mardi 2 octobre 2007

Retour dans le passé: Beach Party à Kamakura

Avant que ma visite arrive en fin de semaine, je vous laisse avec un autre récit. Je vous avais dit que j’étais supposé vous parler de notre fin de semaine à la plage à Kamakura mais que j’avais dû arrêter mon écriture prématurément. Eh bien, voici le récit, enfin terminé, plus ou moins modifié de sa version originale. J’ai essayé de garder les récits plus courts, mais je vous préviens que ça risque parfois de déborder, y’a vraiment trop de choses dans ma tête.

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Donc, il y a deux week-ends de cela (En fait, c’était la fin de semaine du 25-26 août!!!), nous avons décidé de descendre dans la grande région de Tokyo, encore une fois. Mais cette fois-ci, nous avions une bonne raison (toutes les raisons sont bonnes pour descendre à Tokyo selon moi!). En effet, Alex a un ami semi japonais qui travaille à Montréal et qui vient parfois à Tokyo pour sa job apprendre le japonais. Ça l’air bizarre comme ça, mais le gars est né et a vécu toute sa vie au Québec, donc le japonais il n’est pas trop habitué. Bref, arrivé ici, il nous appris d’après un des ses potes du boulot qu’un méga beach party se déroulait à Kamakura, à environ 1 heure de Tokyo.

Vu que le party est le samedi après-midi, nous décidons donc de nous louer une chambre d’hotel et de passer la nuit le vendredi soir à Tokyo. Une petite soirée relax. Nous descendons donc, Patrick, Alex et moi vers Tokyo et quelques bières de routes plus tard laissons notre bagage à l’hotel. Puis, direction Ebisu pour aller rejoindre Frank, le pote d’Alex.

Ebisu est un des nombreux quartier de Tokyo que je n’avais pas encore visité. Parce que des quartiers à Tokyo, c’est pas ça qui manque. Mais peu importe ou vous vous trouvez, ça se ressemble pas mal. L’action se passe autour de la station de train et vous vous retrouvez alors au beau milieu d’édifices de 10 étages garnis de néons de toutes sortes de couleurs, des affiches illuminées qui vous indiquent en japonais ce qui se trouve à chaque étage et beaucoup, beaucoup de monde. Peu importe ou vous vous trouvez à Tokyo, y’a du monde!!! Avis aux clostrophobes!

Bref, nous retrouvons enfin Frank et ses deux comparses, un gars de Vancouver pis un autre de je sais plus trop ou. Ben sympathiques les gars. Nous allons casser la croûte dans un Yakiniku, un resto de grillades coréennes. Rien de spécial ici, ben de la viande, du kimchi (chou au piment) et de la bière pour faire passer ça. Marc-Alex vient finalement nous rejoindre avec une de ses amie qui vient de débarquer à Tokyo, Nathalie.

La soirée se déroule donc allègrement et les bières se vidèrent aussi bien dans notre estomac qu’au cabinet. Venu le temps de sortir, les deux comparses de Frank nous amènent donc dans un pub à Shinjuku. Le problème, c’est que le mot pub ici au Japon n’évoque pas nécessairement de bons souvenirs. En Irlande, c’est bien, en Angleterre, légendaire et en Estonie, ça réconforte. Mais ici, au Japon, les pubs sont généralement remplis de trois types de personnes : des étrangers, anglophones pour la plupart, quelques japonais qui aiment bien la bonne bière et quelques japonaises qui aimeraient bien se trouver un beau grand caucasien. Vous allez dire que le dernier type devrait m’intéresser. Oui, en effet, mais le problème, c’est qu’il faut endurer les deux autres!!! Et les profs d’anglais qui pensent tout connaître, c’est long à endurer. Pas que j’ai pas les profs d’anglais. C’est juste un petit « running gag » ici au Japon.

Donc, aussitôt notre pinte de Bass ingurgitée, nous mettons le cap vers Roppongi pour une soirée classique de bar hopping. Mais malheureusement, nous avons frappé un mur à notre premier essai. Il faisait chaud (il fait toujours chaud ici de toute façon) et donc Alex, Frank, Marc et moi portions des pantalons courts, aussi appelés bermudas ou shorts (ou pattes courtes en région)! Et au 911, pas le droit de short pants!!! Ben voyons. J’aurais bien piqué une jasette au doorman pour lui dire ma façon de penser, mais sa stature et son air de boeuf ne me mettaient pas en confiance (petit détail, il était noir et non japonais...ça fait une différence je vous l’assure!!!).

Finalement, un gars troué partout dans la face nous interpelle pour nous inviter au Lexington. Le Lexington, c’était une grande institution à Tokyo, il y a peut-être 3 ou 4 ans. Sur les murs, on retrouve des photos de Colin Farrell, Sting et même Jacques Villeneuve. C’est un peu commes les Bains & Douches à Paris. Mais bon, ce fut une bonne soirée ou j’ai même bu du champagne à la bouteille grâce à un japonais pas trop en état de conduire. Arigato chummy!!

