existe?). Tout ça pour dire qu’on était pas mal tous seuls en t-shirts. Le marchand de veston a dû faire la piasse icitte!


Au moins nous avons eu droit à une danse brésilienne. Faut que j’aille à Rio un jour! Ayoye!

Le lendemain, c’était réservé pour le magasinage de costume. Notre party d’Halloween était la semaine suivante et pis j’avais toujours pas commencé! Curieusement, j’ai vu beaucoup de décorations pour l’Halloween et les japonais semblent embarquer de plus en plus dans l’idée. Faut dire qu’ils aiment tellement les bonbons de toutes sortes, que c’est par dur de les faire embarquer.

Finalement, j’avais mon idée pas mal décidée et pour se faire, je devais trouver un magasin de sport. Mais bon, le Japon c’est le royaume du magasin spécialisé. Donc, pas de Sport Expert ou trucs du genre pour trouver de tout. J’ai donc cherché à travers Shinjuku une bonne partie de la journée, mais sans succès.

J’en ai donc profité pour flâner un peu et faire du bon vieux « shopping ». À première vue, on serait tenté d’aller dans les grands magasins. Les deux plus gros de Shinjuku sont l’Isetan et le Marui (reconnaissable par le 0101 géant). Il y en a un peu partout à travers Tokyo. Bref, du linge, y’en manque pas. Il n’y a qu’un problème. C’est juste pas achetable. Pour moi en tout cas. Des jeans à 400$, des chemises à 600$, des manteaux à 1200$, des sacoches (pas que je magasine ça) à 6000$, etc. Y sont malades! Pis les magasins comme ça fourmillent de monde. C’est hallucinant. Et déconcertant. Ici, on perd la notion d’argent et ce que ça représente.

Donc, j’ai dû chercher ailleurs pour trouver des jeans qui n’avaient pas de diamands dessus (les jeans pour gars sont vraiment fif ici), pas de trous, avec les cuisses assez larges (bonne chance), qui existe avec un tour de taille d’au moins 36 et qui ne nécessiteront pas une hypothèque. La tâche s’annonçait difficile jusqu’au moment ou j’ai aperçu les trois lettres réconfortantes : GAP. C’est pas j’aime acheter chez GAP. Disons que ça me fait chier quand j’entends parler d’exploitation d’enfants dans des pays défavorisés et des trucs du genre. Mais bon, ici, j’ai pas vraiment le choix si je ne veux pas me promener en « jogging » tout le temps.

En marchant dans les rues de Shinjuku, je me suis rapidement rendu compte que je ne « fittais » pas. Le duo jeans/t-shirt n’est pas très exploité ici. Je dirais que 50% des hommes ont un veston sport pour aller faire les courses. Pas question de se promener en vieux « running » non plus. Bref, je suis tout seul de ma gang, à part les autres étrangers. Tiens, en v’la 2. Eh oui, jeans/t-shirt. On se trompe pas.

Les courses terminées et un petit « power-nap » plus tard, nous allons souper dans un restaurant « Teppanyaki », qui signifie grillé sur une plaque de fer. Donc, le cuisinier prends les ingrédients et faire cuire ça sur la plaque. On y met de la viande, du poisson, des légumes et on mélange. On y trouve plusieurs sortes de plats dont les fameuses asperges enrobées de porc grillé. Gentils mots pour pas dire du bacon!! Le thon grillé à l’ail était vraiment délicieux et les légumes sautés vraiment « goutus ».

Nous avons ensuite pris quelques verres en charmante compagnie. Tout ça n’était qu’un prétexte pour rester éveillé jusqu’à 4h du matin. Eh oui, j’ai pu regarder la finale de la Coupe du Monde de rugby en compagnie de fans anglais déchainés. Ils étaient partout! Alors, pour mettre un peu de piquant, j’ai commancé à crier : « Let’s go South Africa! ». À chaque fois qu’un gars me disait de me la fermer, je revenais de plus belle. Nul besoin de vous dire que ça aurait pu mal virer, car des anglais à 4h du matin, ils n’avaient pas pris qu’une seule consommation. Heureusement, j’ai dénicher deux sud-africains qui faisaient une tête de plus que moi et arboraient fièrement les couleurs des Springboks. Les « Hooligans » sont restés tranquilles, surtout en deuxième demie!


Pendant que les sud-africains enfonçaient le dernier clou dans le cercueil des anglais, j’ai discuté « stratégie » avec une gentille japonaise. Péniblement, nous avons rejoint une de ses amie dans un resto chinois près de Roppongi Hills. Le soleil tappait fort! Et le chinois n’est pas idéal après une soirée mouvementée. À part peut-être le pâté chinois!

De retour à mon hotel, la grande aiguille avait atteint le 30 et la petite avait dépassé le 8. Le « check-out » était donc une heure et demi plus tard. J’ai donc pris mes clics pis mes clacs et je suis revenu à Utsunomiya, en essayant de pas manquer mon arrêt.

Maudit rugby!

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