Pas besoin de vous dire que le tout s’est terminé tard et que j’ai eu besoin du coup de téléphone de la réception pour me réveiller!!!

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Samedi matin, on se tape un petit bagel pour se remettre sur pieds. Ça marche plus ou moins! Puis, direction Kamakura pour le fameux beach party.

Le trajet est long, enfin il a paru long. Mais heureusement, on apprend de nos erreurs, car nous avons réussi à prendre un train rapide, sinon ça aurait été encore plus long. Deux transferts plus tard, nous voici à Kamakura, qui semble plutôt paisible. Mais rendu à la plage, c’était la jungle.


Pas que c’était le bordel, mais plutôt la densité était ahurissante. Difficile de trouver une place pour installer ma belle serviette Molson Export. Nous passons donc devant les nombreux petits « shack » qui y vendent non pas des patates, mais plutôt du thaï ou autres mets épicés pour s’assurer que vous vous déshydratiez comme il faut!!

Nous ne savions aucunement ou le beach party se trouvait, mais à vrai dire, on s’en foutait un peu. Le spectacle qui s’offrait devant nous était amplement suffisant. Vous connaissez mon appréciation de la gente féminine asiatique (sinon, maintenant vous êtes au courant) et bien ici on est servi à mort. Vraiment, y’a pas à dire, les japonaises sont très belles et en maillot elles scient les jambes de n’importe quel mâle normalement constitué. Je suis normalement constitué. Je pense!!!

Est-ce comparable comme atmosphère aux plages nord-américaines? Non! C’est tout simplement pas comparable et l’attitude des gars aussi y est pour quelque chose. À Oka par exemple, c’est le festival du tattoo pis des abdominaux biens taillés. De temps en temps, y’a des spécimens dans mon genre, mais ceux là on les remarque pas. Les gars au Québec ou même partout en Amérique du Nord vont à la plage pour se faire remarquer. Ici, les japonais vont à la plage pour jouer et s’amuser. Aucune attitude, aucune aggressivité. Tu peux donc regarder la blonde du gars tant que tu veux, tu reviendra pas avec un oeil au beurre noir. Mais je dis pas que j’ai fais ça!

D’autres gars de Dassault sont descendus directement d’Utsunomiya pour profiter d’une belle journée au soleil. Malheureusement, il manquait un peu d’espace pour se faire une bonne partie de foot. Ce sera pour plus tard.

Finalement, le party se trouvait dans un bar juste en arrière d’ou nous avions largués nos amarres. Au début, je me demandais pourquoi on paierait 20000 yens (20$) pour rentrer dans le bar si de toute façon on peut boire de la bière en public (et ils en vendent au dépanneur juste à côté) et toutes les filles sont sur la plage!!! Bon, y’a une terrasse sympa et de la bouffe, mais quand même. C’est vrai que c’était pour une bonne cause, les profits seraient remis à une oeuvre de charité, je ne sais pas laquelle, mais c’est un beau geste quand même.

Finalement, nous avons appris qu’il y avait des douches à l’intérieur et vu la quantité de crème solaire que je m’étais étendu et le sable qui est donc resté collé sur mon corps svelte, nous avons décidé d’y pénétrer. La douche a été bonne, très bonne même!!


La nuit commençait à tomber et mon estomac commençait à s’auto-digérer. Au menu, de la grande cuisine : frites et pépites de poulet. Avec la bière, ça bouché un bon coin. Le soleil a tapé fort et on commençait tranquillement à tapper de clous. Mais heureusement, l’histoire ne se termine pas là! Oh que non!

Vous vous souvenez de Frank, l’ami d’Alex. Il est venu nous rejoindre à Kamakura et ce aux alentours de 16h. Eh bien, pour les grands cinéphiles d’entre vous, rappelez-vous le grand classique nommé « Old School ». Oui, nous avions avec nous Frank « The Tank ». Pendant que nos paupières peinaient à rester ouvertes, lui s’est mis à nous motiver. Et ça nous prends pas grand chose. Les gars de Dassault et Marc-Alex étaient reparties vers les contrées du Nord, alors il restait Alex, Frank, Pat et moi.

Finalement, Alex et moi on se retoruve assis à côté d’un groupe de fille et on entamme la discussion. Pour l’instant, tout se déroule bien, les premiers contacts sont assez faciles. Mais on se rends compte alors que leur niveau d’anglais est assez limité. Comme notre niveau de japonais. Faut alors un grand talent de patineur pour arriver à soutenir une conversation.

Enfin, nous décidons de retourner vers Tokyo, car il était rendu près de 23h et nous ne voulions pas manquer le dernier train et ainsi rester pris à Kamakura alors que nous n’avions nulle part ou rester à coucher. Les gars, avant que vous ne le mentioniez, les filles restaient chez leur parents, donc pas de chance de se côté là. Et c’est pas parce qu’elles étaient jeunes, 24 et 26 ans. C’est juste comme ça au Japon!!!

En retournant vers Tokyo, Frank appelle sont ami Tony qui nous avait parlé du « beach party ». Il nous dit alors qu’il se dirigeait vers un party dans un appart dans Azabu-Juban et que nous étions invité. Il s’agit d’un quartier assez riche et le gars qui fait le party, personne ne le connaît. Bref, ça nous empêche pas de nous y rendre quand même sous l’initiative de Frank « The Tank ».

En arrivant, il est maintenant environ minuit et demi, Tony nous dit que c’est peut-être mieux d’apporter quelque chose à boire vu qu’on connaît pas le gars et qu’il a peut-être pas beaucoup de bière. Parfait, j’suis bien d’accord avec ça! À peine rentrés dans l’appart, on peut facilement voir que le réfrigérateur est rempli à craquer et que deux glacières sont remplies de bière. Wow! Beau party!

Il y a un peu de monde, pas trop. On ne connait personne ce qui ne nous empêche as de faire connaissance de tout le monde ou presque. Le gars qui habite l’appart est vraiment relax. Un peu trop même. Je sais pas pour vous, mais personnellement, si un gars invite du monde chz lui pour un party et qu’il est en robe de chambre, j’ai pas le choix de le respecter. La première chose qu’il nous a dit entre deux gorgées de vin rouge : « Guys, you’re welcome. Please don’t trash my place! ». Pas de trouble, on va faire attention.

On fait le tour de la place avec Tony et je dois avouer que c’est un des appart les plus nice que j’ai vu. À l’intérieur, c’est pas énormément grand, mais en masse pour une personne. Cependant la terrasse est énorme et la vue vraiment impressionante. Jugez pas vous même.


Bon, je dois avouer que l’appartement de Fanny et co. à Courbevoie était pas mal aussi avec la vue sur la Tour Eiffel, mais disons que pour le Japon, c’est le mieux que j’ai vu pour l’instant. Tellement, que je me suis débouché une bière et je me suis assis sur le rebord de la terrasse à contempler le paysage. Là, dans ces moments là, quand on prend le temps d’assimiler les images qui se présentent devant, c’est là qu’on réalise ou on est. Les centaines de gratte-ciels ornés de lumières rouges scintillantes, les autoroutes multi-étages qui se faufilent au travers des géants de bétons et de verres et surtout les constructions multiples à perte de vue sont vraiment impressionantes. C’est Tokyo, tout simplement!

Je retourne à l’intérieur pour me prendre une autre petite frète et me rendre compte que Pat a fermé boutique sur le divan. L’hôte me demande alors nonchalament s’il allait être malade. Je lui réponds alors que s’il avait trop bu, il aurait déjà été malade. Mais je suis certain que j’étais convaincu de la chose.

En parlant Formule 1 avec une japonaise, j’aperçois au oin Frank « The Tank » qui danse comme un déchaîné sur la terrasse. Je me mets alors aux commandes du laptop pour lui donner de la bonne musique pour danser. Et pourquoi pas, Alex et moi embarquons aussi. Puis, alors que le party semblait sur ses derniers milles, la soeur de l’hôte (elle a dit ça, mais on la croyait plus ou moins) tentait de réveiller vigoureusement Pat avec quelques taloches au visage. Il a fallu qu’on la retienne un peu, elle était en train de défouler sa frustration envers les hommes sur notre camarade.

Nous avons donc quitter le Palace et il devait être pas loin de 4h du matin. Nous rejoignont alors le quartier général, c’est-à-dire l’appartement de Frank. Après avoir disposé du cadavre de Pat, Alex et moi avons eu la mauvaise idée d’écouter ce que Frank avait à proposer. À 4h30, nous nous retrouvons alors à Roppongi ou Tony nous déniche une resto à ramen, soupe composée de nouilles genre spaghetti, oignons verts, oeuf et tout le tralala. Tu payes dans une machine distributrice et tu mange ta soupe dans un isoloir. Spécial!!!


Puis (il fait maintenant clair), direction Quest pour se délier les jambes un peu. Pas de niaisage en rentrant cette fois-ci, nous rentrons en shorts et je suis même en gougounes, Alex en crocs. Bref, pas top pour cruiser! Après une bière, je sens que je ne tiendrai pas longtemps.

Je fini par convaincre Alex de retourner chez Frank. Lui, il reste là avec Tony pour noyer sa peine, je sais pas. Nous revenons au QG, il est 7h30. C’est l’heure d’aller dormir je crois.

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À 11h15, mon cellulaire sonne. C’est Frank qui m’appelle pour me demander de le laisser rentrer chez lui vu qu’il n’avait qu’une clé. Il nous offre même de faire à déjeuner. On se rempli un coin de l’estomac qui a encore la faculté de digérer et nous mettons le cap sur Utsunomiya pour aller continuer de récupérer.

Vas te coucher Frank! Pu jamais de soirée comme ça Frank!!!

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